12/06/2013 RECORD ATLANTIQUE NORD : LEGER DÉFICITE POUR IDEC APRÈS 24H
12/06/2013 RECORD ATLANTIQUE NORD : LEGER DÉFICITE POUR IDEC APRÈS 24H
Le navigateur français Francis Joyon a franchi hier mardi 11 juin à 09 heures, 12 minutes GMT (11 heures, 12 minutes HF) la ligne de départ du parcours de la traversée de l'Atlantique d'est en ouest, entre New-York et le cap Lizard à la pointe occidentale de la Cornouaille anglaise. Pour battre les 5 jours, 19 heures, 30 minutes et 40 secondes de l'actuel record établi en juillet 2008 par Thomas Coville sur le trimaran Sodebo, Francis Joyon et son maxi-trimaran IDEC doivent franchir la latitude du cap Lizard le lundi 17 juin prochain avant 04 heures, 41 minutes GMT (soit 06 heures, 41 minutes HF)
©VINCENT CURUTCHET / DPPI / IDEC
Petit déficite après 24h de courses
L'impitoyable décompte des milles parcourus depuis le départ d'Idec de New York hier matin affiche à l'approche du terme des premières 24 heures de course un léger déficit par rapport à la trajectoire de Thomas Coville en juillet 2008. L'explication saute aux yeux à l'examen de la cartographie (http://www.trimaran-idec.com). Francis suit un cap à l'est qui le fait glisser à belle allure sous la trajectoire désormais virtuelle du maxi trimaran Sodebo. 140 milles séparent ce matin Francis de la trace de son adversaire plus au nord. L'objectif est naturellement de naviguer en bordure de la dépression qui cavale sur l'Atlantique depuis les côtes américaines, et l'angle efficace au vent contraint Idec à mettre du sud dans sa route.

©VINCENT CURUTCHET / DPPI / IDEC
Francis Joyon aura en 24 heures parcouru une distance assez similaire à celle de Thomas Coville qui avait en sa première journée aligné 546 milles. La différence réside dans "l'efficacité " de ces milles en rapprochement à la marque car Idec navigue sous l'orthodromie. La vitesse est elle présente au rendez vous et Francis marche en permanence entre 21 et 25 noeuds, avec des pointes enregistrées cette nuit à 29 noeuds. Sa vitesse moyenne sur 24 heures est exactement celle du record de Coville, soit 20,9 noeuds. Bien calé dans ce coup de vent, Idec doit composer avec une mer peu propice à la glisse, avec le brouillard des grands bancs et l'humidité permanente. 546 milles le 1er jour, 590 le deuxième, et 589 le troisième… Thomas Coville avait en trois jours atteint la mi-parcours ; des chiffres qui situent l'ampleur du challenge entreprise par Joyon.
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