30/01/11 BARCELONA WORLD RACE : PAS COMME UN DIMANCHE A BORD DE NEUTROGENA

30/1/11

30/01/11 BARCELONA WORLD RACE : PAS COMME UN DIMANCHE A BORD DE NEUTROGENA
On l'aime cet équipage Américano-Germanique. Ryan et Boris nous offre a chaque fois des descriptions pleines d'évasions, tournées dans un français tout à eux qu'ils parlent avec brio et qui donne toute la dimension de ce qui se passe dans leurs têtes. On apprécie ce langage stylistique qui nous emmène du côté de l'Everest et du Grand canyon pour définir les rondeurs majestueuses de la houle du grand Sud ... Neutrogena a réussi à distancer le seul duo féminin sur cette course GAES. Les voilà désormais à la chasse "au Mirabaud" qui pointe 60 miles devant, et qui livrent tout deux une belle empoignade depuis plusieurs jours... Go Go Neutrogena !
  Nous sommes passés à travers le front hier midi. C’était assez facile : le vent a tourné au Sud et la brise a chuté presque instantanément de 25 à 15 nœuds. Nous avons navigué jusqu’au matin avec une belle brise. La vie est simple surtout jusqu’à la prochaine porte alors que les routages nous donnent des vents propres. Nous nous sommes mis dans la liste de réparation après la longue chevauchée dans la dépression. Hier soir nous étions tous les deux fatigués de cette longue journée et prêts à continuer dans ces conditions faciles. Mais soudain cela est arrivé : je n’ai jamais vu autant vu de vagues dans autant de direction à la fois. Elles venaient du quart arrière, de derrière et parfois de travers devant qui nous éjecter à 90° de notre route.
Une mer si chaotique est incroyable à voir. Partout autour de vous vous pouvez voir une vague aussi haute que l’Everest et deux secondes après un trou dans l’eau comme un grand canyon.
C’est terrible pour la vitesse du bateau. Comme vous avez assez de surface de voile pour aller vite, lorsque vous enfournez dans le grand canyon, le choc est très costaud pour le bateau. Et lorsque vous accélérez dans une face verticale de l’Everest, vous êtes plus ou moins sous contrôle alors que le pilote essaye de suivre rapidement le changement de vent apparent et vous fait osciller de 20° de chaque côté de votre cap. Nous avons donc réduit la toile pour éviter de trop enfourner. Le sacrifice en terme de vitesse est acceptable et nous essayons de barrer à un angle qui nous permet de naviguer dans un angle de vent apparent constant. Heureusement, cet angle est l’un des plus rapides et nous atteignons les 20 nœuds quand le bateau accélère !
Voici notre quotidien dans les Mers du Sud avec ses rondeurs majestueuses et ses lignes bien formées de houle géante.

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