01/01/11 BARCELONA WORLD RACE : LA PREMIERE NUIT TOUT EN DOUCEUR

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01/01/11 BARCELONA WORLD RACE : LA PREMIERE NUIT TOUT EN DOUCEUR
On ne peut pas dire que ce début de Barcelona World Race soit particulièrement rapide. En revanche, il est sacrément compliqué. Les  monocoques évoluent au portant entre le golfe de Valencia et les Baléares dans un vent de secteur nord toujours faible et très variable en direction. Depuis le départ vendredi de Barcelone, c’est une course de vitesse au portant dans le petit temps qui oppose les 14 concurrents. A ce jeu, les deux nouveaux plans VPLP-Verdier font des merveilles, suivis d’un troisième d’ancienne génération. Foncia maintient la tête depuis les premières heures de la nouvelle année. Il est suivi de  peu par Virbac-Paprec 3 et Groupe Bel. Mais les écarts sont relativement faibles, au moins entre les 10 premiers bateaux.

En revanche, quelques options se dessinent selon la capacité des uns et des autres à descendre sous le vent. Président est allé « s’engolfer » dans la grande baie de Valencia et devra vraisemblablement empanner pour passer le cap La Nao.
 
A l’inverse, les trois tandems qui ferment la marche Renault Z.E, FMC et Central Lechera Asturiana poursuivent une route qui pourraient les faire passer entre Majorque et Ibiza… réponse dans quelques heures.

Jean-Pierre Dick, Virbac Paprec 3 :
« Bonne année à tous. La première nuit s’est bien passée. Nous n’avons pas eu de souci matériel. C’est assez stressant car il y a beaucoup de variations de vent. Il faut rester vigilant. C’est plutôt pas mal de passer le réveillon et la première nuit dans des conditions calmes. Nous avions quelques extras à bord pour le réveillon : fois gras, coquilles St Jacques et gâteau au chocolat ! Nous avons dormi une fois chacun notre tour, mais peu, juste histoire de se reposer les neurones. Car nous avons fait pas mal d’empannages, de changements de voiles. Dans le petit temps, ces manœuvres restent simples, mais il faut faire attention à ne pas faire de bêtises. En ce moment, il y a beaucoup de monde autour de nous, on voit presque tous les bateaux… »
Andy Meiklejohn (NZL), Hugo Boss :
« Nous sommes assez contents de notre position actuelle. Le reste de la flotte est avec nous, ils se sont positionnés un peu plus tôt, donc nous sommes satisfaits des événements. Toutes les manœuvres doivent se faire à deux, mais je connais le bateau un peu mieux que Wouter (Verbraak, le remplaçant momentané d’Alex Thomson), donc j’ai tendance à tout mettre en place tandis qu’ils s’occupe davantage de la météo.  Mais on regarde surtout les nuages autour pour pouvoir empanner et éviter les zones de calme. On ne peut pas voir ça en regardant simplement les fichiers, donc on fait beaucoup avec ce qu’on a sur le moment. »

Kito de Pavant , Groupe Bel :
« Notre première nuit en mer n’a pas été très facile, pas très simple. Il n’y a pas eu beaucoup de vent, voire pas du tout à certains moments. Comme on était en tête, on est tombé les premiers dans la pétole et du coup toute la flotte est revenue. Ceux qui avaient fait un petit décalage soit à l’est soit à l’ouest s’en sont mieux sortis. Là, on a un peu plus de vent, on a 10 nœuds, on est sous spi et on a retrouvé tout le monde. On est à la bagarre avec 5 bateaux, Foncia, Mapfre, Estrella Damm, Mirabaud et Virbac et c’est bien sympa. On n’a pas beaucoup dormi cette nuit car nous avons pas mal de manœuvré. Il fallait être très vigilant sur la vitesse du bateau pour ne pas s’arrêter. Et là, on est vent arrière, on essaie de tirer des bords mais on ne sait pas trop à quelle sauce on va être mangé. Il peut se passer plein de choses.  Mais on est dans la régate… de la régate à vue. C’est assez rigolo. La mer est lisse, ça glisse bien et tout le monde jour sur l‘eau, c’est assez sympa. »

Michel Desjoyeaux, Foncia :
« Bonne année de la part l’équipage de Foncia ! Ce début d’année est un peu dur pour les nerfs quand même. La mer est lisse avec quelques petites rides éparses, le ciel est gris avec parfois quelques gouttes, on a 5 nœuds de vent mais guère plus. On est sous spi à essayer de descendre vers le cap Nao. François est à la barre depuis 3 heures et je ne vais pas tarder à aller le remplacer. Depuis le lever du jour, on est à nouveau très proches les uns des autres, il y a 5 ou 6 bateaux avec nous. Cette nuit, on était un peu surpris d’être en tête car on ne voyait plus les feux de nos camarades de jeu. Mais ce n’est qu’un tout petit bout du parcours... ça reste aléatoire et ce n’est pas facile de trouver son chemin dans les calmes méditerranéens ».

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