Programme sportif 2012
5 mars : mise à l’eau du bateau (l’ex-Foncia 1)
3 – 5 avril : stage au Pôle Finistère Course au Large
avril : navigations en solitaire en atlantique
3 – 6 mai : Grand Prix Guyader
mai-juin : navigations aux Sables d’Olonne
1er – 5 juin : Record SNSM
juillet-août : chantier technique prépa Vendée Globe
1er-2 septembre : Trophée Clairefontaine
septembre-octobre : entrainements au Pôle Finistère Course au Large
10 novembre : Départ du Vendée Globe
Pourquoi ce groupe se lance-t-il dans l'aventure ? Maître coq, c'est 2000 salariés, dont les trois quarts en Vendée, pour vendre de la viande crue, surtout du poulet, et des produits élaborés. « Nous avons connu une croissance intense depuis le rachat par LDC en janvier 2010, indique le directeur, venu de la maison mère à cette époque. Au deuxième semestre 2011, on a vraiment pris conscience que la situation nous permettait de relever le challenge. » La société a décidé de se lancer dans un plan de communication « mûrement réfléchi », de plus de 3,5 millions d'euros sur trois ans. Soit, par an, 0,3 % du chiffre d'affaires, de 400 millions d'euros. « L'objectif est d'accroître notre notoriété. On est à un moment charnière où quelques marques se disputent les rayons, face à la concurrence étrangère très forte et aux marques de distributeurs. Il faut résister. »
La voile représentera l'élément central de ce plan, avec une enveloppe de deux millions d'euros. « Le Vendée-Globe permet de communiquer dans la durée. Ça commence au printemps pour monter en puissance trois semaines avant le départ. Et après, la course dure trois mois ! » Le message ? « Des valeurs communes autour de l'engagement, de la qualité. » En 2013 et 2014, les partenaires visent aussi la transat Jacques Vabres et la Route du Rhum.
Autre atout : fédérer en interne, et entraîner le réseau de 800 éleveurs, dont la moitié en Vendée. Tout ce petit monde pourra visiter le bateau, à quai aux Sables-d'Olonne au printemps. « Actuellement, nous le préparons à Port-la-Forêt avec l'équipe de Michel Desjoyeaux, explique Jérémie Beyou. L'objectif est une mise à l'eau début mars, à Lorient, pour commencer les navigations. »
Au sein d'Arrivée, un comité de pilotage cherchera les meilleures solutions pour faire adhérer le personnel, qui a appris la nouvelle lors des voeux, mercredi soir. « Les visites se feront en famille, avec un casse-croûte offert. Ce seront des moments de convivialité. En plus, certains pourront naviguer avec Jérémie. Reste à trouver la manière de les désigner. » Un skipper enfin soulagé de confirmer sa participation et une nouvelle entreprise vendéenne qui relève un sérieux défi : malgré les difficultés, le mythique Vendée-Globe fait encore largement rêver.