01/03/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : CA PASSE ... MAIS CA CASSE...

1/3/12

01/03/2012 VOLVO OCEAN RACE 2012 : CA PASSE ... MAIS CA CASSE...
Après deux jours de reaching serré dans 20 à 25 nœuds d’alizés, les Volvo Open 70 et leurs marins accusent un peu le coup. Inventaire des différents dégâts.
 
« Quand vous êtes au reaching comme ça, dans plus de 20 nœuds de vent, la mer est plutôt brutale, » témoigne Will Oxley, le navigateur de CAMPER with Emirates Team New Zealand.
 

« Imaginez sortir votre tête par la fenêtre en voiture à 60 km/h pendant une heure et sous la pluie. Ça vous donne une idée de ce qui se passe à bord. »

Dans ces conditions, les Néo-Zélandais ont déchiré leur J2 (grand génois) avant-hier soir : l’amure a rompu sous la force de la voile d’avant. 

Ils l’ont rapidement rentrée à l’intérieur du bateau, ont envoyé une voile plus petite en attendant et, en conséquence, ont ralenti : plus de 60 milles perdus sur le leader Groupama en une journée.

« Ça nous a pris 20 heures pour renvoyer la voile, » continue Oxley. « Un énorme boulot. Il a fallu la rentrer, la sécher, trouver la déchirure et organiser les réparations. Ensuite, ils ont dû rapprocher les deux pièces, étaler du tissu dessus, le coller et le recoudre. C’était très long. Parfois, je me demande comment ils font : la voile est si grande et le bateau si petit, c’était impressionnant de les voir réussir cette réparation. » 

À bord d’Abu Dhabi Ocean Racing, après une fixation de dérive cassée et réparée la semaine dernière, c’est une pièce du cunningham de voile d’avant qui a lâchée.

Les hommes du bateau émirien ont également souffert – avant-hier toujours, le skipper Ian Walker s’est fait coincer entre le rail et la voile la plus lourde du bord. « Son tibia a pris le choc, » écrit l’équipier média Nick Dan, « et il a visiblement du mal à appuyer dessus. Il est immédiatement rentré à l’intérieur et avait l’air nauséeux et souffrant. "C'est sans doute seulement un mauvais bleu, mais ça fait incroyablement mal !" a-t-il dit depuis sa couchette. »

Sur tous les bateaux, les chocs se succèdent et les équipiers se heurtent aux dérives, aux winches ou aux gréements, projetés par la seule force des vagues.

« Des contusions, des chocs, » relativise ce matin Jean-Luc Nélias, navigateur pour Groupama sailing team. « On a déjà sorti la trousse à pharmacie trois ou quatre fois pour quelques médicaments anti-contusion et quelques bandages. 

« C’est assez dangereux : être balayé par une vague et taper contre la dérive, être éjecté de la barre et se faire mal à la jambe … Ça ne va pas très loin mais il suffirait d’un rien pour que ce soit plus grave. »

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