On le savait, la société Véolia n’est pas au mieux depuis quelques mois. Lourdement endettée, l’entreprises dirigée par Henri Proglio puis, maintenant, par Antoine Frérot, se devait de trouver rapidement beaucoup d’argent. Une bonne excuse pour stopper son opération voile même si ce budget est ridicule en comparaison avec les sommes en jeu dans le groupe.
D’après le site de l’hebdomadaire Challenges, Véolia, le groupe, était endetté à hauteur de 15 milliards fin 2011. C’est une des raisons qui ont poussé son nouveau pdg à vendre la branche transport à la fin de l’année dernière. Côté bourse, c’est aussi la dégringolade pour le numéro un mondial des services à l’environnement. En 2011, le titre a chuté de 55% ! Le groupe est donc en complète restructuration d’autant plus qu’il doit trouver de l’argent pour payer des crédits à terme qui arrivent en 2012 et 2013.
Le 30 septembre dernier, le pdg avait prévenu que les restructurations étaient en cours :
« Les résultats de Veolia Environnement au 30 septembre 2011 restent marqués par les difficultés rencontrées par un certain nombre de nos opérations. Les restructurations sont engagées et les difficultés opérationnelles en Europe du Sud et en Afrique du Nord sont en voie de résolution. Les investissements sont maîtrisés et le programme de cessions largement réalisé, ce qui nous permettra d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés : reprendre le chemin de la croissance rentable, sur un périmètre plus concentré. »
Désormais sans sponsor et sans bateau, Roland Jourdain doit vite rebondir pour trouver un nouveau partenaire et racheter à Véolia le trimaran qui leur appartient. A moins qu’en gentlemen, les responsables du groupe ne le laissent au skipper en compensation de la rupture du contrat qui les liait sur le circuit…
CG