09/09/2011 IMOCA : LE VENDEE GLOBE ENSABLE DANS LA CRISE

12/9/11

09/09/2011 IMOCA : LE VENDEE GLOBE ENSABLE DANS LA CRISE
Et le navigateur peine depuis à monter un nouveau projet et ne se donne que 20% de chance d'être au départ en novembre 2012. " Même si c'est un peu comme les soldes, au niveau des bateaux en ce moment avec le peu d'engagés, l'enveloppe globale tourne autour de 2,5 millions d'euros. L'idéal ce serait de trouver un chef d'entreprise qui veut vivre une aventure, une histoire d'homme. Mais le temps presse. "

"Pas besoin d'avoir un gros budget pour sponsoriser un bateau"

Une histoire d'homme, mais pas forcément une histoire de marin. Christophe Chabot, PDG d'Akena Vérandas, s'est lancé dans l'aventure en 2004, avec ses 25 millions de chiffre d'affaires de l'époque. " Je ne connaissais rien à la voile, mais le concept de la course est simple. Un homme sur un bateau faisant le Tour du monde. En termes de valeurs, de courage, ça parle tout de suite. " Et pour une entreprise dont le business est de vendre en direct aux particuliers, communiquer sur ces valeurs est un formidable vecteur de confiance. " Pas besoin d'avoir un gros budget pour sponsoriser un bateau. En 2004 on réfléchissait à se payer un spot de publicité. Pour le même prix (NDLR : environ 1,5 % du chiffre d'affaires), on a accompagné un skipper sur l'année. "

Aujourd'hui, Akéna est toujours présent. Et inscrit même sa politique de sponsoring dans la durée. " J'avoue qu'au début, avoir un bateau à son nom s'était un peu surdimensionné par rapport à la taille de l'entreprise. Depuis nous sommes propriétaires du bateau et nous avons porté notre budget annuel à un million d'euros ", souligne Christophe Chabot. Avec un groupe qui a triplé ses effectifs (700 personnes en 2010) depuis 2004, l'entreprise a pris de l'envergure dans son business. " C'est un formidable outil de communication interne et de fidélisation des salariés. C'est d'ailleurs le CE qui nous presse pour continuer l'aventure. " Un échange gagnant-gagnant, entre une PME qui veut grandir, et un marin qui rêve de liberté.

Alors que la plus grande course en solitaire à la voile ne part que dans 14 mois des Sables d'Olonne, plus d'une dizaine de skippers sont toujours à la recherche d'entreprises sponsors. La crise économique risque de laisser sur le quai des pointures mondiales de la voile. SOURCE Par Sébastien Pommier pour LEntreprise.com, publié le  

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