25/03/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : BOBOS ET BLESSURES DU GRAND SUD

25/3/12

25/03/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : BOBOS ET BLESSURES DU GRAND SUD
Toujours premiers, les Français de Groupama ont pris quelques coups dans le très gros temps de la dépression australe. Deux équipiers, Phil Harmer et Martin Krite, se sont cognés. Après quelques heures de repos, ils sont de retour sur sur le pont. Les détails par Yann Riou.
 

photo Yann Riou / Groupama

"Ces deux incidents mettent en évidence la violence des impacts, lorsque le bateau, lancé à pleine vitesse dans un surf s’arrête brutalement en bas de la vague."

Par Yann Riou, équipier média, Groupama sailing team

Des petits bobos sans gravité pour deux équipiers à bord de Groupama 4. 

Phil d’abord, à l’intérieur du bateau parti au pied de mât pour écoper n’a pas pu voir le surf venir, et a été projeté sur la cloison lors de l’arrêt buffet. Un choc sur l’épaule, mais rien de cassé. 

Martin Krite, sur le pont ensuite, pourtant assis derrière le barreur a été frappé par une vague passée par dessus la barrière de voile matossées. Dans le mouvement, sa tête, exceptionnellement non casquée, a heurté le support d’antenne satellite. Un peu sonné, mais heureusement pas de perte de connaissance. 

Jean-Luc, et Martin Strömberg, deux des « médecins » du bord ont contacté l’assistance médicale à terre, qui leur ont confirmé qu’il n’y avait aucun symptôme inquiétant.

Tous les deux ont pris quelques heures de repos, et ont vite récupéré. De leur propre chef, ils ont décidé de retourner sur le pont, où ils se trouvent tous les deux au moment où j’écris ces lignes.

Pendant un temps, l’organisation des quarts s’en est trouvée quelque peu perturbée,  en sollicitant un peu plus les autres équipiers, ainsi que Franck et Jean-Luc. Mais tout est très vite entré dans l’ordre.

Ces deux incidents mettent en évidence la violence des impacts, lorsque le bateau, lancé à pleine vitesse dans un surf s’arrête brutalement en bas de la vague. 

Sur le pont, des tonnes d’eau traversent alors le cockpit en balayant un peu tout sur leur passage. À l’intérieur, la décélération est telle qu’elle a vite fait de te transformer en projectile, dangereux pour toi et pour les autres.

Avertissement sans frais, qui a le mérite de nous faire redoubler de prudence !

En dehors de ces incidents, tout va bien à bord, et le moral est toujours excellent. On s’attend à une amélioration relative des conditions à partir de demain. Le vent devrait alors baisser d’un cran, et la mer devrait suivre dans les jours qui suivent.

D’ici là, notre priorité reste toujours de préserver le bateau, en naviguant à la vitesse qui nous semble raisonnable.

Bonne journée,

Yann

POUR INFO : VIDEO >> TELEFONICA PREND DEUX DEFERLANTES

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