06/03/2012 VOLVO OCEAN RACE : GROUPAMA GARDE LA MAIN A 1500 MILLES DE L'ARRIVEE

A 1.150 milles de l'arrivée à Auckland (Nouvelle Zélande), «Groupama 4» garde la main 95 milles devant les Américains de Puma. Mais le scénario météo instable en mer de Tasmanie impose de nouveaux détours.
 

Nick Dana/Abu Dhabi Ocean Racing

Les masses nuageuses au nord de la Nouvelle-Calédonie entraînent un affaiblissement des alizés d'est sud-est. Groupama a été le premier affecté et ralenti à la fin du week-end. Hier après midi, dans un vent d'est d'une douzaine de noeuds, il avait accéléré et était le plus rapide de la flotte. La position orientale du V0 70 tricolore reste favorable et le scénario météo a obligé les Espagnols de Telefonica et les Néo-Zélandais de Camper à virer de bord pour se recadrer sur la route du leader. Franck Cammas et ses équipiers vont effectuer une grande courbe pour passer dans l'ouest de Nouméa, au large pour ne pas subir les dévents de l'île canaque. Mais il restera encore bien des écueils, notamment une zone de vents faibles et variables sur la route d'Auckland. Pour s'imposer en Nouvelle-Zélande, Cammas et ses hommes poursuivis par la meute n'ont pas le droit à l'erreur.
 

Par Yann Riou, équipier média, Groupama sailing team

Salut,

Un message un peu plus tardif que d’habitude, mais j’étais en attente de l’unique changement de voile de la journée, histoire de filmer un peu d’action. Et effectivement, ce fut LE moment d’action de la journée.

Pour le reste, c’est assez calme. Reaching entre 14 et 18 nœuds. On abat du mile, sans se faire mal.

On est passé à 120 milles de la Nouvelle-Calédonie, dont on a bien sûr pas vu grand chose, si ce n’est quelques oiseaux et un peu de dévent. Léger, heureusement !

Côté course, les routages d’aujourd’hui sont un peu moins pessimistes que ceux d’hier … Pas forcement pour l’ETA, par contre ...

Comme quoi, il n’y a vraiment rien de figé, et il va falloir attendre la fin de semaine pour savoir à quelle sauce on va être mangé !

Et à propos de manger et d’ETA, ce qui est sûr, par contre, c’est que notre avitaillement journalier s’arrête vendredi ! Après ça, on attaque les restes ! 

Alors, déjà que sur un bateau de course, le repas normal est déjà assez basique, alors, les restes … Pas besoin de faire un dessin. 

Ceux qui ont souffert de la privation d’huile d’olive la semaine dernière risquent d’arriver à Auckland avec une petite faim …

Bonne journée,

Yann