17/04/2014 TRANSAT AG2R 2014 : MARTIN LEPAPE A BLOC, CREME ET CHAPEAU OBLIGATOIRE !

17/4/14

17/04/2014 TRANSAT AG2R 2014 : MARTIN LEPAPE A BLOC, CREME ET CHAPEAU OBLIGATOIRE !
« Nous sommes carrément sous les alizés, sous pilote automatique. Nous les cherchions depuis la dorsale, c'est pour ça que nous étions dans la pétole. Finalement, nous nous n'en sommes pas trop mal sortis. Nous sommes à vue avec Safran – Guy Cotten et Skipper Macif. Nous avons fait quelques empannages ensemble. Pour le moment nous sommes en tribord amures et c'est possible que nous rejoignions St Barth en un bord. Nous surveillons la route des Nordistes. C'est moins physique que la première partie, mais mine de rien, il faut aussi gérer le soleil. Les quarts de midi sont un peu durs. Avec ma peau d'Anglais, c'est crème solaire et chapeau, à bloc ! (rires) »


Les partisans de l'Ouest naviguent encore penchés par 15 nœuds de vent d'ouest. Les Sudistes sont dans les alizés, tribord amures sous spi, les étraves pointées vers Saint-Barthélemy. Cette 12e édition de la Transat AG2R LA MONDIALE sera sans doute à marquer d'une pierre blanche tant les chemins empruntés divergent. Les marins eux-mêmes s'en étonnent et s'en amusent, car rien ne dit encore laquelle des deux options va l'emporter : « On s'en remet au destin ! » lançait ce matin à la vacation de 5 heures Thierry Chabagny (Gédimat).

Clignotant à droite

Depuis hier, les tandems de la route sud se sont recalés à coups d'empannages pour enfin se diriger vers l'arc antillais. Les conditions de navigation sont optimales : 15 nœuds de vent de nord-est, une vitesse moyenne entre 7 et 8 nœuds, des grands spinnakers bien gonflés. Chapeaux, crème solaire, shorts sont de sortie. « Les quarts de midi sont un peu durs, ça cogne, je me protège avec ma peau d'anglais » racontait Martin Le Pape, co-skipper de Roland Jourdain (La Cornouaille), bizuth de la transatlantique. 100 milles séparent ce matin 30 Corsaires le plus à l'Est et Generali le plus à l'Ouest. Les vitesses varient avec ce décalage. Le tandem Pellecuer/Barrier affiche 2 nœuds de plus que celui de Lunven/Péron, plus proche de l'anticyclone. Entre les deux, un trio navigue de visu : Safran-Guy Cotten, Skipper Macif et La Cornouaille se contrôlent en permanence. Sur ce terrain de jeu où le soleil brille et la mer est belle, les Figaristes ne sont pas là pour enfiler des perles. La compétition reste le nerf de la guerre…

 

Au Nord, encore un col à monter

Ils le savaient. Cette route nord serait compliquée. Comme un col à grimper avant de redescendre sous spi. Cette nuit, les nuages ont continué à leur jouer des tours.  « Nous avons été arrêtés. En Figaro Bénéteau 2, tu es un peu une tortue, ce n'est pas comme en multicoque. C'est dur de se positionner par rapport aux nuages » expliquait Thierry Chabagny, bavard ce matin à la vacation, juste avant de reprendre son quart. Les cinq équipages nordistes prennent leur mal en patience. Dans trois jours, ils devraient toucher des vents portants et enfin naviguer à plat. Le groupe mené par Bretagne-Crédit Mutuel Performance avance entre 6 et 7 nœuds de moyenne. De quoi rester confiant. Plus proches en distance de Saint-Barthélemy que les partisans du Sud, les cinq tandems du Nord croient dur comme fer en leur option. Reste la seule inconnue : la météo.

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