31/01/11 BARCELONA WORLD RACE : JEAN LE CAM NOUS OFFRE SES IMPRESSIONS SUR LA COURSE

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31/01/11 BARCELONA WORLD RACE : JEAN LE CAM NOUS OFFRE SES IMPRESSIONS SUR LA COURSE
www.jeanlecam.fr  Lundi 31 janvier 2011"JE SALUE LE COURAGE DU DIRECTEUR DE COURSE"
Tout en travaillant avec ardeur et efficacité au rapatriement du monocoque Président vers l'Europe, Jean Le Cam demeure un observateur avisé et passionné de la Barcelona World Race. La semaine écoulée a fourni son lot d'événements importants, à commencer par l'abandon de son ami Michel Desjoyeaux, contraint avec son co-skipper François Gabart à jeter l'éponge suite à une avarie sur le mât de son Foncia. Côté course, la lente remontée des glaces au coeur de l'Océan Indien a obligé le directeur de course Denis Horeau à remonter la position des portes destinées à préserver la route des navigateurs loin des zones à risque. Un élément qui, aux dires de maître Jean, est loin d'avoir une influence négative sur le déroulement sportif de la compétition.
  "Pas plus Michel Desjoyeaux que moi-même n'avons à ce jour d'explication quant à nos avaries respectives" explique d'emblée Jean Le Cam ; "Le mât de Président est tombé dans des conditions de navigation maîtrisées, et la tête de mât de Foncia s'est cassée sans que le mode de navigation du bateau n'ait été en aucune manière altérée. Ce sont de regrettables fortunes de mer."  Jean constate par ailleurs, avec un sourire amusé, que "le professeur", ainsi qu'on surnomme affectueusement et respectueusement Michel Desjoyeaux, a refait avant son abandon le même coup tactique qui lui avait si bien réussi lors du dernier Vendée Globe ; "Il a suivi un scénario somme toute assez classique, en restant bien à l'ouest le long des côtes Brésiliennes. C'était bien joué, lui permettant de provoquer une première cassure intéressante avec le reste de la flotte." Jean Le Cam ne peut à présent que regretter, d'un point de vue affectif mais aussi sportif que le superbe duel engagé entre Foncia et Virbac Paprec 3 de Peyron et Dick ait ainsi tourné court.
"Les performances de ces deux voiliers au dessin similaire mais aux options de gréement différentes permettaient d'enregistrer nombre d'enseignements fort utiles ; le rythme tenu par ces unités récentes était impressionnant, avec cette capacité à tenir de hautes vitesses, 20 noeuds et plus durant des heures. Cette confrontation n 'ira pas au bout et c'est dommage humainement, mais aussi sportivement et technologiquement."

Immergé au plus près de la culture nautique espagnole depuis son association de plus en plus amicale avec Bruno Garcia, Jean jette un regard plein d'admiration et de respect sur les navigateurs Ibériques encore en lice ; "Les gars de Mapfre, Iker Martinez et Xabi Fernadez sont impressionnants. Nouveaux venus dans cet exercice de la voile hauturière en équipage réduit, ils tiennent un rythme d'enfer et naviguent au plus juste. Mêmes compliments pour l'équipage d'Estrella Damm, Alex Pella et Pepe Ribes. Ce sont des bateaux que j'observe avec intérêt, sans oublier Pachi Rivero et Toño Piris qui tirent la quintessence de leur Renault ZE."

La direction de course et Denis Horeau ont annoncé cette semaine une importante modification du parcours, avec le repositionnement de deux portes dans l'océan Indien. Jean Le Cam, très attaché aux questions de sécurité, se félicite d'une mesure qui empêche les coureurs de prendre trop de risques au contact des glaces. Il constate aussi que le positionnement de ces "piquets de slalom" au coeur de l'Indien, combiné avec le mouvement complexe des systèmes météo en cette partie du globe, complique le jeu à l'envie, et ajoute un regain d'intérêt à la course. "En cela, je salue le courage du directeur de course...."

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