21/02/2011 BARCELONA WORLD RACE : DU CHANGEMENT DANS LE CLASSEMENT !

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21/02/2011 BARCELONA WORLD RACE : DU CHANGEMENT DANS LE CLASSEMENT !
J+52. 16h00. Avec l'arrêt au stand d'Estrella Damm et de Groupe Bel, Renault est désormais troisième de la Barcelona World Race, suivi par Neutrogena et par Mirabaud. Les skippers de Renault, Pachi Rivero et Antonio Piris, sur l'ancien bateau de Loïck Peyron (ex Gitana Eighty) sont entrés dans le Pacifique cet après-midi et donnent la chasse aux deux solides leaders de la Barcelona World Race. Virbac-Paprec 3 ouvre la voie vers le Cap Horn sous la menace directe de Mapfré.

Loïck Peyron à la vacation officielle ce midi
« Depuis le départ de Nouvelle-Zélande, Mapfré est mieux loti que nous. Il va l'être encore au moins 24h. Virbac-Paprec 3 est en avance, avec un système anticycl! onique devant nous. Plus nous nous en approchons, moins nous avons de vent. C'est une logique implacable ! L'écart va donc se réduire les prochains jours jusqu'à temps que nous passions cet anticyclone. Et là, les choses vont s'inverser car nous devrions toucher du vent avant eux.
 

De sérieux clients
Je ne les connaissais pas bien avant le départ mais depuis Barcelone j'ai appris à les observer. Ils font partie des meilleurs, ils ont une expérience commune et complémentaire. Ce sont de très sérieux clients, sur un bateau non moins sérieux. Nous ne les avons jamais pris à la légère et ils ne sont pas loin derrière. Ce n'est pas pour rien. D'avoir nos amis ibères proches de nous, ça nous motive.

Retour sur le pit stop
Nous sommes repartis frais et dispo, les bonshommes et le bateau en parfait état. C'est un luxe incroyable de pouvoir s'arrêter 48h même si on aurait bien aimé ne pas le faire. Quitte à le faire, ! on l'a bien fait. On a fait une sortie de Wellington en pleine nuit so us la lune qui était magnifique avec pas mal de vent. On a pris 25 nœuds avec grand-voile haute et gennaker, c'était un peu chaud. Et ensuite, nous avons eu de la pétole pendant des heures. Nous sommes donc vite rentrés dans la course, rythme qui ne nous a pas quittés d'ailleurs. »

Classement à 15h
1. Virbac-Paprec 3 à 10 763 milles de l'arrivée, 2. MAPFRE à 98 milles du leader, 3. Renault à 736 milles du leader

Groupe Bel foule la terre Néo-Zélandaise
  Kito de Pavant : « C’est un peu difficile de s’arrêter car nous sommes encore en course. Nous avons choisi de faire escale pour réparer nos voiles qui sont très importantes pour la suite de la course. C’est douloureux mais nous avons le plaisir de retrouver l’équipe et on va se ressourcer avant de repartir. Nous allons assumer notre décision jusqu’au bout. Estrella Damm est passé devant ce matin mais nous sommes arrivés ensemble. C’est curieux d’arriver à une minute l’un de l’autre, nous devrions donc repartir ensemble. Nous allons continuer la bataille des bateaux rouges ! Psychologiquement, c’est compliqué, car la course continue pendant que nous sommes à terre mais ça va nous motiver ! Toute l’équipe travaille déjà sur le bateau. La priorité, c’est la réparation des voiles qui sont parties en voitures jusqu’à l’aéroport, direction Auckland avec Yann Regniaud (voilier North Sails venu de France) qui gère les opérations. L’objectif est de revenir dans moins de 48h !
C’est une sacrée logistique. Nous allons bricoler une bonne partie de la journée sur le bateau puis aller prendre notre première douche depuis 50 jours ! Nous sommes moins pressés d’aller dormir car nous ne sommes pas vraiment en dette de sommeil finalement. L’important est d’organiser l’escale techniquement et après on va essayer d’oublier un peu le bateau. Depuis Gibraltar, nous avons vu une île près des Canaries mais sinon pas d’autres terres. Hier, au cap Farewell, c’était magique ! Le paysage était vraiment grandiose. Je remercie tout ceux qui nous soutiennent et qui nous envoient tous ces messages ! » 
 
Seb Audigane : « S’arrêter est un mal nécessaire car nous allons repartir avec tous les atouts de Groupe Bel, c’est l’essentiel ! Le gennaker nous a vraiment manqué, notamment dans l’Océan Indien, nous étions frustrés de ne pas avoir la bonne toile. Cette escale est très importante pour la suite de ce tour du monde en termes de performance, nous allons retourner en course à 100% voire 120 % ! Pour le moment, j’ai surtout envie de repartir. Prendre une bonne douche va faire du bien. Je ne sais pas si nous allons réussir à dormir car nous sommes calés sur nos rythmes de quarts. La Nouvelle-Zélande, j’y passe toujours dans des conditions particulières. La dernière fois c’était en 2008 après notre chavirage à bord de Groupama 3 lors du Trophée Jules Verne. Je me souviens que nous étions tous heureux d’atterrir ici. C’est un pays accueillant, les gens sont vraiment très sympathiques ! Un pays de marins où la population navigue beaucoup. J’espère y revenir en vacances la prochaine fois ! »

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