21/10/2011 IMOCA / PAPREC VIRBAC 3, ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE DICK ET JEREMY BEYOU

21/9/11

21/10/2011 IMOCA / PAPREC VIRBAC 3, ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE DICK ET JEREMY BEYOU

Le skipper lorientais de Virbac-Paprec 3 a choisi Jérémie Beyou pour l'épauler sur la Transat Jacques-Vabre. Entretien croisé.

Jean-Pierre, cette transat vous semblez l'apprécier avec déjà deux succès en 2003 et 2005.
La Jacques-Vabre est clairement l'objectif de l'année, même si c'est une course intermédiaire entre deux tours du monde et avant le prochain Vendée Globe. La classe Imoca et les bateaux évoluent en permanence, il est important de ne pas perdre le fil, de toujours travailler pour optimiser le bateau. Et quand vous courez en double, vous avez deux perceptions différentes.

Cette fois vous avez choisi Jérémie Beyou.
Damien Foxall et Loïck Peyron (avec qui il a remporté le tour du monde en double) n'étaient pas disponibles. Lors de la traversée du pot au noir sur la dernière Barcelona World Race, Jérémie s'est imposé assez vite dans ma tête. Ma volonté est aussi d'apprendre au contact des autres, c'est enrichissant de partager avec quelqu'un qui a une sensibilité différente. J'ai toujours essayé de choisir des gros calibres, c'est là qu'on apprend. Et puis Jérémie, en plus d'être un ami, a cette volonté d'intégrer notre sphère, il est aussi impliqué dans un projet Vendée Globe. Et puis je serai plus fort si je m'entraîne avec quelqu'un de plus fort.

Jérémie, l'hommage doit vous faire plaisir ?
Quand Jean-Pierre m'a contacté, cela m'a fait du bien. Cela m'a aussi certainement aidé à mieux appréhender la Solitaire du Figaro cet été (qu'il a remportée). J'étais encore dans l'histoire du Vendée Globe avorté à bord de Banque Populaire, j'étais en train de ruminer. Alors avoir cette perspective m'a éclairé l'horizon. Cela m'a paru évident d'accepter. Comme avec Foncia, je rejoins une structure qui est pérenne avec une grande ouverture d'esprit.

Et puis, Jérémie, cela vous permet de garder un pied dans la classe Imoca, vous qui rêvez aussi d'être au départ du Vendée Globe 2012.
Je ne suis pas dans la démarche de penser à la course d'après, ni de vouloir partir sur un 60 pieds à tout prix. Si j'ai accepté, c'est parce que c'est un super-projet. Depuis mon abandon dans le dernier Vendée Globe, je n'ai jamais eu de lisibilité à plus de six mois, ce n'est pas idéal pour la sérénité. Là, il y a vraiment les moyens de bien travailler. On sent une énergie dans l'équipe.

À bord, l'entente sera primordiale. En mer, Jean-Pierre vous passez pour quelqu'un d'agréable à vivre.
Il faut quand même se supporter durant 30 jours, à chaque fois j'ai bien pris la peine de choisir mon équipier. Il faut que j'ai envie d'aller passer une journée à la pêche avec lui.

Jérémie, vous vous retrouvez dans cette démarche ?
Jean-Pierre confirme l'image que j'avais de lui depuis qu'il y a quatre on s'était préparé côte à côte à Lorient pour le Vendée Globe. L'objectif fixé est très élevé et il sait fédérer. Sur la durée pour qu'une équipe soit performante il faut une locomotive, qui est le skipper. Et Jean-Pierre est comme ça. À bord, il y a une grande simplicité dans les rapports, on est entre gens bien élevés.

Jean-Pierre, à moins de quinze jours du départ, on vous devine heureux et impatient de reprendre la mer.
Il y a l'expérience qui m'aide à aborder les choses de façon plus sereine. Et puis je conçois ce métier comme un sport et il y a une dizaine d'années, quand je fréquentais le monde de l'entreprise, je ne pouvais pas faire du sport tous les jours. J'ai cette chance de faire ce métier, alors oui j'ai le sourire.

A bord, vous resterez le patron ?
On s'est organisé en écurie. En mer, je ne serai décisionnaire que sur la partie sécurité. Ensuite c'est celui qui aura la lucidité la plus claire qui décidera. Tout ce que Jérémie pourra me dire, s'il a des certitudes, je me rangerai à son avis. Comme il dit : on est moins con à deux que tout seul !

Eric HORRENBERGER.  Recueilli par? Ouest-France


21/10/2011 VIDEO ►DESTOPNEWS 42-2011 / EXTREM SAILING SERIES, STAGE IMOCA, TRANSAT 6.50
Au sommaire de cette semaine : A Port La foret pour la préparation finale, A Funchal pour le départ de la 2em etape, Aux Etats Unis pour le Chicago Match race, En Turquie pour l'europeen des Farr40, Et enfin a San Francisco pour la Coupe de l'America, Mais d'abord retour a Almeria pour L'Act 8 des Extreme Sailing Series


20/10/11 VIDEO ►SAILING NEWS / REGATTA N°77 - SAFRAN, BANQUE POP, ESS, VOLVO ET WHITBREAD


Cette semaine Regatta N°77 vous emmène voir la nouvelle quille en titane de safran, sur l'act 8 des Extreme Sailing Series, à bord de l'IMOCA Banque Populaire, écouer l'interview de Franck Cammas à propos de la Volvo Ocean Race et sur la 1ère édition de la Whitbread.

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