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La nuit dernière a confirmé que les équipages mettaient du charbon pour descendre le plus rapidement possible vers le Pot au Noir : les Espagnols Iker Martinez et Xabi Fernandez (Mapfre) ont d’ailleurs réalisé la meilleure moyenne avec 424 milles en 24 heures, soit plus de 17,6 nœuds de moyenne en une journée !
Mais ce rythme élevé a aussi des conséquences : Président a démâté lundi soir au large de l’archipel du Cap-Vert et Bruno Garcia et Jean Le Cam font route au moteur vers San Antao qu’ils devraient rallier en fin d’après-midi. Les deux hommes n’ont pas été blessés mais c’est un sérieux concurrent de la Barcelona World Race qui jette l’éponge… Pour les autres voiliers, les alizés sont toujours aussi puissants même si le ralentissement commence à se faire sentir par devant.
Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron (Virbac-Paprec 3) en ont profité pour augmenter légèrement leur avance sur leurs dauphins, Michel Desjoyeaux et François Gabart (Foncia) avec 68 milles d’écart.Mais côté trajectoire, toute la tête de la flotte suit le même cap pour une entrée dans le Pot au Noir autour du 29°W. Leurs poursuivants maintiennent aussi le rythme au point d’avoir grappillé quelques milles dans la nuit, à l’exception de Boris Hermann et Ryan Breymaier (Neutrogena) qui avaient choisi de traverser l’archipel du Cap-Vert : en passant entre les îles d San Antao et de San Vincente, l’équipage s’est fait légèrement décroché. Un bon renseignement pour Pachi Rivero et Antonio Piris (Renault ZE) qui suivent la même trace avec 200 milles de décalage.
Enfin pour la queue de la flotte, la situation est rendue plus difficile par leur option africaine : ils doivent gagner dans l’Ouest avant l’archipel quand les alizés sont encore soutenus. Les empannages se succèdent donc au large du cap Blanco et le rendement en terme de progression vers le but, a donc pris du plomb dans l’aile… Les écarts augmentent encore alors que les leaders vont atteindre le Pot au Noir dans cette journée de mardi. photo BWR Mapfre
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