08/02/11 BARCELONA WORLD RACE : NEUTROGENA A LA POURSUITE DU MIRABAUD!

8/2/11

08/02/11 BARCELONA WORLD RACE : NEUTROGENA A LA POURSUITE DU MIRABAUD!
Des jours que cela dur ... la bataille fait rage entre Neutrogena et Mirabaud qui s'accroche devant Ryan et Boris qui ne cesse de porter des assauts au bateau blanc et bleu! qui aura le fin mots de l'histoire?

Ryan ce matin par mail : Nous avons passé une bonne nuit sur Neutrogena. Vent un peu plus Nord et plus fort que prévu. Nous en avons profité avec des petites voiles plates pour une nuit tranquille à vitesse maximum. Au début de la nuit sous génois et grand-voile haute, puis au milieu de la nuit 2 ris et solent, pour revenir en ce moment à grand-voile haute et génois, avec une vitesse moyenne de 17 nds depuis 19 h. Tout va bien à bord, Boris et moi on commence à être bon au niveau fatigue, et en regardant devant, après "Amsterdam Est", nous avons une petite semaine de brise de NW pour tout faire sécher. Nous avons beaucoup appris cette semaine, et nous sommes prêts pour la prochaine. J'espère que nos amis sur Mirabaud sont suffisamment fatigués avec notre poursuite!
 
Dominique Wavre toujours aussi heureux en mer! © Mirabaud

Et de deux… Sur la route des trois caps, Leeuwin vient, après Bonne Espérance, se profiler dans le sillage du leader. La fin de l’océan Indien, symbolisée par le sud de la Tasmanie, se profile petit à petit dans les étraves. L’entrée dans l’océan Pacifique risque d’être complexe. Les modèles météorologiques se contredisent et les jours à venir devraient rompre avec le train-train des derniers jours. En attendant, chaque équipage en profite pour recouvrer des forces et se forger un moral tout neuf sur un bateau révisé de fond en comble.
 
  Virbac-Paprec 3 au ralenti… Treize nœuds de moyenne reste encore une vitesse honorable, mais comparée à celle des poursuivants du leader, elle marque un coup d’arrêt à l’envolée du dernier-né de Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron. Le groupe des trois poursuivants, MAPFRE, Estrella Damm et Groupe Bel pointe maintenant à moins de 700 milles et ne semble pas près d’abdiquer. Devant eux se profile la mer de Tasman, réputée comme étant une des régions de ce tour du monde les plus sensibles aux aléas météorologiques. La rencontre des vents d’origine polaire avec les masses d’air surchauffées du continent australien est propice à de brusques variations climatiques, difficiles à prévoir avec certitude. Ainsi, de toute évidence, les modèles dont disposaient les deux navigateurs de Virbac-Paprec 3 différaient sensiblement des prévisions de la direction de course. Dans un cas, les hommes de tête risquaient de devoir rallonger sensiblement leur route, dans l’autre, c’est une voie triomphale qui leur était promise jusqu’au détroit de Cook. Au sein du groupe des trois, Estrella Damm continue de jouer son rôle de trublion.
Alex Pella et Pepe Ribes ne sont plus qu’à moins de trente milles de MAPFRE et se verraient bien endosser le costume de dauphin. Trois cents milles derrière ce trio, Pachi Ribero et Tonio Piris continuent de mener leur Renault Z.E à un rythme d’autant plus prometteur qu’il n’est jamais facile, quand on ne dispose pas d’un lièvre, de caler sa vitesse en conséquence.

Pas de deux
Disposer d’un étalon de référence est en effet la meilleure garantie que l’on est bien dans le rythme. A ce petit jeu, les tandems de Mirabaud et Neutrogena semblent avoir bien intégré les règles. Le jeune tandem Ryan Breymaier – Boris Hermann revient régulièrement sur les talons de Michèle Paret et Dominique Wavre jusqu’à ce que le couple enclenche la vitesse supérieure et creuse à nouveau l’écart. Chacun régule sa vitesse sur les performances de l’autre et par effet d’entraînement, continue d’optimiser sa route… C’est peut-être le même sort qui attend Dee Caffari et Anna Corbella qui voient poindre dans leur tableau arrière l’étrave d’Hugo Boss. A moins que Wouter Verbraak et Andy Meiklejohn, au mépris de tous les codes de galanterie, ne décident de continuer de cravacher une machine dont ils maîtrisent chaque jour de mieux en mieux le mode d’emploi. Plus à l’arrière, on est loin de ces considérations. Pour les trois bateaux qui ferment la marche, il s’agit de se préparer au coup de vent qui s’annonce et qui promet d’être brutal. Vents forts, mer creuse et croisée, il va s’agir de faire le dos rond pendant quelques heures.
Grand carénage
Alors que la flotte commence à voir le bout de l’océan Indien, les tandems ont profité des quelques jours de répit pour remettre bateaux comme équipage en ordre de marche. Toilette même succincte, rasage ou shampooing selon les individus, nettoyage du bateau de fond en comble, « les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse* »… C’est aussi l’occasion de raccommoder les maux du bateau : réparations de voile à bord d’Estrella Damm, intervention sur le vérin de quille à bord de Groupe Bel, travaux divers mentionnés sur d’autres bateaux : les navigateurs jettent parfois un voile pudique sur leurs petites misères dès lors qu’ils pourraient donner prise à la concurrence. C’est enfin l’occasion de se reposer, de se conforter dans le rythme de la course… Après bientôt quarante jours de mer, les équipiers manifestent plutôt une bonne forme : la navigation en double est manifestement moins génératrice de stress que le solitaire, de même que ne pas avoir à jouer à la roulette russe au contact des icebergs. Les navigateurs de la Barcelona World Race sont d’attaque avant d’entrer dans le Pacifique.
 
@borde central Lecheria Asturiana

 

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