10/11/11 TRANSAT JACQUES VABRE : LES "VIEUX" DE LA FLOTTE SOUS LES PROJECTEURS
10/11/11 TRANSAT JACQUES VABRE : LES "VIEUX" DE LA FLOTTE SOUS LES PROJECTEURS

IMOCA - Les Nordistes auraient-ils finalement raisons? C'est le seul constat possible ce matin. Pendant que certains filent à 17 noeuds, d'autres tournent autour de 12 noeuds de moyenne. Un écart de vitesse qui pourrait bien coûter cher aux sudistes. On pouvait pourtant penser que les bateaux neufs allaient faire parler la poudre, mais il n'en n'est rien, surtout si l'option prise ne semble pas pour le moment la meilleur. Ce matin au classement, sur les 5 bateaux de tête, 2 sont neufs, et 3 éprouvés (on evitera de dire "vieux"). A ce stade de la course, inutile de vous dire que pour ma part, je n'aurais jamais osé penser que Hugo Boss serais toujours en course (En général Thomson n'est pas un tendre, casse, casse et re-casse)... Et bien non, il nous aurons fait mentir. Ce duo Anglo-Hispanique trainent toujours au basque du duo Beyou / Dick qui caracole toujours en tête. Derrière Bureau Vallée s'adjuge sans bruit, une magnifique 3éme place avec l'ex Delta Dore de Jeremy Beyou, bateau lui aussi en mal de navigation et de sponsors depuis le dernier Vendée Globe il y a déjà 3 ans et pourtant ...
Et bien non les "vieux" ne sont pas mort, et sont même au avant poste de la course, choix météo? Oui certes, mais il est quand même temps de dire que ce n'est pas la machine qui font les marins, ils nous le prouvent aujourd'hui une fois de plus encore... Alors Mesdames Messieurs les sponsors, allez y lancez vous, l'IMOCA est encore plein de ressource et plein de skippers prêts à en découdre. Ne dit-on pas "C'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleur soupe?" SKIP
Classement de 8h00 le 10 Novembre 2011 :
#IMOCA : 1.Virbac Paprec 2.Hugo Boss 3.Bureau Vallée 4.Gamesa 5.Banque Populaire 6.Macif 7.Mirabaud
#Multi 50 : 1.Actual 2.Maîtres Jacques
#Class40 : 1.Aquarelle.com 2.ERDF Des pieds et des mains 3.Picoty
François Gabart, MACIF / IMOCA
"On a touché du vent depuis hier après-midi et ca ne fait qu’augmenter en fur et à mesure. On est très content de là où on est – C’est difficile quand on tourne dans les petits airs avec un état de mer pas facile. Le bateau tape beaucoup, il ne faut rien abimer et rester concentré. Il y a plein de chose qu’on peut faire quand le bateau est dans des conditions maniables, avec le pont non submergé. On a pu faire plein de chose pour se préparer à la 2ème partie de la course pour que le bateau soit prêt à dévaler dans les Alizées. On a eu beaucoup de chance car nous n’avons eu aucun changement de voile à effectuer depuis le début de la pétole. On est resté sous Code 0 tout le temps et ça repose ! Sébastien a la forme, on est en tain de monter en puissance de jour en jour – on devient plus complice et on se comprend plus facilement et c’est vraiment agréable. En théorie le décalage est fait, clairement Virbac Paprec 3 et Hugo Boss sont devant et il y a peu de raison qu’ils ne restent pas. Ça reste de la météo et une course et il peut se passer plein de choses. C’est un sport mécanique et la casse est toujours possible. Sur le papier ils sont devant. Nous on continue à faire notre course au taquet et on verra bien ce que la suite de la course nous réserve. "
Eric Drouglazet, Aquarelle.com / CLASS 40
"On est toujours au près, on voudrait lofer de 40° mais on attend la bascule vers la droite pour faire route et envoyer le code 0 et le spi. Ce sont de gros phénomènes donc il faut y aller doucement. On devrait toucher le flux en premier donc continuer à consolider notre avance. On a un matelas assez confortable mais on suit aussi ce qu’il se passe en 60 pieds ; on va arriver plus tard derrière et les alizés seront plus en place et la dorsale devrait être moins difficile à passer. Les bateaux sont un peu fatigués et c’est important d’avoir un matelas d’avance au cas où.. pour faire quelques réparations. Ca cogne toujours un peu mais rien à voir avec ce qu’on a eu ces jours derniers, les bateaux commencent à sécher…ça a été la guerre pendant une semaine et là on commence à être bien, on oublie les moments difficiles. On a hâte de sortir le spi et que ca arrête de cogner."
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