Il n'est pas question pour Stamm d'attendre patiemment que son nouveau 60 pieds IMOCA soit paré pour reprendre la mer et participer au Vendée Globe 2012. Bernard retrouvera donc le Class40 Cheminées Poujoulat, mais cette fois en solitaire, pour la Route du Rhum-La Banque Postale dont le départ sera donné à Saint Malo le 31 octobre 2010.
Mais avant ce grand rendez-vous automnal, Bernard Stamm fera ses débuts sur un circuit ô combien exigeant, celui du Figaro. Car même si le skipper de Cheminées Poujoulat est aujourd'hui à la tête d'un palmarès impressionnant et possède une expérience de course au large conséquente, jamais, il n'a participé à une course du circuit Figaro sur le Figaro 2.
Le challenge est de taille et, si Bernard a souvent évoqué son envie de ‘faire une Solitaire', il a aussi toujours dit qu'il lui faudrait s'entraîner énormément pour être à la hauteur du défi. Les plateaux y sont toujours |
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impressionnants et naviguer en monotypie reste une discipline complexe à laquelle Stamm n'est pas encore rompu. Dès le mois d'avril 2010, le skipper de Cheminées Poujoulat s'alignera donc pour une course en double en Figaro : La Transat AG2R au départ de Concarneau. Le 18 avril, la flotte mettra le cap sur Saint Barthélémy aux Antilles pour un périple d'environ 3700 milles. Soit trois semaines de course à armes égales sur un bateau de 10,10 mètres… C'est le 27 juillet que la Solitaire du Figaro débutera du Havre, elle s'achèvera quatre semaines plus tard à Cherbourg après quatre étapes. Cette ‘vieille dame', comme l'appellent chaleureusement les marins, existe depuis 1970. Elle a révélé les plus grands navigateurs et continue de les attirer dans ses filets à l'instar d'un Desjoyeaux, Le Cam, Le Cléac'h ou autre Gautier qui reviennent régulièrement se frotter aux nombreux jeunes talents dont regorgent la Solitaire. |
Rendez-vous le vendredi 4 décembre à 12h00 au Nautic de Paris (Scène nautique-Hall 1) pour découvrir le parcours complet de La Solitaire du Figaro 2010.
![]() Départ de la solidaire du chocolat 2009 St Nazaire © Franck SOCHA
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Confiance et fierté
«Depuis 2003, nous sommes aux côtés de Bernard » explique Frédéric Coirier, le président du directoire du groupe Poujoulat. «Avec lui, nous avons vécu de grandes victoires comme lors de son tour du monde sur la Vélux, et nous avons aussi partagé ses déceptions sans jamais baisser les bras. C'est avec fierté et confiance que nous allons l'accompagner sur de nouveaux défis et dans notre permanente recherche d'excellence et de compétitivité. Le programme sportif de 2010 est passionnant et nouveau pour nous, puisque jamais encore Bernard n'a participé à une Route du Rhum ou à une course du circuit Figaro. Ainsi, en attendant que Le 60 pieds IMOCA Cheminées Poujoulat soit prêt pour la saison 2011 et bien entendu le Vendée Globe 2012, notre aventure commune sur l'eau continue et de la plus belle manière ». |
![]() photo : jacques vabre 2007 ©Rivacom
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Un volet scientifique
Le 60 pieds IMOCA de Bernard Stamm servira également de plate-forme d’études scientifiques des océans. Pour ce faire, un comité scientifique, regroupant des personnalités du monde de l'étude des mers et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et piloté par Océanopolis a été réuni. Dans un premier temps, ce groupe d’experts va définir le ou les projets retenus pour les accompagner sur plusieurs années. Outre Océanopolis qui en sera le chef d’orchestre, et l’école polytechnique fédérale de Lausanne, on y retrouvera des experts de l’institut de recherche pour le développement, de l’école nationale supérieure d’ingénieurs, du pôle mer Bretagne, de l’institut universitaire européen de la mer, d’IFREMER, de Climsat et de Météo France. Des liens indéfectibles
C’est Marc Edouard Landolt qui a permis à Bernard de construire son premier 60 pieds avec lequel il avait pris le départ du Vendée Globe en 2000. Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps. Pour la petite histoire, Bernard Stamm travaillait au chantier ‘l’abordage’ de Pully, après ses années de marine marchande, il préparait le bateau de Marc Edouard Landolt que Bertrand Cardis, le directeur de Décision S.A, skippait… Pierre Landolt, le frère de Marc Edouard, aujourd’hui disparu, a pérennisé le soutien de son frère et décidé, au travers de la fondation familiale, de construire ce nouveau bateau. Quand Bernard Stamm et Pierre Landolt ont pensé à Décision S.A. pour la construction du 60 pieds, la chose est apparue naturelle : «C’est un projet commun» explique Bertrand Cardis. C’est donc la famille Landolt qui sera armateur du nouveau 60 pieds et, aussitôt que le bateau sera construit, un autre partenaire fidèle rejoindra le projet pour accompagner le programme sportif de Bernard. Il s’agit de Cheminées Poujoulat, sponsor du skipper suisse depuis de longues années. Affaire à suivre
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Furtif encore 2 heures
Ce que l'on aimerais savoir ce matin, c'est où en sont nos deux capitaines du bord du furtif rouge (enfin bleu d'après les dires de bilou hier à la vacation radio). Alors sont t'ils devant ou bien derrière l'équipe de W Hotels? Bon, les fanyousea ne sont pas en modes furtifs et serrent les dents pour l'arrivée ... Etre 5eme devant la coque blanche de l'hotelier espagnol nous ferais un grand plaisir! Espèrons que nos deux navigateurs prennent du bon temps a bord de Veolia pour les dernières heures de navigation. Vivement que l'on retrouve le mode Open demain à 11h00 heure Française! Pas facile pour les nerfs et pas facile de suivre pour les fidèles! Je me joins a Steven Lambert, redacteur chez canyousea.com pour vous envoyer vers le livre d'or encourager nos deux marins d'exeption pour cette fin de course haletante! SKIP
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Communiqué de Presse - Transat Jacques Vabre 2009 |
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Et ce, d'autant que dans les conditions de vent rencontrées, les temps de course restant jusqu'à la ligne d'arrivée varient de actuellement de 12 à 24 heures. |
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Pour vous faire patienter .... http://kerguelen.blogs.liberation.fr/libessart/
Encore une petite découverte pour vous aujourd'hui, retrouvez une magnifique interview de Yann Libessart sur son blog Liberation.fr. Après de longues études dans des domaines aussi variés que la biologie, le management ou la géopolitique, Yann Libessart s'est engagé dans l’action humanitaire tout d’abord avec Action contre la Faim puis Médecins Sans Frontières. Ses périples l’ont conduit au cœur des conflits les plus sanglants de la planète, de la Somalie au Liberia en passant par l’Irak, l’Afghanistan ou dernièrement Haïti. Cette expérience de la gestion de petites équipes isolées en milieu hostile l'a poussé, à 34 ans, à postuler auprès des Terres Australes et Antarctiques Françaises pour devenir disker, chef du district des îles Kerguelen, dites jadis îles de la Désolation…
Morceau choisi... "LES DEUX GRINGOS DE LA JACQUES VABRE"
(© Article de Yann Libéssart - Blog Libération.fr)
Roland, c’est ta sixième transat Jacques Vabre, Jean-Luc ta cinquième. Mais la première ensemble. Pourquoi ? RJ : Ellen (Mac Arthur) n’était plus libre ! (rires). En réalité, je ne l’ai jamais fait deux fois avec le même ! J’ai couru mes deux premières éditions en tant qu’équipier, vainqueur en 1995 avec Paulo Vatine (disparu en mer lors de l’édition 1999) puis quatrième avec Francis Joyon en 1997. C’est eux qui m’avaient choisi. En 1999 (4e avec Jean Le Cam), je venais de mettre à l’eau mon bateau Sill et j’ai pris Jean parce qu’il avait de longues années de navigation en multicoque derrière lui. En 2001, Gaël Le Cléach’ avait été mon second sur le Vendée Globe quelques mois avant, c’était logique de le prendre avec moi, et nous avons gagné. Deux ans plus tard, c’était pour des raisons de revente de Sill que j’ai embarqué avec Alex Tohmson, qui le rachetait et souhaitait avoir le mode d’emploi en direct. Ca nous a permis de le vendre un peu plus cher et nous avons fini deuxième, Alex était ravi. La dernière fois, en 2005 (vainqueurs avec Ellen Mac Arthur), c’était à la fois des raisons d’amitié, sportives et médiatiques. Elle venait de battre le record du tour du monde, c’était la bonne occase. J’étais ravi. |
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Cette année, avec Jean-Luc, c’est une nouvelle occasion d’essayer de gagner enfin une course ensemble ! Avant cela, il était trop occupé avec son multicoque Belgacom. Outre la Barcelona World Race de 2007 (démâtage), nous avons fait deux transats AG2R (3e en 1992, 4e en 2006) et gagné la Calais Round Britain Race en 2005, mais c’était en équipage, nous n’étions pas que tous les deux, en amoureux. |
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Course contre le temps "Oui c’est très bien que Marco ait gagné, ça fait un peu de nouveauté un peu de fraicheur ! Ce n’est pas toujours les mêmes qui dominent! En solitaire, Monsieur Desjoyeaux est un ton au-dessus, mais il reste que de nombreux marins sont capables de remporter une Transat ! Quant à nous, on court contre le temps. Celui qu’on a perdu lors de notre arrêt aux Açores. On subit la loi et la vitesse de W Hotels depuis 10 jours grâce à leur position un peu plus au sud. Ils marchent bien. Cette nuit Akena et nous, on a repris un peu, grâce à des conditions un peu plus viriles, mais bon ce n’est pas grand-chose…" Jean-Luc Nélias, Veolia Environnement, à la vacation de midi |
Une nouvelle équipe espagnole, Ayre Challenge, a annoncé son intention de participer à la prochaine édition 2011-2012 de la Volvo Race autour du monde, ainsi qu'aux deux suivantes. Ayre est la quatrième équipe à annoncer sa participation à la 11e édition de cette course en monocoques par étapes et en équipage, après une équipe brésilienne, une équipe italienne (Giovanni Soldini) et l'équipe française Groupama (Franck Cammas). La course partira à l'automne 2011 d'Alicante (sud-est de l'Espagne), quartier général de la course, tout comme les éditions suivantes en 2014 et 2017. AFP |
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Rien est fait, Akena Veranda skippé par Arnaud Boissières et Vincent Riou revient trés fort... Le mode furtif risque d'être de sortie d'ici peu... Il faudra etre patient et attendre leurs retours! |
A voir le site de la FNOB (Fundació Navegació Oceànica Barcelona) |
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Safran en grand vainqueur Safran, le monocoque Imoca skippé par Marc Guillemot et Charles Caudrelier, a coupé la ligne d'arrivée à Puerto Limon à 2 heures 52 minutes et 10 secondes (heure locale) soit 9 heures 52 minutes et 10 secondes (heure française). Il s'impose dans sa catégorie avec un temps de course de 15 jours 19 heures 22 minutes 10 secondes et une vitesse moyenne de 12,46 noeuds. |
Crêpes Wahou à Puerto Limon! Après 15 jours, 15 heures, 31 minutes et 50 secondes de course, Crêpes Whaou! a coupé la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre à 5 heures, 31 minutes, 50 secondes (heure de Paris), soit 22 heures 31 minutes 50 secondes (heure Puerto Limon). Vitesse moyenne 13.41 kts. |
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Après la lecture du dernier Voile et Voiliers N°466 de décembre 2009 "Spécial Salon Nautic de Paris", une petite note m'est apparue d'une grande importance concernant un eventuel avenir de Veolia sur la Volvo Ocean Race... |
Le circuit Imoca de 2010 sera scindé en trois donc car la Velux 5 Oceans debute le 17 Octobre 2010 (départ de la Rochelle), avec une nouvelle classe, les Eco 60. Cette "nouvelle"catégorie concerne les Open 60 d'ancienne génération, construits avant le 1er janvier 2003, si vieux ... http://www.voilesetvoiliers.com/course-regate/article/2374/velux-5-oceans-fenetre-sur-course
La Barcelona World Race quand à elle, sera aussi de la partie avec un départ le 31 décembre 2010 de barcelone ! Rien que ça!
Bon début de semaine. SKIP
Dans moins de 48 heures à présent, le premier concurrent de la neuvième Transat Jacques Vabre devrait faire son entrée triomphale dans le port de Limon et inscrire ainsi son nom dans l’histoire de la course au large en étant le premier à se voir coiffer des lauriers costariciens. Si sur le papier, l’issue n’a jamais été aussi proche, sur l’eau, elle se teinte d’incertitudes et de pièges de dernière minute. Quatre monocoques naviguent désormais en mer des Caraïbes, engageant un dernier acte complexe. Soumis à des grains violents et des vents moyens soutenus, ceux qui ouvrent la marche trouvent actuellement des conditions très éloignées de la carte postale idyllique. La faute à une dépression installée dans le golfe de Panama, générant des vents de secteur Est soufflants 25 à 30 nœuds le long des côtes colombiennes. En la matière, les marins étant d’éternels insatisfaits, il leur prend une certaine forme de nostalgie quant à la progression contrariée, au près, qui fût leur quotidien pendant de longues journées en Atlantique. Allez comprendre ! Pour se déjouer des écueils du phénomène actuellement rencontré, les frères ennemis, Safran et Groupe Bel, vont devoir, en théorie, en faire le tour par le Nord, se rallongeant ainsi la route mais échappant à ses effets pervers. Mais la pratique sera-t-elle conforme aux supputations terriennes ? En régatiers acharnés et marins d’expérience, Kito de Pavant et François Gabart choisiront-ils d’emprunter le sillage de ceux qu’ils cherchent à détrôner depuis de nombreux milles ? Quoi qu’il en soit, ces dernières heures de course n’auront rien d’un long fleuve tranquille tant les conditions de navigation s’annoncent usantes et les bateaux difficiles à mener.
Mode furtif : arme fatale ?
Les hommes de Safran, comme ceux de Groupe Bel ont encore un joker dans leur jeu par l’entremise du mode furtif et ce midi, les interrogations ne manquaient pas quant à la possibilité d’y avoir recours. A bord de Safran, Charles Caudrelier-Bénac confiait que l’idée avait un temps été à l’ordre du jour mais que décision avait été prise de garder cet atout pour plus tard… pour les derniers milles avant l’arrivée. L’incroyable scénario d’une flotte disparaissant en partie des écrans de contrôle à quelques encablures de l’arrivée est donc bel et bien à envisager, autant dans la bagarre à couteaux tirés que se livrent les deux prétendants au titre en monocoque, que pour Crêpes Whaou ! qui faute de concurrent direct entend bien aller damner le pion aux camarades de l’autre classe. Une chose est sûre, aucun n’a dit son dernier mot et si tous auront plaisir à refaire la couse dans quelques jours dans les bars de Limon, l’heure n’est pas encore à la camaraderie.
Drames à tous les étages
A bord des montures, on adapte son rythme à l’enjeu et aux conditions. On se fait mal une dernière fois, restant accroché à la barre, les yeux rivés sur l’apparition des grains et les sens en alerte. Extrêmement sollicitantes, ces ultimes heures de course ne laissent que peu de place au repos. Alors on mise sur le sommeil instantané, on s’économise comme on peut pour garder toute sa fraîcheur pour les derniers milles. Proches de l’arrivée, mais encore si loin comparé à la dureté de la tâche qu’il leur reste à remplir ; les concurrents de la Transat Jacques Vabre n’ont pas fini de livrer bataille. A tous les niveaux le suspense atteint son comble. Malgré son matelas d’avance, Safran réussira-t-il à contenir les assauts de Groupe Bel jusqu’au bout ? Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux remporteront-ils le pari d’arriver avant les Imoca après avoir mené leur toute nouvelle monture de main de maître depuis le départ du Havre ? Qui des espagnols de W Hotels, des français de Veolia Environnement ou des britanniques d’Aviva aura le dessus et sortira vainqueur de cette superbe course dans la course ? La souriante Dee Caffari se verra-t-elle irrémédiablement pénalisée par son pit-stop à Sainte Lucie ? Autant de questions derrière lesquelles se cache autant d’histoires de mer, d’hommes et de femmes qui depuis le 8 novembre offrent un drame méritant de figurer dans l’œuvre des grands tragédiens. En mer, il leur reste l’épilogue à écrire. A terre, on attend les guerriers et l’émotion de leur retour parmi nous…
Cet échange entre Jack Sparrow et Hector Barbosa dans Pirates des Caraïbes pourrait tout à fait convenir au duel que se livre actuellement Safran et Groupe Bel, toujours séparés au classement de 5h00 d’une soixantaine de milles. Mais en écoutant Marc Guillemot ce matin lors de la vacation, on comprenait très vite, que l’urgence était ailleurs et que l’heure n’était pas aux grandes conversations nocturnes : « Tout va bien, mais je ne vais pas pouvoir rester discuter avec vous. Il y a pas mal de vent, autour des 25, 30 nœuds et c’est un peu musclé… Pour l’instant, Je n’appréhende rien du tout, ce qui m’intéresse, c’est de garder la trajectoire et de sécuriser le bateau et ne pas casser le matériel ! »
Derrière, alors que Foncia fêtait hier soir son passage de l’arc antillais en faisant une bringue d’enfer dixit Michel Desjoyeaux, le deuxième groupe s’apprête lui aussi à franchir cette porte symbolique. Attention à W Hotels, qui grapille tranquillement par le Sud. Souhaitons à Bilou et à Jean-Luc de rester dans le match et de contrer les attaques d'Aviva et de W Hotels.
Quelques infos voile à propos du prochain salon nautique de paris, le Nautic, qui aura lieu du 5 au 13 Décembre 2009, porte de Versailles comme d’habitude. On verra si il y a moins de voiliers que l’année dernière et si les tailles ont diminués. L’organisation annonce un grand nombre de day boat. C’est vrai que c’est une tendance forte actuellement et les projets se multiplient. Cela peut être une manière plus raisonnable financièrement de naviguer et également de s’initier à la croisière. Certains offrent deux ou trois couchages qui permettent dans un confort sommaire de partir un week-end. Une excellente initiative qu’est l’animation cuisine à bord. Sur de véritables cuisines de bateaux, installées au milieu du salon, un grand chef et un skipper, feront découvrir au public des recettes sur un plans inclinés à 20 °. Un spectacle sympathique, le salon n’a pas donné la liste des participants. Une autre initiative, qui prouve que malgré la crise l’équipe du Nautic a le moral, est la création d’un arbre de noël du Nautic. Construit en matériaux high tech par Sparcraft et les fabricants de voiles présents sur le salon, il abritera des cadeaux pour toutes les bourses.
En motonautisme, la vague verte continue avec de nouvelles offres de motorisations 100 % électriques ou hybrides (Nanni Diesel) et des aides à la manœuvre de plus en plus polyvalentes (Cummins et Volvo). Le design se radicalise et propose des silhouettes encore plus surprenantes, comme le spectaculaire UFO, ou le semi rigide présenté par Lancia, tous deux exposés dans le Pavillon 4. |
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Tous les grands acteurs du motonautisme seront là, avec Zodiac, Bénéteau, Jeanneau, Ferretti, Pershing… qui présenteront une quantité impressionnante de nouveautés. Mais aussi les beaux Rhéa et Latitude 46, les White Sharks, Zeppelin, Sillinger, ou encore les Pursuit, Four Winns, Glastron, les indestructibles Triumph et Boston entre autres.
Les voiliers tiennent toujours la vedette dans le Pavillon 1, avec des tendances également confirmées : les day-boats ou bateaux plaisirs font de nouveau une entrée en force cette année, tandis que les voiliers de voyage continuent leur progression. Tous les grands chantiers seront là avec leurs nouveautés : Jeanneau et Bénéteau avec leur nouvelle gamme de grands voiliers, mais aussi Dufour, Wauquiez, X Yachts, Allures, Fora, Alliaura, Alubat, Archambault, J Europe, Hanse, Grand Soleil, CNB, Latitude 46, Bavaria, Delher…sans oublier les multicoques avec les nouveaux Lagoon 400, Fountaine Pajot Lipari, Catana 47 et d’autres grands qui joueront à saute-moutons au dessus des feux rouges parisiens pour atteindre le Nautic.
Le Pavillon 2 sera, comme chaque hiver, envahi par les accastilleurs et les équipementiers qui proposeront cette année, encore plus d’innovations mises en valeur dans un show room spécifique. Citons les nouveaux radars Broadband, la généralisation de l’AIS sur les VHF, des gammes d’électroniques de plus en plus accessibles et faciles à utiliser…et de nombreuses innovations qui ne seront dévoilées qu’au Salon !
Enfin, le pôle tourisme du Nautic prépare un salon exceptionnel : tous les loueurs du marché seront présents, avec des offres irrésistibles pour aller naviguer en toute liberté, de la mer du Nord à la Méditerranée, des Seychelles au Spitzberg. Les régions, les grands ports et les institutions viendront présenter leurs calendriers d’événements, leurs infrastructures, et même parfois leur gastronomie !
Mais le Nautic n’est pas uniquement la plus grande vitrine du nautisme. C’est aussi et surtout un rassemblement de passionnés et un lieu de découverte. Cette année encore, les organisateurs vont donc développer des services et des animations à destination de tous, qu’ils soient marins ou néophytes.
Leurs nuits sont-elles plus belles que nos jours ? On pourrait être tenté de le croire à entendre les navigateurs décrire les conditions idylliques de leur navigation sous les étoiles. Mer plate, vent soutenu, les voiliers filent à belle allure vers le Costa Rica… Si tactiquement, le jeu est pour l'instant figé, les leaders espèrent continuer de bénéficier de ces conditions jusqu'au bout tandis que leurs poursuivants attendent que le jeu s'ouvre.
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Source transat jacques vabre Des conditions idéales, vent portant, puissant, mer presque plate et le bateau qui glisse à plus de 15 noeuds de moyenne sous les étoiles. C'est l'heure où l'on savoure son bonheur, où l'on peut barrer et laisser son esprit vagabonder. On goûte les petits plaisirs de la vie : se faire un café bien chaud, laisser la moque réchauffer les mains avant de trouver la première gorgée presque brulante. Pouvoir extirper son coéquipier de la bannette sans qu'il y soit question d'une urgence absolue. C'est le genre de nuit où il ne se passe rien et c'est parfois diablement bon. La course reprendra totalement ses droits plus tard. |
Après le passage de l'arc antillais, l'écart entre les deux bateaux s'est à nouveau stabilisé aux alentours des soixante à soixante-dix milles. Un gouffre dans des conditions de navigation stables, un différentiel ridiculement faible si jamais les conditions météorologiques deviennent tordues. Et les deux dernières journées pourraient encore réserver leur lot de rebondissements, tant les conditions sont instables aux abords de Puerto Limon…
Pour la cinquième place, c’est plutôt un combat au corps à corps, même si Yves Parlier et Javier Sanso (1876) estimaient qu’ils risquaient de subir la mitraille des trois équipages du sud qui ne sont séparés que par quelques pauvres milles. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias (Veolia environnement) ont d’ailleurs passé quelques heures à naviguer à vue avec Brian Thompson et Dee Caffari (Aviva) qui se seraient bien vus dans le rôle des archers anglais lors de la bataille d’Azincourt. Malheureusement, leurs flèches risquent de se perdre dans le vide : les deux Britanniques envisagent en effet de faire un arrêt express à Sainte-Lucie pour réparer un générateur défaillant… Il restera aux deux compères cornouaillais à contrer aussi les assauts de W Hotel qui, sur une route un peu plus sud, semble bénéficier d’un peu plus de pression. Mais comme le notait Roland Jourdain à la vacation de midi, cette bagarre est, au bout du compte, stimulante et permet de continuer à se sentir pleinement dans le match.
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Quand Bilou travaille du chapeau
"On sort d’une véritable ambiance pot au noir avec une pétole incroyable. Le but premier était donc de retrouver un peu de pression et du vent et de s’extraire de cette zone de molle. En plus, on s’est battu avec Aviva et dans le sud, on a nos amis espagnols. C’est chaud, ça met un peu d’ambiance dans le bourg et ça risque d’être tendu jusqu’au bout. Un vrai match de deuxième groupe !" "Côté fatigue, ça va bien. On retrouve un deuxième souffle car c’est vrai que l’on a eu un petit contrecoup après les Açores. Et puis avec l’habitude des arrivées aux Antilles, On a l’impression que c’est bientôt fini, mais non, il reste de la route ! On ne va pas s’en plaindre, les conditions de travail sont quand même pas mal. Même si je crains un peu la journée à barrer sous le soleil d’autant que j’ai oublié mon chapeau. Il va falloir que je sois gentil avec mon camarade pour qu’il me prête le sien. Ça va me coûter quelques vaisselles !" Roland Jourdain, Veolia Environnement, à la vacation de midi |
Changement de décor et de cadre pour la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009. Dans quelques heures, l’Atlantique sera dans le sillage des premiers concurrents qui emprunteront chacun leur porte d’entrée dans l’arc antillais. Une fois paré le dédale des îles aux noms évocateurs de vacances et de farniente, les marins entameront le dernier acte de la pièce qui se joue depuis plus de dix jours entre Le Havre et Puerto Limon.
Ils s’engageront alors sur un sprint final qui sollicitera les nerfs et les organismes, tant la navigation pourra réserver des surprises. Comme pour leur signifier que le chemin à parcourir est encore semé de nombreux pièges, ce sont des successions de grains qui ont ponctué la nuit des duos et permis ainsi à Kito de Pavant et François Gabart de réduire un peu l’écart sur les leaders en Imoca, Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac. |
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![]() Eric Gaillard (FRANCE SPORT YACHTING) |
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Un esprit sain dans un corps sain
Si la journée de hier était plutôt culturelle aujourd'hui il y avait éducation physique au programme : roulage du génois puis, dé-hookage et rangement de cette voile, déroulage du solent, roulage et affalage du petit gennaker, envoi du spiroulage du solent, déroulage du solentaffalage du spi, envoie du petit gennaker, re-installation du génois, déroulage du génois, roulage du petit gennaker, déroulage du petit gennaker, roulage du génois, déroulage du génois, roulage du petit gennaker, affalage du petit gennaker, envoi du code 0, déroulage du code 0, roulage du génois, plus une douche et un rasage. Bref un esprit sain dans un corps sain et propre. La nuit s’annonce plus stable et on est content avec nos 6 nds de vent.
A+ Veolia Environnement |
Pour rappel, le classement IMOCA s’établit sur deux années à partir du calendrier des courses validées par l’IMOCA. Pour la saison 2008-2009, les courses retenues étaient donc l’Artemis Challenge (la Transatlantique nord en solitaire), le Vendée Globe, l’Istanbul Europa Race et la Transat Jacques Vabre. Chaque course se voit affectée d’un coefficient multiplicateur. Ainsi la Transat Artemis et l’Istanbul Europa Race sont affectées du coefficient 4...
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... la Transat Jacques Vabre du coefficient 3, tandis que le Vendée Globe se voyait attribué un coefficient 10.Le vainqueur reçoit un nombre de points par course équivalent au nombre de bateaux ayant pris le départ, le second un point de moins et ainsi de suite… Plus la course compte de participants, plus une victoire vaut cher.
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1 Armel Le Cléac’h (Brit Air) 338 pts
2 Michel Desjoyeaux (Foncia) 324 pts 3 Marc Guillemot (Safran) 320 pts 4 Sam Davies (Artemis II) 306 pts 5 Vincent Riou (PRB) 280 pts 6 Dee Caffari (Aviva) 274 pts 7 Arnaud Boissières (Akena Verandas) 268 pts 8 Brian Thompson (Pindar) 260 pts 9 Steve White (Spirit of Weymouth) 250 pts 10 Richard Wilson (Great American III) 220 pts 11 Raphaël Dinelli (Fondation Ocean Vital) 210 pts 12 Norbert Sedlacek (Nauticsport) 200 pts 13 Loïck Peyron (Gitana 80) 52 pts 14 Yann Elies (Générali) 44 pts 15 Yannick Bestaven (Aquarelle.com) 32 pts 16 Kito de Pavant (Groupe Bel) 20 pts 17 Guillermo Altadill (1876) 16 pts 18 Roland Jourdain (Veolia Environnement) 12 pts |
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19 Jean-Pierre Dick (Paprec Virbac) 8 pts
20 Marc Thiercelin (DCNS) 4 pts - Unaï Basurko (Pakéa Biskaïa 2009) 0 pt - Jérémie Beyou (Delta Dore) 0 pt - Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) 0 pt - Mike Golding (Mike Golding Yacht Racing) 0 pt - Derek Hatfield (Spirit of Canada) 0 pt - Sébastien Josse (BT) 0 pt - Jean Le Cam (VM Matériaux) 0 pt - Jonathan Malbon (Artemis II) 0 pt - Alex Pella (W-Hotels) 0 pt - Pachi Rivero (1876) 0 pt - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) 0 pt - Alex Thomson (Hugo Boss) 0 pt - Dominique Wavre (Temenos) 0 pt Rappel : vainqueur de la transat Jacques Vabre : 42 pts, deuxième : 39 pts, troisième : 36 pts, etc |
Presque une semaine après la tempête, un calme relatif a gagné la flotte de la Transat Jacques Vabre. Aux abords de l’arc antillais et alors que les concurrents composent avec un Alizé qui joue les filles de l’air, l’humeur est à la satisfaction. En la matière, les motifs ne manquent pas et diffèrent d’un bateau à l’autre. Si certains se réjouissent d’avoir pu se faire un peu la belle dans la nuit, pour d’autres, le spectacle d’un ciel étoilé que rien ne vient ternir relève de l’enchantement permanent. En mer on s’offre une parenthèse poétique alors qu’à terre on se perd en conjectures sur le fait de savoir en quels points la fameuse porte d’entrée antillaise sera pénétrée. A bord de Safran, le sourire est de mise en cette fin de nuit qui a permis aux leaders de creuser l’écart qui les sépare de leurs dauphins. SKIP
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Côté classement, c’est le statu quo… Entre Safran (Marc Guillemot – Charles Caudrelier Bénac) et Groupe Bel (Kito de Pavant – François Gabart), l’élastique ne cesse de se tendre et se détendre. Mike Golding et Javier Sanso (Mike Golding Yacht Racing) bataillent pour préserver leur troisième place et gardent encore à distance prudente Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou (Foncia).
Ces deux derniers n’ont toutefois pas baissé la garde et profitent d’un bateau en parfait état pour continuer de grignoter des milles, sur une route un peu plus sud que leurs adversaires. Mais comme le reconnaissait lui-même le double vainqueur du Vendée Globe, ce tandem de furieux devra compter sur un faux pas de ses prédécesseurs pour se hisser sur le podium et plus si affinités. Même son de cloche chez Vincent Riou et Arnaud Boissières (Akena Vérandas) comme Sam Davies et Sidney Gavignet (Artemis) qui se fixent, pour l’heure, des objectifs intermédiaires avant d’envisager de plus hautes ambitions. |
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Roland Jourdain,Veolia Environnement
« Cette nuit, contrairement à la nuit d’avant, on a vu des étoiles, mais pas suffisamment pour nous faire avancer assez vite. Le vent était jusqu’à ce matin encore trop irrégulier pour nous permettre de faire des vitesses correctes.
C’est toujours difficile à comprendre car pour Aviva et W Hôtels qui ne sont pourtant pas très loin de nous mais un peu plus sud, le vent semble plus régulier. Avec le soleil, on a toujours tendance à penser que ça sent l’écurie et on oublie qu’il restera encore 1 300 milles à parcourir après les Antilles ! Il y a donc plein de choses à faire ou à tenter pour grappiller des milles. » Leaders sous la pression de leurs poursuivants, concurrents attardés à la recherche du temps perdu, la qualité des relations entre les navigateurs est le meilleur antidote aux accès de morosité potentiels : une dose de gestes d’attention à l’autre, un zeste d’humour décapant, une manière de ne pas rechigner à la tâche et haut les cœurs ! Les voilà prêts à bouffer le monde par les étraves… |
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Le classement à 08h00
1. Marc Guillemot-Charles Caudrelier (Safran/FRA) à 1 923.6 milles de l'arrivée 2. Kito de Pavant-François Gabart (Groupe Bel/FRA) à 40,6 milles des premiers 3. Mike Golding-Javier Sanso (Mike Golding yacht racing/ANG-ESP) à 104.4 milles 4. Michel Desjoyeaux-Jérémie Beyou (Foncia/FRA) à 392,3 milles 5. Roland Jourdain-Jean-Luc Nélias (Veolia Environnement/FRA) à 491,2 milles 6. Dee Caffari-Brian Thompson (Aviva/GBR) à 520,1 milles 7. Alex Pella-Pepe Ribes (W Hotels/ESP) à 534,4 milles 8. Yves Parlier-Patchi Rivero (1876/FRA-ESP) à 534,5 milles 9. Arnaud Boissières-Vincent Riou (Akena Verandas/FRA) à 616,9 milles 10. Samantha Davies-Sidney Gavignet à 718,1 milles |
source jacques vabre
La nuit est tomber sur la flotte de la Transat Jacques Vabre. Dans l’alizé qui peine à s’installer les concurrents tentent de profiter du black-out de quelques heures pour essayer de grappiller des milles sur leurs adversaires. La lecture du classement du lendemain est pour les uns source de promesses, pour les autres, symbole d’une certaine désillusion… C’est dans ces heures-là que se révèlent les tempéraments de prédateurs. Ceux qui dans la nuit, se pourlèchent les babines d’un petit décalage, d’une veine de vent que l’on arrive à conserver, d’un réglage assassin… Et qu’importe si le résultat n’est pas demain à la hauteur de leurs espérances. Les grands fauves retrouvent toujours le chemin du marigot. Pour vous faire patienter, je vous propose les 11 vidéos de la première semaine de course à retrouver sur skipinyousea.com, avec une nouvelle vidéo chaque jour que l'on doit à Pen Duick / Sea Events. Petit clin d'oeil à Paul, caméraman officiel de Canyousea / Veolia Environnement à qui nous devons une grande partie des vidéos de bilou à terre et sur mer. Une personne toujours disponible et sympathique à chaque rencontre toujours pationnante! Merci à toi pour ton coup d'oeil averti ! |
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La premiére semaine en images
Vidéo 00 Présentation de la course Vidéo 01 Breifing de sécurité avant départ Vidéo 02 Départ de la Transat Jacques Vabre Vidéo 03 L'heure des stratégies Vidéo 04 La tempête approche Vidéo 05 Une partie d'échecs Vidéo 06 BT en détresse Vidéo 07 Sains et Sauf Vidéo 08 Arrêt Express pour Veolia Vidéo 09 Bilan de la 1ére semaine de course Vidéo 10 Aux trousses de Safran Vidéo 11 Echappées belles |
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A l’affût, tapis dans l’ombre des leaders…
Même s’ils assistent plutôt en spectateurs à la bagarre devant, plusieurs de leurs poursuivants rêvent forcément de jouer un remake des Tontons flingueurs où ce n’est jamais celui qu’on attend qui dégaine le premier. Si Mike Golding et Javier Sanso (Mike Golding Yacht Racing) vont tenter de se battre avec leurs armes, à savoir une détermination sans faille malgré leurs soucis techniques, d’autres attendent leur heure à commencer par l’équipage de Foncia. Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou ont choisi de ne rien avoir à regretter sur la ligne d’arrivée. Déjà premiers de l’option sud, ils savent qu’il sera difficile de revenir sur les hommes de tête, mais mettent tout en œuvre pour saisir leur chance, au cas où… Michel penché sur les cartes météos continue de décrypter les fichiers de vent quand Jérémie s’impose de longues heures sur le pont où il fait parler sa réputation de barreur d’exception… |
Classement de ce mardi 17 Novembre 2009 à 8h00:
1. Marc Guillemot-Charles Caudrelier (Safran/FRA) à 2.280,60 milles de l'arrivée
2. Kito de Pavant-François Gabart (Groupe Bel/FRA) à +26,2 milles
3. Mike Golding-Javier Sanso (Mike Golding yacht racing/GBR-ESP) à +99,5 milles
4. Michel Desjoyaux-Jeremie Beyou (Foncia/FRA) à +355,2 milles 5. Roland Jourdain-Jean-Luc Nélais (Veolia Environnement/FRA) à +380,1milles 6. Yves Parlier-Pachi Rivero (1876/FRA-ESP) à +413,7 milles 7. Dee Caffari-Brian Thompson (Aviva/GBR) à +465,3 milles Direction l'Arc Antillais Ce mardi matin semble un peu capricieux pour Bilou et Jean- Luc, qui, décalés un peu plus dans l'Ouest , semble mettre un peu plus de temps à toucher des alizés stable et plus forte. Veolia Environnement à perdu cette nuit sa 4éme place en faveur de Foncia placé plus Sud. On notera également la différence de distance en 24 h, Foncia a parcouru 330 milles contre 275 milles pour Veolia Environnement. Espérons que le classement de 11h00 nous en dira un peu plus, car la flotte des sudistes n' a pas dis son dernier mot ... SKIP |
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Voie d'eau sur Hugo Boss
A environ 19h20 hier soir, le monocoque Hugo Boss mené par Alex Thomson et Ross Daniel, est entré en collision avec un objet flottant non identifié. Quatrième de la flotte des Imoca au moment du choc, l’équipage britannique a fait savoir qu’il avait percuté quelque chose par le tribord et que cela avait occasionné une voie d’eau. |
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Les propos d'Alex Thomson :
« Je suis écoeuré ! Nous avions fait le plus dur en passant au travers des coups de vent et la route avait désormais l’air beaucoup plus dégagée. Nous maintenons la situation sous contrôle cette nuit et évaluerons au lever du jour les options qui s’offrent à nous ». |
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Concentrés, Bilou et Jean-Luc ne se seront guère aventurés plus loin que le ponton pour ne pas perdre le rythme de la course. Une fois, le rail de grand voile réparé et quelques fruits frais embarqués, Veolia Environnement a ainsi repris sa route à 21h30 sous deux ris trinquette dans 30 nœuds de vent vers Puerto Limon au Costa Rica, le nouveau port d’arrivée de cette Transat Jacques Vabre.
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Communiqué Jacques Vabre
La flotte de l’est a passé la surmultipliée. Au dernier pointage, le groupe Foncia, Akena Vérandas, Artemis pointait à près de quinze nœuds de moyenne sur un cap plus ouest que les hommes du nord. Le trio de tête Safran, Mike Golding Yacht Racing, Groupe Bel continue de descendre pour se placer sur la trajectoire de leurs poursuivants. Aux Açores, on s’active à bord de Veolia Environnement qui pourrait reprendre la mer bord à bord avec Aviva. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias devraient pouvoir repartir de Horta aux alentours de 21h (TU+1). L’équipe technique à pied d’œuvre travaille d’arrache-pied pour réduire au maximum le temps d’escale du monocoque rouge. Il devrait retrouver sur sa route Dee Caffari et Brian Thompson qui ont choisi de passer dans le chenal qui sépare l’île de Faial de Pico. |
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Que chacun se le dise, ce duo n'a pas fini de faire parler d'eux. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias navigue encore ce matin à 13 knts de moyenne malgré cette avarie lourde en conséquence sur la route directe, les privant ainsi de la meilleur VMG vers Puerto Limon. VMG signifie Velocity Made Good, c'est la vitesse réelle projetée sur la route directe menant au point visé. Le pit stop aux açores est en phase d'arriver et nous suivrons bien sur ça de près.
Notre trajectoire est comme notre rail de gv sous le 1er ris: brisée. Les méga grosses boules, heureusement que l'on a les bras bien accrochés parce que autrement, ils seraient tombés. Après 2 heures de petits travaux, on a réinstallé la gv au 3ème ris et nous voilà caracolant dans la brafougne direction l'ile de Faial pour un pit stop à Horta. Pointe de l'anemo à 73 noeuds. Normalement à cette vitesse là, le linge, le fil à linge, les poteaux et le ou la menager(e) sont emportés.
Autrement, on remercie Inmar de chez Sat pour la coupure générale de 36 heures environ de l'internet à bord. Il parait que le spoutnick était nické ! A plus pour la suite... Jean-Luc |
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Spoutnik tout une histoire ...
Allez un peu de cellule grise, juste pour se remettre dans le bain (Bilou et JL y sont eux déjà et je ne les envies pas!) Spoutnik 1 a été le premier satellite artificiel de la Terre. Lancé par l'URSS, et mis sur orbite le 4 octobre 1957, par la fusée R-7, conçue par l'ingénieur Sergueï Korolev. Il s'agissait d'une sphère de 58 cm de diamètre, pesant 83,6 kg. Satellisé sur une orbite elliptique à une altitude comprise entre 230 et 950 km, il tournait autour de la Terre en environ 98 minutes . Sa seule fonctionnalité a été l'émission d'un « bip-bip » sur les fréquences radio de 20,005 et 40,002 MHz. Alors les fanyousea, Bip, bip Pour Veolia !! SKIP |
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C’est la guerre ! Annoncé depuis plusieurs jours, le premier gros coup de tabac a touché la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009 aux environs de minuit. En ce vendredi 13, la navigation vers le Costa Rica prend des allures de film d’horreur. 45 à 50 nœuds de vent et une mer formée rendent la navigation périlleuse et dans l’attente de jours meilleurs, les duos semblent avoir mis les enjeux sportifs entre parenthèse tant la préservation du matériel est au centre de leurs préoccupations.
Les bateaux tapent, les voilures sont réduites à leur strict minimum pour éviter les embardées et les hommes souffrent plus pour leurs machines que pour eux-mêmes. Voilà une introduction qui en dis long sur les trio, duo et machine... Une analyse signé Soavenn... Existe-il une hiérarchie dans les facteurs nécessaires à la victoire chez les coureurs aux large ? |
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Les conditions météo.
Sans retirer quoi que ce soit à l’exploit de Mich Dej lors du dernier Vendée Globe, un coup de pouce du destin est toujours le bienvenu. Le pot au noir ferme ses portes pour ses concurrents, et notamment grâce à son option ouest, lui libère une autoroute lors de son passage. Le Skipper de Port La Foret reprend près de 24 h à ses adversaires. De même, dans une Transat, il existe deux options classiques, route directe par le nord, ou manœuvre de dégagement par le sud pour attraper les alizés. L’option méridionale fonctionne plus rarement…mais quand la météo est favorable, c’est une autoroute. Le bateau
Au-delà des qualités intrinsèques du bateau, c’est aussi le degré de préparation qui fait la différence. Chaque chose à sa place, l’optimisation des points de détails technique. La capacité de l’équipe à identifier les points faibles, notamment en terme de production électrique, de matériel informatique et hydraulique. Il est évidemment essentiel d’avoir un bateau adapté à son programme, grosse mer, petit temps…ou de choisir la météo adaptée à son esquif. C’est parfois dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Jean-Luc, Roland, j'y crois ! Soavenn |
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La gestion de course
Respect du matériel, choisir une route qui économise le bateau, au près comme au portant, choisir un angle de route qui limite l’impact de la mer sur le matériel. Economiser ses voiles, prendre le temps d’anticiper les changements de toile. Trouver un équilibre entre vigilance, sommeil, alimentation. Autant de facteurs clefs sur une course qui dure plusieurs semaines.
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Le sens tactique
Ne pas communiquer sur ses avaries, petites ou grosses, embarquer du matériel atypique (ah, la trinquette en cuben fiber de Mich …), épuiser le moral de ses adversaire, choisir de souffler le jour … et exploser les compteurs toutes les nuits quand les autres ont levé le pied… se faire oublier de la concurrence … tous les coups sont bons.Tous ces facteurs conditionnent la victoire. Plus que les qualités intrinsèques du bateau (évidemment, il faut rester dans le match...) ce sont les capacités des hommes à les mener qui font la différence. Voyez Tabarly lors de la Transat en 1976. Un bateau inadapté pour le solitaire, mais pourtant, opiniâtreté, adaptation aux conditions et aléas de course, sens marin…victoire contre toute attente. |
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Chers tous, comme vous avez surement pu le constater, les 120 photos chargées dans le classeur flickr de Skipinyousea vous réserve encore des surprises. Je reprends le travail de mise en ligne dés maintenant afin que vous puissiez en profiter pour votre détente du soir au coin du feu, avec votre chat sur les genoux.
Bon, oui Bilou et Jean-Luc sont actuellement en mode "penché" avec du gros temps... Soutenons les à notre façon avec des messages pleins d'encouragements sur le livre d'or de canyousea... Une nouvelle page à également arrivée dans le menu de gauche ... je vous laisse découvrir ! ![]() J'oubliais ... 2 vidéos "Transat Jacques Vabre 2009" ont fais leurs apparitions sur dailymotion! Bon Vent ! SKIP
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AFP© Sébastien Josse et Jean-François Cuzon (BT) en monocoques ainsi que Franck-Yves Escoffier et Erwan Leroux (Crêpes Whaou!) en multis 50, occupaient mercredi la tête des flottes de la Transat Jacques Vabre à la voile, alors que le duo Le Cléac'h-Troussel (Brit Air) a abandonné. Victimes d'une avarie de rail de grand'voile, Armel Le Cléac'h et Nicolas Troussel, qui figuraient parmi les principaux favoris, avaient regagné Concarneau (Finistère) mardi pour réparer en espérant reprendre la mer.
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"Si nous étions repartis mercredi ou jeudi à la première heure, il nous aurait fallu remonter très au nord pour éviter le mauvais temps qui arrivera sur la Bretagne et surtout dans le Golfe de Gascogne, et nous n'aurions pas pu tenir nos objectifs sportifs", a expliqué Armel Le Cléac'h.
Il ne reste donc plus que 13 monocoques en course, éparpillés sur 10° de latitude et 9° degrés de longitude, où ils affrontent tous une dépression. Les Britanniques Alex Thomson-Ross Damiel (Hugo Boss) et le duo franco-espagnol Yves Parlier-Patchi Rivero (1876) ont choisi de contourner l'obstacle par le nord, alors que Michel Desjoyeaux-Jérémie Beyou (Foncia) ont opté pour le sud. Sébastien Josse et Jean-François Cuzon ont choisi de passer au milieu de la dépression.
Jean-Luc Nélias - Veolia Environnement Belle prune mais à l’eau de mer. 40 nds rafale à 52 nds, ça ventilait hier après midi. Pas facile de dormir dans la bannette. Quand le bateau monte sur la vague la bannette t'envoie en l’air (tu ne t'envoies pas en l’air dans la bannette, fripon) puis le bateau redescend, toi aussi après un vol hyperbolique et là, la bannette remonte pour venir te cueillir d'une reprise de volée appuyée. A ce moment précis de l’impact tu peux compter tes os. Cela te dirait d'essayer? Dans le même genre, le matossage des voiles dans la soute à voiles lors du dernier virement de bord relève de la pure cascade. Heureusement pas de dommage corporel. On aurait pu tourner une pub pour une boisson gazeuse à l’orange du genre Youri et Povo sont dans leur Soyouz en train de manipuler de lourdes charges et il y a un con qui coupe l’apesanteur toutes les 15 secondes comme Philippe Katerine avec le son au bar du Louxor, J’adore. Bonne journée |
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La voile de haut niveau reste un sport mécanique, le nombre d'abandon sur casse matérielle nous le rappelle à chaque épreuve. Les concurrents des transatlantiques essuient souvent de violentes tempêtes au début de la traversée de l'atlantique Nord. Au chapitre des pannes, le palmarès du jour revient à l'arrachage de chariot de grand voile. Cette avarie classique des voiles lattées a touchée Bilou lors de son premier Vendée Globe en 2001. Sur les grand-voiles modernes, la rigidité de la voile est obtenue par des lattes qui donnent de la structure à la voile. La base de ces lattes est fixée à un chariot (voir illustration ci contre) qui coulisse le long d'un rail , fixé lui même sur la tranche du mat dans l'axe de la bome. Le premier d'entre eux, nommé chariot de grand-voile, intègre le point d'amure de la drisse qui permettra de hisser la toile à la hauteur désirée. En cas de vents importants, la puissance de la voile peut arracher un segment du rail de grand-voile. C'est le malheur qui frappe ce matin Brit Air et Prince de Bretagne, ne leur permettant plus de bénéficier de toute leur voilure. Plus que jamais, gérer la "santé" du bateau est une des conditions nécessaires pour qui prétend à la victoire. |
Classement de 4h00 TU Sur le fond, le classement d'hier soir ne m'inquiétait pas. Mais quand même, 10ème, ça vous colle un coup au moral ! On les connait nos deux zozos, qu'allaient ils faire en queue de peloton?
Ce matin, "banane à donf ! ", comme l'aurait dit la petite hélène, ancienne coéquipière de Bilou sur la Jacques Vabre (seconds en 2005) : 4ème position pour les deux lascars. Pour nos deux oiseaux de nuit, les dernières heures ont été abordées en mode "baston". Au nord
Roland l'annonçait sur les pontons hier matin (retrouvez la vidéo sur Canyousea), le parcours s'annonçant au nord était favorable à un bateau comme Véolia environnement. Les deux compères sont effectivement au matin les leaders de l'option nord. Une route qui s'annonce, selon les dires du jovial skipper, du type "casque lourd". Pour résumer, Jean-Luc et Roland se préparent à la baston pour quelques jours encore.
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C'est fait. A l'image des treize autres monocoques IMOCA, Bilou et Jean-Luc ont quittés les pontons pour rejoindre la zone du départ de course, comme en témoigne cette photo mise en ligne par le site Canyousea. Comme nous l'avait demandé Bilou lors de sa Vidéo "superstition", ne lui souhaitons pas bons vents, mais le plus franc et direct mot d'usage : MERDE
à vous deux et à notre bateau préféré .
Soavenn
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Chers tous,
Je vous quitte pour 2 jours... je m'en vais toucher encore un bout de rêve qui alimente ma passion... je m'en vais respirer le bon air des côtes de la Manche. Je pense qu'il est inutile de vous dire où je vais, car vous le savez déjà (oui, c'est écrit dans le titre !) Pour ma première Jacques Vabre, me voilà servi, 14 monocoques et 6 multicoques sont au départ. Promis, je vais tout faire pour tailler un bout de bavette (ce coup là pas sur notre forum canyousea) en réel avec l'ami Bilou et son fidèle second Jean-Luc... Je sais d'avance qu'ils ne seront sûrement pas aussi accessibles que lors du record SNSM 2009 de St Nazaire ou encore Brest et cette sublime dernière épreuve sur la rade,en septembre, baignée de soleil. Là, au Havre on devrait rencontrer des conditions météorologiques plus musclées ... 15 à 25 noeuds le samedi avec 9°C... et dimanche je vous resserre la même ! |
En revanche, le "Professeur" se verrait bien y participer: "Peut-être que je pourrai prendre mon bâton de pèlerin d'équipier, avec l'accord de Foncia. Une fenêtre de tir est envisageable et si Bilou ne me propose pas une étape, je lui ferais la gueule."
Après Franck Cammas et Groupama, Roland Jourdain et son partenaire Veolia doivent en effet prochainement annoncer qu'ils se lancent aussi sur la Volvo." Autant dire que c'est quasiment officiel. Les paroles de Michel Desjoyeaux portant loin dans la presse, le message ne devrait pas tarder à faire le tour des rédactions. Du côté de Canypousea, on ne devrait plus pouvoir tenir le silence longtemps. |
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Hier sur son blog "au large", le marin et journaliste Pierre-Yves Lautrou a lâché tout haut ce que d'autres annonçaient en filigrane depuis plusieurs mois.
"Bon, et bien maintenant, on attend plus que la décision de Véolia. Ca ne saurait tarder : ils ont commencé à approcher des spécialistes..."
L'annonce de Groupama devrait précipiter les choses, Bilou nous ayant annoncé une réponse quand a son avenir avant la Jacques Vabre. Pourquoi pas ce week-end, sous les projecteurs des média lors du départ de la course en double?
Info by Soavenn (merci à toi!) et merci à Phiver pour cette trouvaille |
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La section délire vous attends ! |
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Le Trophée Ville du Havre – Paul Vatine : Les Régates entre skippers – samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre
Ce weekend, les skippers de la Transat Jacques Vabre s’affronteront dans une série de régates sportives et spectaculaires sur des bateaux monotypes. Ces régates auront lieu sur le bassin de l’Eure, qui à cette occasion sera transformé en véritable stade nautique. Les spectateurs, au cœur de l’événement, sont attenduS nombreux sur le quai de Marseille pour encourager les marins. Baptême grand public en 7.5 et animations centre de loisirs
Du lundi 2 au mercredi 4 novembre, de 10 h à 17 h, puis le vendredi 6 novembre de 10 h 30 à 13 h 30 et enfin le samedi 7 novembre de 13 h 30 à 16 h ; tout le monde est invité à naviguer sur le bassin de l’Eure. Encadré par des professionnels et à bord de first class 7.5, découvrez le plaisir de naviguer en cœur de ville. Pour embarquer, rendez-vous à l’espace sport nautique situé quai de Marseille. Vous pourrez aussi y croiser Hugues Duboscq ou les joueurs du HAC, puisque de nombreuses rencontres avec les sportifs havrais y seront organisées. |
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Séance de dédicaces – Jeudi 5 novembre
Yann Libessart et Roland Jourdain seront présents de 17 h à 19 h au bar Pelforth pour une séance de dédicace avec petits et grands. |
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Libenter ( surnom fanyousea de Albert), hier soir sur le forum Veolia, Canyousea.com
[...] "les amis, il m'est arrivé un truc cet après midi sur le plan d'eau de l'Aber Wrac'h.... Super sortie, avec un super beau temps, vraiment de très bonnes conditions pour une sortie amateur... Sortie solo pour moi aujourd'hui... parfois c'est un besoin... On avance comme on veut, pas de contraintes... Dans c'est cas là, en général (de mon esquif, je devrais dire amiral) je me donne beaucoup, mes mains s'en souviennent pendant quelques jours... A l'aller, les éléments sont avec moi marée descendante, vent de SSE, celui qui t'éloigne de la côte, facile, très facile. |
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Retour, il faut tirer un peu plus fort sur les avirons, les éléments sont contre moi, et en rentrant je vois l'horizon puisque comme vous le savez on rame dans le sens inverse de la marche. En plein effort, très concentré sur mes mouvements, un mirage, une hallucination (pourtant pas mangé de champignons..!) je distingue un triangle blanc, des voiles, avec un cercle rouge... oui, non, non, oui,... le temps de faire la mise au point avec mes yeux plein de sel, eh oui c'est lui, c'est Véolia qui croise près de la bouée "Libenter" direction NNE. C'est notre ami Bilou qui se dirige vers le Havre, moment magique, je me suis arrêté quelques minutes... le temps d'admirer ce spectacle inattendu..."
Avec des moments comme celui là, comment ne pas être fanyousea? SKIP_49 |
![]() copyright http://pumaoceanracingblog.blogspot.com/
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Quels ont été vos sensations à la barre de Puma ?
« Cela faisait au moins 6 ans que je n’avais pas eu une barre à roue entre les mains en course. Donc, sur Puma, j’avais beaucoup de pression après que Ken Read m’ait passé la barre au moment du départ (de la régate Pro-AM). C’est super. D’abord parce que les Volvo Open 70 sont en fait très proches de nos 60 pieds en réaction, en intensité. Donc je ne suis pas complètement perdu. Mais c’est vrai que lorsqu’on arrive dans des équipages tellement professionnels, en tant que barreur, je n’avais rien à faire. On sent qu’on est dans un orchestre qui travaille vraiment bien. Un des plus grands plaisirs de naviguer sur ce type de bateau c’est de réussir à mettre un équipage en osmose. Techniquement, sportivement, tout ce qui se passe ici est très intéressant. J’ai redécouvert des gens que j’avais connus sur d’autres courses, comme la Whitbread, ou sur multicoques. |
Seriez-vous intéressé de participer à la prochaine Volvo ?
« …(petite hésitation)… Cela m’intéresse dans le sens où c’est une bonne chose de changer de temps en temps. Cela fait maintenant relativement longtemps que je navigue en solitaire autour du monde. J’ai commencé les tours du monde en équipage avec la Whitbread. Cela m’intéresse de me poser la question de savoir si je suis capable de relever un challenge comme celui-là. De retravailler avec beaucoup de monde… En fait, dans cette réflexion, il y a plus de choses du côté positif que du côté négatif. Et des équipes françaises dans la prochaine Volvo en général ? |
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« … (re-hésitation)… Pourquoi pas. Enfin je l’espère. C’est une chose qu’on a réussi à faire dans l’IMOCA. La course en solitaire était devenue très française et nous avons réussi à attirer d’autres nationalités comme Golding, Mc Arthur, Caffari,… Des Espagnols également. Cela serait bien que l’inverse se passe également, c'est-à-dire que des Français reviennent vers l’équipage. J’espère que les Français vont pouvoir monter un, ou deux, ou trois beaux équipages pour la prochaine fois. Pour moi, je pense qu’il ne faut pas que les routes continuent à être parallèles. Il faut se remixer. La Voile c’est cela. C’est se confronter, rencontrer des gens et des cultures différentes. Je pense qu’on peut ne pas être trop mauvais dans la Volvo (rires) … mais il faut rester modeste…
Suite au prochain épisode, affaire à suivre ... SKIP |
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Alex Thomson et son team annonce sur son site http://www.alexthomsonracing.com/ que l'achat du 60 pieds Pindar de Brian Thompson, conçus par Juan Kouyoumdjian est officiel. L'objectif est clair, la Barcelona World Race qui débutera le 31Decembre 2010 et la prochaine édition du Vendée Globe 2012. L'équipe a l'intention de faire de la concurrence au sein du circuit IMOCA.
Pindare a été construit au chantier TP Cookson en Nouvelle-Zélande, et a lancé en 2007. Le bateau est conçu par Juan Kouyoumdjian, autrement connu sous le nom Juan K', qui a dessiné les deux ABN AMRO Volvo 70 et plus récemment, le gagnant de la Volvo Ocean Race, Ericsson 4. «J'ai envie de travailler aux côtés de Juan pendant un certain temps maintenant, et c'est une excellente occasion de le faire au cours des trois prochaines années", a commenté Alex Thomson. |
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Curieux de parler de moi pour une fois, j'aurais plûtot tendance à parler des autres qui font mon bonheur au quotidien... Encore une claque prise ce matin de plein fouet... le colis envoyé par Isabelle de chez Veolia Environnement est arrivé...
Je ne savais pas de quoi il en ressortait, c'était la surprise. Quelle choc pour ce matin, et une matinée plutôt ensoleillé... je vais mettre du temps à m'en remettre et hate de vous faire partager ce livre magnifique pour ceux qui ne l'aurais pas.... Une carte Veolia Environnement, pleine d'encouragements pour nous, et moi en particulier autour de Bilou. Tout ça vous est également dédiés, car pour moi, le bonheur ne se partage pas seul, même si notre chouchou Roland Jourdain est parfois en solitaire en plein milieu d'un Océan....mais jamais loin grâce à canyousea ... Merci Veolia, merci CanYouSea et Merci Bilou pour le bonheur donné à terre et sur les mers, le soleil apporté à nos tristes vies (non, non ne pleurez pas!), les rencontres humaines qui se lient à chaque courses.., le message du flamboyant numéro 29 rouge defenseur de l'environnement est bien passé...
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Les photos de ©Gibus'inyousea
Reportage souvenirs de L'Istanbul Europa Race à Brest |
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Le mystère Phiver, Olive de Marseille et Isa fait toujours couler autant d'encre, ou plutôt user les touches de nos claviers!
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La Transat Jacques Vabre, tout en restant fidèle à ses racines, innove. Elle partira de nouveau du Havre, ville résolument tournée vers le large. Novatrice, elle offrira aux navigateurs un nouveau parcours avec en point d’orgue une traversée de la Mer des Caraïbes. Innovation aussi avec une pléiade d’animations pour faire vivre les bassins de la cité normande pendant la semaine précédant le départ, innovation encore avec un nouveau dispositif permettant de relancer le suspense pendant la course.
Un plateau homogène
Première caractéristique de cette neuvième édition : l’homogénéité du plateau entre une flotte IMOCA où les plus affutés des navigateurs se retrouveront pour une confrontation qui s’annonce d’ores et déjà passionnante et une classe Multi50 qui proposera trois nouveaux multicoques au départ.
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Cette nouvelle édition sera marquée par la forte présence d’un contingent étranger rêvant de garnir leur tableau de chasse d’une course française. On surveillera de près Alex Thomson, plus motivé que jamais ou bien encore Mike Golding, sans oublier bien sûr les deux duos ibériques Alex Pella – Pépé Ribes et Guillermo Altadill – Pachi Ribero qui ont démontré pour leur première participation à une course IMOCA qu’ils n’avaient pas de problème d’adaptation à leur nouveau support. Les femmes seront dignement représentées par les deux icones du dernier Vendée Globe : Samantha Davies qui courra avec Sydney Gavignet et Dee Caffari qui sera associée pour l’occasion à son complice Brian Thompson.
Ces 6 tandems étrangers devront faire face à des ténors tels que Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe et récemment vainqueur de l’Istanbul Europa race, qui viendra défendre son titre en embarquant à ses côtés un Jérémie Beyou fort de deux victoires d’étapes dans la dernière solitaire du Figaro. Ce dernier y retrouvera quelques uns de ses adversaires préférés, Roland Jourdain accompagné de Jean-Luc Nélias, Marc Guillemot et Charles Caudrelier, le duo Armel Le Cléac’h-Nicolas-Troussel ou bien encore Kito De Pavant qui s’est adjoint le talent prometteur du jeune François Gabart. Ajoutons encore Marc Thiercelin et Christopher Pratt, Sébastien Josse et Jean-François Cuzon, vainqueurs de belle manière du Fastnet 2009 ou bien encore Vincent Riou qui fera la passation de son plan Farr auprès d’Arnaud Boissières. On le voit, difficile d’établir un pronostic tant le plateau semble homogène.
Cette nouvelle édition sera marquée par la forte présence d’un contingent étranger rêvant de garnir leur tableau de chasse d’une course française. On surveillera de près Alex Thomson, plus motivé que jamais ou bien encore Mike Golding, sans oublier bien sûr les deux duos ibériques Alex Pella – Pépé Ribes et Guillermo Altadill – Pachi Ribero qui ont démontré pour leur première participation à une course IMOCA qu’ils n’avaient pas de problème d’adaptation à leur nouveau support. Les femmes seront dignement représentées par les deux icones du dernier Vendée Globe : Samantha Davies qui courra avec Sydney Gavignet et Dee Caffari qui sera associée pour l’occasion à son complice Brian Thompson. |
On entend parfois évoquer avec une certaine nostalgie, l’époque des premières courses transatlantiques quand un Eric Tabarly sortait de la brume en vainqueur devant Newport à la surprise générale… Aujourd’hui, les moyens modernes de communications permettent de suivre quasiment en temps réel les routes des concurrents en course… Au détriment parfois du suspense. Pour cette nouvelle édition, chaque bateau aura la possibilité de disparaître des classements et de la cartographie pendant 24 heures. Option tactique que l’on ne souhaite pas révéler, souci technique que l’on préfère masquer temporairement, chacun pourra échapper ainsi temporairement à la vigilance des autres concurrents.
3/ Des vacations interactives en direct
Tous les jours de 12h30 à 14h, les vacations en direct sur le site internet permettront de faire le point sur la course. Avec la présence d’invités passionnés par la mer, la possibilité pour le public de poser des questions en direct par l’intermédiaire d’un processus interactif, l’heure et demi de vacation quotidienne est une véritable émission radiophonique sur la toile.
4/ La Transat Jacques Vabre Virtuelle
La Transat Jacques Vabre et Many Players proposent à toutes et à tous de courir la Transat Jacques Vabre de chez eux dans les conditions réelles de course : départ du Havre vers le Costa Rica en même temps que les concurrents de la Transat Jacques Vabre et dans les mêmes conditions météo.
Le jeu sera accessible depuis le site internet officiel de la course : www.jacques-vabre.com et sur www.virtualregatta.com, le premier portail mondial dédié aux courses au large virtuelles. Pour la première fois les internautes pourront choisir leur parcours (monocoques ou multicoques) ainsi que le bateau (Imoca ou Multi50). |
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2/ Le parrainage du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer
Le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer parraine la Transat Jacques Vabre 2009 parce qu’elle s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable, de connaissance et de respect des océans. Cette course, évènement sportif de haut niveau, formidable aventure humaine, porte les valeurs du Grenelle de la Mer : passion pour une mer qui oblige à son respect, à sa protection. De plus, la transat se mobilise plus que jamais pour réduire et compenser l’empreinte écologique de cet événement en s’engageant à réduire ses émissions de CO2.
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