09/01/11 BARCELONA WORLD RACE : ALIZEES ET "CAPO VERDE" AU PROGRAMME

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09/01/11 BARCELONA WORLD RACE : ALIZEES ET "CAPO VERDE" AU PROGRAMME
 
Le top 4 de la Barcelona World Race file pleine balle dans 25 nœuds d’alizés en direction du Cap Vert. Depuis le premier classement du matin, les vitesses moyennes sont supérieures à 17 nœuds ce qui signifie que les monocoques marchent la plupart du temps à plus de 20 nœuds. Dans la houle mal orientée, les conditions doivent être assez sportives et humides sur les ponts des 60 pieds. Heureusement, les températures sont douces et l’eau presque tiède… 
La tribu emmenée par Mapfre commence elle aussi à accélérer. Dans le courant de la journée, les neuf premiers tandems devraient tous être soumis au même régime de vent, occasion de vérifier les potentiels des bateaux au portant dans la brise… A l’arrière, il sera très intéressant aujourd’hui de voir comment les quatre derniers bateaux s’en sortent au milieu des îles Canaries. We are Water et FMC sont en train de se frayer un passage à l’Est entre Fuerte Ventura et Gran Canaria.  Tandis que Central Lechera Asturiana est sur le point de s’engouffrer entre Tenerife et Gran Canaria. Le passage dans les îles conserve toujours une part d’aléa.  Entre les rochers, les monocoques pourraient trouver quelques bons couloirs d’accélération mais attention  aux dévents qui peuvent porter très loin sous le vent des reliefs.
 
Pit Stop au Cap Vert pour Hugo Boss
Alex Thomson, récemment opéré de l'appendicite, n'a pas accompagné Andy Meiklejohn à bord d'Hugo Boss au départ de la World Barcelona Race. Depuis le 3 décembre 13h00 ,le Britannique est remplacé par le Néerlandais Wouter Verbraak mais l'organisation, avec l'accord des autres skippers, a autorisé Thomson à reprendre sa place une fois qu'il serais rétabli. Alex Thomson a été déclaré médicalement apte à reprendre la course. Changement d'équipier prévu au Cap Vert ces prochains jours ...

La parole au skippers, extraits
François gabard sur Foncia : " C’est l’été à bord de Foncia. Tenue légère à l’intérieur obligatoire. Dehors Mich’ est en tenue étanche. Il y a beaucoup de vent et ça va assez vite. Il commence à faire beau, la mer est chaude. Nous faisons cap plein Sud, les températures se réchauffent … Dans les conditions actuelles, le pilote n’est pas à la hauteur. Inutile d’essayer de faire des figures de style. Les conditions sont sympas, mais il faut rester concentré pour ne pas faire de sorties de route. Ce n’est pas le but.
Cette nuit, nous avons fait zéro faute. De temps en temps, tu tires la barre en grand en te disant que tu n’es pas passé loin. J’en ai fait une petite hier après-midi, mais rien de grave. Il faut toujours en faire une première pour connaître les limites. J’ai fait mon baptême. Maintenant, je sais jusqu’où je peux pousser. Pour le Cap Vert nous n’allons pas vous dévoiler toute notre stratégie, déjà que ce n’est pas simple pour nous... Nous y serons la nuit prochaine. Nous devrions mettre 48 heures pour faire les Canaries - Cap Vert. C’est plutôt une très bonne moyenne. Dehors ça commence à débouler un peu. 22-23 nœuds au compteur. Mich’ assure ! "
 
Kito de Pavant sur Groupe Bel : " Nous sommes passés au portillon des alizés, même si ce n’est pas encore les conditions habituelles. Il n’y a pas beaucoup de vent, mais c’est correct. Nous avons empanné, en bâbord. Nous sentons que le bateau est lourd. Nous avons pas l’habitude le voir aussi chargé, donc cela change les sensations. Il y a beaucoup de matos, comme les autres. Mais comme le bateau est très léger le moindre poids supplémentaire les sensations évoluent énormément.

C’est sympa d’être en groupe parce que ça motive. Nous avons passé quasiment deux jours à vue avec Ryan et Boris qui ont empanné un peu avant nous, donc forcément ils sont devant. Il y a une grosse bagarre entre les fromagers. Par contre, Iker et Xabi vont vraiment vite. Ils envoient du lourd. Pour l’instant ils sont un peu intouchables. Nous barrons 24/24, car nous allons plus vite à la barre que sous pilote. C’est vite tendu, nous portons 650 m2 de voile au dessus de notre tête. Il faut être vigilant avec les vagues et les risées qui arrivent. Il faut être au taquet. Nous avons dormi un peu mieux depuis deux jours même si nous restons fatigués, car nous avons accumulé pas mal de fatigue depuis Gibraltar. Il n’y a que maintenant que nous commençons à rentrer dans le rythme."

Alex Pella, Estrella Damm : " Pour monter sur le podium, nous avons joué avec les oscillations du vent. Nous avons empanné quatre ou cinq fois. Cela a été très fatigant, mais au final nous sommes positionnés plus à l’Ouest que Mirabaud. Nous avons passé la nuit à nous battre et nous avons passé l’anticyclone. Nous continuons à avancer, à gagner dans le Sud et à 5 heures du matin nous avons empanné pour la dernière fois. Nous avons entre 20 et 25 noeuds de vent au NE. Le bateau file à une vitesse impressionnante de 18 noeuds.
Maintenant nous sommes fatigués. Les manoeuvres à bord sont épuisantes. Tourner le mat, matosser les tonnes de matériel… Vous terminez sur les rotules."
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