Pendant que certains envoi leurs bon voeux pour 2011, à terre, d'autre jouent le rôle du linge dans la machine à laver. Voilà la tempête après les calmes de la 'Med' qui ont couté si chers à certains, mais l'histoire est loin d'être fini... Devant , Virbac méne la danse, chassé de près par Foncia, Mirabaud et Estrella Damm, respectivement 3e et 4e. Derrière, c’est encore plus serré au sein du club des cinq composé de Président, Neutrogena, Mapfre, Gaes et Groupe Bel. Ce quintet régate à vue et s’échange les places à chaque pointage. Dernier peloton de la flotte, Central Lechera Asturiana, Renault ZE, We are the Water, FMC et encore plus loin... Hugo Boss
Les Bon Voeux de Safran et de Marco
2011 est un nouveau chapitre de l’aventure que j’ai le privilège de poursuivre, depuis 5 ans maintenant, aux côtés du groupe Safran. Aventure que je partage avec vous, amis internautes, qui m’avez soutenu et encouragé tout au long de mes courses : je tiens donc à vous souhaiter tout particulièrement une très bonne année 2011 !Il y a quelques semaines, j’ai annoncé ma volonté, toujours intacte, d’être au départ du prochain Vendée Globe 2012, portant les couleurs de Safran sur tous les océans de la planète. Je compte partager avec tous les supporters du projet ce nouveau cycle sportif chargé d’aventures humaines. Nous avons encore de la route à faire ensemble, une route que je souhaite belle et enrichissante. En 2011,de nombreuses courses vous permettront de croiser encore la route de Safran sur les mers, en découvrant les articles, vidéos, photos, vacations radio… et en « poussant » de plus belle le bateau avec vos messages d’encouragement. Bonne année à tous, bonne route et bon vent pour l’année 2011. Marc Guillemot
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Retour en mer pour le 6éme jours de course
Ryan Breymaier (USA), Neutrogena: " Tout va bien, c’est un peu humide, mais c’est mieux que c’était. Nous avons 22-24 nœuds de brise. Tout est OK à bord, les conditions n’ont pas été supères difficiles jusqu’à présent. Tout est assez simple, même si aller sur le pont nécessite de sortir la garde-robe complète. Notre début de semaine a été agréable, le milieu affreux et maintenant nous travaillons aussi dur que possible pour essayer de rester devant des trois bateaux qui sont juste derrière nous. Il y a des bateaux qui sont plus neufs que le nôtre, et sûrement plus rapides en ce moment. Nous essayons juste de rester devant ce groupe avant que cela ne faiblisse dans les prochains jours. Tant que nous atteignons nos objectifs, tout va bien. Nous avons bien navigué en Méditerranée et nous sommes placés là où nous voulions être. Les bateaux qui nous précèdent sont tous très bons. Cela va être très dur de rester au contact. "
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A bord de Mapfre, ©Barcelona World Race |
Michèle Paret (FRA), Mirabaud : " Les dernières 24 heures ont été un peu pénibles. Le bateau tape beaucoup. C’est la vie au près : être mouillés et vivre penchés. Nous arrivons à nous organiser à bord au niveau des nombreux sacs. Nous avons hâte que cela mollisse, de retrouver le soleil et des conditions un peu plus gentilles. D’ici 24 heures je pense. Dans la nuit sûrement va démarrer la molle. Aujourd’hui nous avons environ 18-21 nœuds de vent au près. Le ciel commence à s’éclaircir. Il fait doux. Le froid est derrière nous pour un petit moment. Le pilote barre le bateau à 50% du temps et il le fait bien. Nous ne voulons pas nous épuiser non plus. Il y a toute une flopée de bateaux derrière qui nous collent aux basques. Il faut être réactif et être en permanence sur le bateau, le régler à chaque variation de vent. Moralement nous sommes contents de notre place. Tout va très bien. Mise à part la fatigue du près. Nous subissons ce manque de confort dans le bateau. Nous nous organisation un peu mieux au fur et à mesure que les jours passent."
Jean Le Cam (Président) : " L’Atlantique n’a plus rien à voir avec la Méditerranée : il y a vraiment du vent. Nous allons chercher la bascule comme nos petits camarades. Nous avons du vent, 20-25 nds au prés rapide en bâbord. Nous sommes dans un petit groupe avec Mapfre, qui a dû faire un peu de cap cette nuit, GAES, Groupe Bel et Neutrogena. Cela fait une course dans la course. Il y a des groupes qui se sont formés à la sortie de la Méditerranée. D’être serré est assez motivant. Quand tu es plusieurs bateaux comme cela, forcément tu vas vite. Le front devrait arriver vers 17 heures TU. Nous passerons alors en tribord amure avec la mer de face pendant deux ou trois heures. Pour l’instant c’est maniable, mais après il va falloir s’accrocher dans le bateau. Le nôtre n’a pas trop de volume devant donc il passe bien dans la vague. C’est assez agréable. Entre Bruno et moi, nous nous sommes bien reposés depuis la sortie de la Méditerranée. Nous mangeons bien. Il n’y a pas de soucis."
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