[SOURCE Le télégramme]
La deuxième édition de L'Ingérop Armen Race prendra son envol aujourd'hui dès 14h30 au départ de LaTrinité-sur-Mer. L'épreuve est ouverte aux bateaux de plus de 6,50m et compte, cette année, une centaine de monocoques et multicoques. Le parcours consiste en un aller-retour de 300 milles depuis laTrinité-sur-Mer, via l'occidentale de Sein et l'île d'Yeu. Une occasion unique de voir s'affronter une partie des bateaux qui animent les grandes courses océaniques. A commencer par les monocoques Imoca 60 pieds du Vendée Globe avec la présence du Trinitain Marc Guillemot («Safran»), Arnaud Boissières («Akéna Vérandas») et de la Britannique Samantha Davies («Savéol»).
http://www.thmartinez.com/ ©Thierry Martinez
Un parcours magique
En multicoques, quatre Mod 70 seront de la partie avec Michel Desjoyeaux («Foncia»), Sidney Gavignet («Ministry of tourism of Oman»), Yann Guichard («Sindrift») et Sébastien Josse («Groupe Edmond de Rothschild»). Une participation qui enchante Desjoyeaux: «L'Ingérop Armen Race vient combler un manque en matière de course au large. Les Bretons ont désormais leur"Fastnet Race"!». Un avis que partage Guichard: «Aller à l'occidentale de Sein, c'est magique. Le parcours est splendide, mais, sur la ligne de départ, nous serons là pour gagner pas pour le paysage! Cela va être une belle bagarre». De son côté, Josse tentera de doubler la mise après son succès de l'an dernier: «En 2011, les conditions météo avaient été exceptionnelles lors de notre victoire sur "Gitana 11" et ce sera difficile de battre notre record!». En 50 pieds, six trimarans vont en découdre, dont ceux d'Yves Le Blévec («Actual»), Erwan Leroux («FenêtréA Cardinal»), Loïc Fequet («Maître Jacques») et Lalou Roucayrol («Vers un monde sans sida-Port Médoc»). Toujours sur trois coques, on suivra aussi avec attention la prestation du maxi-trimaran «Sodebo» (32m) dont la barre est confiée à Karine Fauconnier.
Les amateurs à l'honneur
Cette compétition n'est pas seulement réservée aux «stars» de la course au large. Elle est aussi le grand rendez-vous des amateurs, qui représentent le plus gros de la flotte à bord de monocoques IRC (1à 4). Très respectueux, Michel Desjoyeaux résume parfaitement l'esprit qui anime tous ces marins anonymes: «La majeure partie des concurrents de l'Armen Race vient pour voir au-delà de l'horizon, pour faire une navigation de nuit sur une épreuve hauturière où on ne voit plus les copains.»
