09/01/13 VENDÉE GLOBE 12 : BERTRAND DE BROC : 'Même les Albatros se sont barrés'

9/1/13

09/01/13 VENDÉE GLOBE 12 : BERTRAND DE BROC : "Même les Albatros se sont barrés!"
Plus qu’une porte avant la plongée vers le Horn. Après avoir effacé la porte Pacifique Ouest (et non celle de Nouvelle Zélande, petite coquille du dernier numéro), Bertrand se dirige donc vers la dernière des marques obligatoires avant d’en finir avec le Pacifique. Un océan qui porte plutôt bien son nom, tant cette année, Bertrand a plus dû se battre avec des zones de calme qu’avec les hurlements des cinquantièmes sud.


« En restant aussi nord que nous l’avons été cette année, le Vendée Globe change quand même de nature. Actuellement, je navigue quasiment constamment au dessus des 50° Sud. Comme les régimes dépressionnaires sont relativement sud cette année, on navigue dans des zones sans vent. C’est bizarre. On a du mal à s’imaginer en train de naviguer dans ces régions mythiques. Même les albatros se sont barrés ! Pas de vent, pas d’albatros, c’est bien la peine de venir ici ! »

La dernière semaine dans le Pacifique est souvent la plus longue pour tous ces marins qui ont hâte de sortir de cet immense désert liquide. Bertrand n’échappe pas à la règle, les conditions météorologiques s’annoncent très changeantes avec du vent très variable sur la route du cap Horn oscillant entre 15 et 40 noeuds... « Juste ce que je voudrais... quelques jours de conditions musclées, histoire de se rappeler qu’on est bien dans le Pacifique sud… et revoir les albatros. »

Côté course, Bertrand navigue toujours en 11e position, à près de 1200 milles du groupe des cinq. Une situation qui change forcément la donne : « Sauf retournement de situation météorologique, je ne vois pas comment je peux revenir sur ce groupe. Une fois de plus, c’est parti par devant et je n’ai rien pu faire. C’est un peu frustrant, pour un régatier que je continue d’être, de ne pas avoir de partenaire à ma hauteur pour me battre. Le groupe des cinq a de quoi s’amuser d’ici l’arrivée aux Sables d’Olonne. Moi, je prends mon mal en patience, mais je sens bien que ma course prend du coup une autre dimension. Préserver le bateau, tout faire pour être présent aux Sables d’Olonne devient, plus encore, une priorité. »


Les conditions de ces derniers jours ont laissé un peu de répit à Bertrand, qui a pu s’ouvrir un Saint Emilion grand cru, mis de côté pour le réveillon du 31. Ce château Trianon lui a été offert par Dominique Hébrard, fidèle partenaire du projet, dont vous avez pu goûter la production lors du baptême du bateau à Ste Marine. Pour la petite histoire, deux de ses bouteilles sont d’ailleurs embarquées, solidement protégées, pour étudier le vieillissement du vin bercé par les flots.

Comme petit clin d’œil à l’histoire, Bertrand a choisi pour l’accompagner un petit plat Fleury Michon. Sponsor historique de la course au large, ils ont soutenu Philippe Poupon pendant 20 ans et notamment sur les 2 premiers Vendée Globe, 1889 et 1992. En 1996 « Fleury Michon X » était devenu « Votre Nom autour du Monde » et reparti pour un tour du monde avec Bertrand.

 

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