18/10/2011 LES NOUVELLES DU FRONT : JACQUES VABRE, AMERICA'S CUP, TROPHEE JULES VERNE

18/10/11

18/10/2011 LES NOUVELLES DU FRONT : JACQUES VABRE, AMERICA'S CUP, TROPHEE JULES VERNE

Pour aujourd'hui, un  petit condensé de l'actualité nautique...
 
►Cap sur Le Havre pour Dominique Wavre et Michèle Paret !
Dominique Wavre et Michèle Paret ont largué les amarres à l’aube ce matin, et mis le cap sur le Havre, qu’ils devraient atteindre vendredi matin au plus tard. Le départ de la Transat Jacques Vabre aura lieu dans très exactement 12 jours, le 30 octobre ! Treize concurrents sont inscrits dans la classe IMOCA, où la concurrence s’annonce féroce.

►La jacques vabre promet aussi d'être belle en Class 40
A 10 jours du coup d'envoi de la 10e édition de la Transat Jacques Vabre, les 14 duos engagés en Class40 sur cette longue transat de 4730 milles (8800 km) entre Le Havre et Puerto Limon au Costa Rica se préparent à une jolie bagarre océanique. En effet, ces derniers mois, les performances des bateaux et des équipages ont encore monté d'un cran en Class40 et les courses sont de plus en plus disputées...
 
Plus ça va et plus ça joue serré en Class40 ! Pour preuve les derniers résultats de cette saison 2011 :

- 25 secondes d'écart entre Bureau Veritas (Le Diraison/Barnaud) et Aquarelle.com (Bestaven/Bouvet) sur les Sables-Horta-Les Sables, et une arrivée époustouflante sur la seconde étape entre Groupe Picoty (Fournier/Criquioche) et Bureau Veritas ;
 
- les 6 premiers de la Rolex Fastnet Race arrivés en 7 minutes seulement (et en 3 minutes pour les 3 premiers) à la faveur d'Initiatives-Alex Olivier (de Lamotte) ;
 
- sur la Transatlantic Race, après plus de 15 jours de course, seules 29 petites minutes séparent Concise 2 (en équipage) du « Dragon » de Mickael Hennessy (en double) ;
- et aujourd'hui, dans l'hémisphère Sud, après plus de trois semaines de course, les deux leaders de la Global Ocean Race, Campagne de France (Mabire/Merron) et BSL (Field/Field) se tiennent depuis le début à vingt, quarante milles d'écart (surtout en latéral d'ailleurs)...

Cessna Citation - Conrad Colman and Hugo Ramón   Global Ocean Race 2011-12

« Cette tendance à l'homogénéité est vraie pour toutes les classes mais, en Class40, le phénomène est nouveau et révélateur du travail réalisé par les skippers : ceux qui briguent les meilleures places travaillent désormais sérieusement le dossier avant de s'engager dans une course. La tête de flotte est de plus en plus compacte et les épreuves sont de plus en plus intéressantes. Mais il reste encore parfois de gros écarts entre les premiers et les derniers du fait de la différence des profils des coureurs de Class40, c'est ce qui fait aussi son charme ! », observe Bruno Jourdren, impliqué dans la Class40 depuis plusieurs années. [source http://www.espacedatapresse.com]
 
►America’s Cup World Series: Energy Team début des entrainements à Quiberon
Toute l'équipe navigante d'Energy Team est d'attaque depuis hier pour une semaine d'entraînement et de recrutement en baie de Quiberon. Yann Guichard - qui a sauté dans un avion après sa brillante victoire en Extreme 40 hier en Espagne - est un des principaux animateurs de cette session d'entraînements aux côtés de Loïck Peyron.

L'AC45 Energy Team étant déjà en route vers San Diego, c'est à bord de catamarans monotypes de 25 pieds, que la dizaine de navigants sélectionnés va ainsi enchaîner les séries de régates en match-race, dans les mêmes configurations que ceux pratiqués sur les AC World Series. Au menu de ce programme d'entraînement organisé par Yann Guichard et Thierry Poirey (enseignant à l'ENV), on trouvera donc du travail spécifique sur le cercling, les départs, les situations de blocage, mais aussi l'utilisation des nouvelles règles propres aux AC45, comme les départs au reaching ou la contrainte des limites latérales. Marc Bouët, entraîneur de l'équipe de France de Match-Racing, sera également présent demain mardi, pour apporter son précieux concours sur l'aspect théorique.
 
Yann Guichard est un homme bien organisé. Hier dimanche à bord de l'Extreme 40 Alinghi, celui qui sera à la barre d'Energy Team pour les World Series de San Diego (USA) remportait l'étape d'Almeria (Espagne) avec une des plus confortables avances enregistrées sur ce circuit. Quelques heures plus tard, ce lundi matin à 9h, il était d'attaque à l'Ecole Nationale de Voile de Saint-Pierre Quiberon pour le briefing d'Energy Team. Toute cette semaine en effet, la célèbre baie française, connue pour ses effets de site et bien protégée des grosses houles de l'Atlantique, accueillera les navigants de l'équipe française emmenée par Bruno et Loïck Peyron.

L'idée de cette semaine à l'ENV est évidemment de parfaire l'expérience de l'équipe navigante connue, mais aussi de repérer de nouveaux talents : "des match-racers qui naviguent en monocoque mais connaissent bien le multi", expliquait Bruno Peyron pour qui : "il y a aujourd'hui de la place au sein d'Energy Team pour des jeunes à haut potentiel". Pour ces jeunes talents, le rêve de participer à la 34e America's Cup se joue peut-être cette semaine en baie de Quiberon.

►Trophée Jules Verne / Dernier Test au Large avant le Standby
ette semaine, Loïck Peyron et son équipage du maxi-trimaran «Banque Populaire V» ont effectué une ultime navigation au large avant de se mettre en stand-by pour partir à la conquête du Trophée Jules-Verne. «Nous sommes allés chercher du vent le long des côtes espagnoles, car ce dernier se fait rare en ce moment en Bretagne. Nous étions «guidés» par Juan Vila pour aller trouver un flux d'est nous permettant d'être au-dessus des 30-35 noeuds de vitesse, sous différentes configurations de voilures et de manoeuvres et ainsi de tester ce que nous voulions. Nous avons également profité de cette navigation au large pour valider nos manoeuvres "d'homme à la mer"», en lançant une bouée par-dessus bord. La conclusion est que l'équipage est parfaitement rodé. C'était une très bonne dernière navigation au large, tous ensemble», expliquait Loïck Peyron, à son retour à Lorient vendredi matin. Le maxi «Banque Populaire V» devrait rester à quai, jusqu'à ce que l'équipage le convoie vers Brest. Désormais, Juan Vila (navigateur embarqué) et Marcel van Triest (routeur à terre) scrutent avec minutie les fichiers météo. [Source Le Télégramme]

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