27/04/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : LE PARADIS SUR LE PONT, L'ENFER SUR LA TABLE A CARTE

27/4/12

27/04/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : LE PARADIS SUR LE PONT, L'ENFER SUR LA TABLE A CARTE
PUMA en tête, la flotte approche de la pointe nord-est du Brésil. Dans des conditions de navigation idéales : 10 à 15 nœuds de vent, reaching sur mer plate et sous un grand soleil. Mais les alizés sont encore mal établis et vont faiblir dans les prochaines heures. Trois concurrents talonnent le leader américain ; Groupama souffre d’une météo différente. Une navigation aussi alambiquée qu’agréable.

"Groupama est maintenant à l’arrière du peloton et doit redémarrer. Et nous, on doit continuer à nous battre."

« Pour le moment, ça a été une belle étape, » reconnaît Andrew Cape, navigateur de Telefónica. « Les conditions ont été bonnes, l’eau est chaude, le soleil est là et il y a peu d’eau sur le pont. »

À 13h UTC, les Espagnols sont troisièmes derrière PUMA Ocean Racing, premier, et CAMPER with Emirates Team New Zealand, deuxième. Ils se tiennent en 30 milles de distance.

Abu Dhabi Ocean Racing est quatrième à 43 milles et Groupama sailing team est cinquième à 104 milles. Une distance qui place malheureusement les Français dans un vent différent.

« Ça, c’est le pire, »  écrit un Diego Fructuoso compatissant. L’équipier média de Telefónica plaint les Français, qui « sont éloignés et laissés derrière à cause de conditions différentes qui les font souffrir. Au dernier pointage, ils ont un vent différent de 30 degrés. C’est beaucoup. »

De manière générale, les alizés adonnent au nord de la flotte et sont encore mal établis à cause d’une dépression en Atlantique Sud – 10 à 15 nœuds ce matin. 

D’ici demain matin, ils vont baisser à l’approche de Recife pour se réetablir au sud-est une fois la pointe est du Brésil passée. Puis il faudra traverser un Pot-Au-Noir localisé au niveau de l’Équateur. Mais comme ce Pot-Au-Noir s’annonce plutôt facile, c’est d’abord le vent plus faible prévu aujourd’hui qui inquiète les concurrents.

« Un vent plus léger est annoncé et ce sera intéressant, » reprend Cape, confiant. « Ce n’est pas très simple à traverser mais j’ai une idée – on va essayer et on va revenir sur les autres.

« Notre premier plan n’a pas marché (option à l’est, NDLR). On a été plus chanceux que d’autres, ça ne nous a pas couté 100 milles, mais ça ne nous a pas non plus placés en tête. Groupama est maintenant à l’arrière du peloton et doit redémarrer. Et nous, on doit continuer à nous battre. » 

Les hommes de Franck Cammas le confessent : ils ne sont pas là où ils le souhaitent. Brad Marsh, équipier d’avant de Groupama, parle de « 48 heures difficiles, à essayer de deviner ce que le vent va faire. 

« Jean-Luc Nélias ressemble plus à un économiste qu’à un météorologiste, et je crois qu’on ne peut faire confiance à aucun des deux en ce moment !

« On est un peu tombés à l’arrière de la flotte, mais cette étape compte encore beaucoup d’opportunités. On doit juste continuer de pousser pour réduire notre retard sur les leaders et espérer avoir une chance de nous rattraper. »

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégorie

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site