Le télégramme.com Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron sont de retour en Méditerranée et ont entamé le sprint final de leur tour du monde. Hier matin à 3h35 (heure française), Virbac-Paprec 3 a passé le détroit de Gibraltar, à la longitude de Tarifa, après 90 jours 13h35' de course. Dick et Peyron ont mis 28 jours 15h 15' pour remonter l'océan Atlantique depuis le Cap Horn. Avant de s'engouffrer dans le goulet qui marque la frontière entre les deux mers, le monocoque bleu a littéralement rasé la côte marocaine.
La nuit n'a pas été de tout repos avec un fort vent de face dans le détroit à l'image des conditions éprouvantes rencontrées depuis plusieurs jours. «Cette fin de course, c'est un peu le calvaire. Ça tape depuis trois jours sans discontinuer. Je crois qu'avec Loïck, on n'a jamais fait autant de près d'affilée de notre vie. Quand on va arriver, on aura été au louvoyage pendant 15 jours sans choquer la moindre écoute. C'est un peu douloureux», expliquait Jean-Pierre Dick, pas totalement serein. Ce sont les derniers efforts à accomplir avant une seconde victoire qui se profile pour le Niçois basé à Lorient. Hier à 16h, le duo Martinez -Fernandez (Mapfre) avait 270 milles de retard sur les leaders pointés à 420 milles de l'arrivée. Cette menace du duo espagnol s'est éloignée et la route est dégagée, à défaut d'être amusante: du près jusqu'au cap de Gata (Almeria) puis un vent mollissant et variable pendant les 175 derniers milles, des Baléares à Barcelone. Dick et Peyron sont attendus à Barcelone dans la journée de lundi.
MAPFRE vient de couper la longitude de Tarifa, porte d’entrée en Méditerranée. Iker Martinez et Xabi Fernandez sont les deuxièmes à retrouver les eaux de la grande bleue, 30 heures après Virbac-Paprec 3. Ils ont passé le détroit de Gibraltar (5°37W) à 7h40 TU ce matin et auront mis 29 jours et 17 heures pour remonter l’océan Atlantique depuis le Cap Horn.
MAPFRE occupe la deuxième place de la Barcelona World Race depuis le 26 janvier au matin, peu après le démâtage de Foncia en Atlantique Sud, à quelques milles du Cap de Bonne Espérance. Iker et Xabi ont gagné ce ticket sur le podium provisoire grâce notamment à leur excellente négociation de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Mais aussi à la sueur de leur front. Les deux champions olympiques basques ne se sont jamais départis de leur mental de gagnants. Ils n’ont cessé de pousser la machine, ont énormément barré et se sont en donnés à fond pour rester en pole position. Les voici à presque 500 milles de Barcelone.
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