08/03/11 BARCELONA WORLD RACE : VISIO CONFERENCE SPECIALE ENTRE BILOU ET NEUTROGENA !!

8/3/11

08/03/11 BARCELONA WORLD RACE : VISIO CONFERENCE SPECIALE ENTRE BILOU ET NEUTROGENA !!
Roland Jourdain, Véolia : « Salut à Barcelone, Ils sont gâtés, Neutrogena, de passer le Cap Horn avec Sodebo, car ce sont de rares moments dans la vie ça ! Très franchement, depuis le départ je suis fier de Neutrogena et particulièrement avec tout ce qu’ils ont fait dans le Sud car on savait que ce bateau n’était plus le meilleur sprinter, mais ils l’ont mené de manière régulière toujours avec une bonne vitesse. Et avant de tourner à gauche sur ce parcours, avec l’équipe on a une émotion spéciale et moi particulièrement sachant que la délivrance après le virage à gauche c’est tellement bon, on l’attend tellement donc je suis heureux pour eux, heureux pour le bateau… Très fier !
Ça va être le 3e ou 4e passage du Cap Horn pour ce bateau et il a quelques milles sous la carène et il est en train de montrer dans la Barcelona World Race qu’il sera encore dans le match pour le Vendée Globe prochain !
 
Même s’il s’agit du même parcours, toutes les courses sont différentes à chaque fois et la compétition est très âpre même si on voit des distances entre les bateaux, le rythme est très très fort, c’est un rythme de sprint. Ce que j’apprécie depuis le départ c’est le nombre de bateaux qui est en augmentation depuis la première édition et qui prouve le succès de l’épreuve et on doit déjà avoir hâte d’envisager la suivante !
Les conditions qu’ils ont vécues dans le Pacifique ont vraiment été musclées et j’ai une pensée spéciale pour Kito et Seb dans l’actualité du moment, car ce n’est pas drôle. Le fameux cyclone Atu a donné de la virilité à tout le programme et les derniers jours passés, les conditions ont dû être sacrément dures au niveau mer. Mais ça reste un tour du monde avec la météo que l’on connaît dans ces endroits là.
Concernant le match MAPFRE et Virbac-Paprec 3, c’est passionnant et il y en a eu d’autres depuis le début, car Estrella Damm est dans le match aussi et ce duel avec Foncia… Il y a eu des rebondissements à chaque fois ! L’un des plus beaux succès c’est l’internationalisation de cette classe puisque l’équipage de MAPFRE, spécialiste du dériveur et médaillé olympique…  montrent qu’en course au large, ils sont complètement dans le coup dès leur premier projet et, pour le coup, je suis particulièrement heureux pour toute l’Espagne et l’organisation de la Barcelona World Race. C’est prometteur pour l’avenir, car nous avons de beaux champions sur les bateaux, c’est super !

On a encore plusieurs matchs jusqu’au bout puisqu’il y a encore l’anticyclone de Sainte Hélène, le Pot Au Noir et la remontée qui n’est pas forcément simple et tout reste à jouer entre Gibraltar et l’arrivée… Donc le suspens ne fait que commencer !

Les passages du Cap Horn, j’en ai vécu des divers et variés. Le premier, c’était en 1985 lors de la Whitbread avec 30 nœuds de vents dans le nez, de nuit, donc je n’ai rien vu, j’étais rincé, mais ça m’a donné envie de revenir. Le deuxième, c’était un merveilleux Cap Horn de petit temps, la seule petite tâche dans le paysage c’était le paquebot de touristes que j’ai rencontré avant d’arriver donc il y avait une petite frustration pour quelqu’un qui naviguait depuis 2 mois en solitaire. La dernière fois, c’était un vrai joli Cap Horn avec un temps gris et du vent… Mais bon à chaque fois c’est différent et à chaque fois c’est bien ! »
Echanges entre Ryan Braymaier, Boris Herrmann et Roland Jourdain :
Ryan Breymaier : « Nous sommes deux ici. Nous avons juste vu passé Sodebo, lui un peu plus vite que nous. Nous étions à une moins d’une longueur de bateau. »
Roland Jourdain : «Vous êtes trop fort for a first Cap Horn !  »
RB : « Il y a un ciel gris, mais pas très mauvais. Il y a un peu de bleu dans le ciel. Nous sommes en train de passer le rocher en ce moment ! c’est excellent ! 
La mer s’est raplatie et le vent a beaucoup molli. On est à 11 nœuds avec du vent frais et un peu de houle pour l’instant. C’est assez bon. Nous avons un problème avec les vérins de quille. Dans un vérin nous avons des joints à moitié cassés. Nous n’utilisons donc qu’un seul vérin par rapport à la base de quille. C’est difficile d’être à 100 % tout le temps. Nous avons besoin de réduire l’angle de quille si les conditions ne sont pas bonnes donc nous allons à 70 % des possibilités du bateau pour protéger les vérins. Ces derniers 4 à 5 jours, nous avons beaucoup bricolé sur la quille. Et pour l’instant elle est dans le meilleur état possible sans que nous ayons dû nous arrêter. Là maintenant, nous laissons la quille comme elle est, et nous allons bien surveiller que cela n’empire pas plus tard pour que nous puissions finir la course. »
 
RJ : « Ça va Boris ? »
Boris Herrmann : « Ça va très bien. Nous avons passé un moment très excitant avec ce passage du cap Horn. Je ne pensais pas être si proche. On est à 200 m du rocher. Thomas Coville est passé à une longueur de nous il y a 15 minutes et nous avons pu nous dire bonjour. C’est fantastique. Vraiment. »
RJ : « C’est super ! Écoute, on est heureux pour vous et vous faites une très belle course ! Merci les gars, c’est chouette ! Bravo Boris ! »
BH : « Merci Bilou et merci à tout le monde. Un peu moins de 6000 milles à Barcelone. Super sympa votre affiche. Merci.»
RJ : « On a suivi de près ces petits soucis. Ce sont des choses qui n’arrivent jamais... sauf quand ça arrive. C’est sous contrôle, car comme Ryan et Boris le disent, il y a deux vérins qui chacun peuvent supporter chacun la charge en cas de problèmes. Ryan et Boris doivent naviguer en prudence. Ce sont les chocs dans les vagues et c’est pour ça qu’ils naviguent avec la quille dans l’axe. Je suis confiant et comme tout ça va se finir dans du petit temps avec la quille dans l’axe, ils vont passer. 
Encore bravo ! »

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