29/11/09 IMOCA : BERNARD STAMM, 
                                               UN PLANNING CHARGE AVANT LE VENDEE GLOBE 2012 !

Communiqué de presse www.rivacom.fr
L'objectif majeur de Cheminées Poujoulat et de Bernard Stamm est bien entendu le Vendée Globe 2012. D'ici là, l'année prochaine, parallèlement à la construction de son 60 pieds IMOCA Bernard Stamm naviguera, toujours sous les couleurs de Cheminées Poujoulat, mais sur d'autres supports.
Figaro-ci, Class40-là
Il n'est pas question pour Stamm d'attendre patiemment que son nouveau 60 pieds IMOCA soit paré pour reprendre la mer et participer au Vendée Globe 2012. Bernard retrouvera donc le Class40 Cheminées Poujoulat, mais cette fois en solitaire, pour la Route du Rhum-La Banque Postale dont le départ sera donné à Saint Malo le 31 octobre 2010.
Mais avant ce grand rendez-vous automnal, Bernard Stamm fera ses débuts sur un circuit ô combien exigeant, celui du Figaro. Car même si le skipper de Cheminées Poujoulat est aujourd'hui à la tête d'un palmarès impressionnant et possède une expérience de course au large conséquente, jamais, il n'a participé à une course du circuit Figaro sur le Figaro 2.
Le challenge est de taille et, si Bernard a souvent évoqué son envie de ‘faire une Solitaire', il a aussi toujours dit qu'il lui faudrait s'entraîner énormément pour être à la hauteur du défi.
Les plateaux y sont toujours
  impressionnants et naviguer en monotypie reste une discipline complexe à laquelle Stamm n'est pas encore rompu.
Dès le mois d'avril 2010, le skipper de Cheminées Poujoulat s'alignera donc pour une course en double en Figaro : La Transat AG2R au départ de Concarneau. Le 18 avril, la flotte mettra le cap sur Saint Barthélémy aux Antilles pour un périple d'environ 3700 milles. Soit trois semaines de course à armes égales sur un bateau de 10,10 mètres…  C'est le 27 juillet que la Solitaire du Figaro débutera du Havre, elle s'achèvera quatre semaines plus tard à Cherbourg après quatre étapes. Cette ‘vieille dame', comme l'appellent chaleureusement les marins, existe depuis 1970. Elle a révélé les plus grands navigateurs et continue de les attirer dans ses filets à l'instar d'un Desjoyeaux, Le Cam, Le Cléac'h ou autre Gautier qui reviennent régulièrement se frotter aux nombreux jeunes talents dont regorgent la Solitaire.

Rendez-vous le vendredi 4 décembre à 12h00 au Nautic de Paris (Scène nautique-Hall 1) pour découvrir le parcours complet de La Solitaire du Figaro 2010.


Départ de la solidaire du chocolat 2009 St Nazaire  © Franck SOCHA
 
Confiance et fierté

«Depuis 2003, nous sommes aux côtés de Bernard » explique Frédéric Coirier, le président du directoire du groupe Poujoulat. «Avec lui, nous avons vécu de grandes victoires comme lors de son tour du monde sur la Vélux, et nous avons aussi partagé ses déceptions sans jamais baisser les bras. C'est avec fierté et confiance que nous allons l'accompagner sur de nouveaux défis et dans notre permanente recherche d'excellence et de compétitivité. Le programme sportif de 2010 est passionnant et nouveau pour nous, puisque jamais encore Bernard n'a participé à une Route du Rhum ou à une course du circuit Figaro. Ainsi, en attendant que Le 60 pieds IMOCA Cheminées Poujoulat soit prêt pour la saison 2011 et bien entendu le Vendée Globe 2012, notre aventure commune sur l'eau continue et de la plus belle manière ». 
Le groupe Poujoulat occupe le 1er rang européen dans le domaine des conduits de cheminées et sorties de toit métalliques, il est composé de 12 sociétés (dont 6 sites de production) dans 8 pays (France, Belgique, Pays-Bas, Angleterre, Italie, Pologne, Turquie et Allemagne) et exporte ses produits à travers l'ensemble de l'Europe.
 
Direction le Vendée Globe 2012
Bernard Stamm sera au départ du Vendée Globe 2012 à la barre d’un 60 pieds IMOCA construit en Suisse, chez Décision S.A et dessiné par Juan Kouyoumdjian, l’architecte franco-argentin. Cette entreprise a été rendue possible grâce à la famille Landolt, partenaire historique et fidèle de Bernard.
 
Un projet d’excellence
De nombreux projets d’envergure, tels que les maxi-voiliers UBS Switzerland, Merit, les fameux catamarans D35, ou encore les célèbres monocoques rouges du Défi Suisse Alinghi ont vu le jour chez Décision SA. Le prestigieux chantier suisse construit des structures dont le point commun est l'exploitation créative des recherches sur les matériaux composites. Si la connaissance des matériaux composites représente la clé de voûte du savoir-faire de DECISION S.A., elle repose autant sur une parfaite maîtrise de l'analyse du problème que sur une rigoureuse gestion du développement des prototypes et de leur rapide mise en fabrication.
Décision S.A. est équipée de tout le matériel nécessaire à la réalisation de grands objets en matériaux composites, et ceci depuis la phase de conception jusqu'à la finition des pièces, le bureau d'études travaille avec des logiciels de DAO les plus récents.
Juan Kouyoumdjian est l’architecte franco-argentin qui a dessiné les bateaux vainqueurs des deux dernières éditions de la Volvo Ocean Race : Les deux ABN-Amro il y a quatre ans et les deux Ericsson, cette année.
Le puissant 60 pieds IMOCA Pindar est également sorti des cartons de sa société. Au fil du temps et de ses réalisations, JYD a assis une solide réputation de créateur de design innovateur qui dépasse largement les limites de la technologie et de l’imagination. Basée à Valence, en Espagne, la société de Juan Kouyoumdjian est composée d’un team multiculturel spécialisé dans le design haute performance appliqué à la course à la voile.
JYD compte parmi les bureaux d’études les mieux équipés en terme de calculateurs et de logiciels de CAO. La société est aujourd’hui à l’avant-garde du design et de l’ingénierie des bateaux à voile.

photo : Départ du Vendée Globe 2008 ©Thierry Martinez
 
photo : jacques vabre 2007 ©Rivacom
 
Un volet scientifique
Le 60 pieds IMOCA de Bernard Stamm servira également de plate-forme d’études scientifiques des océans. Pour ce faire, un comité scientifique, regroupant des personnalités du monde de l'étude des mers et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et piloté par Océanopolis a été réuni.  Dans un premier temps, ce groupe d’experts va définir le ou les projets retenus pour les accompagner sur plusieurs années. Outre Océanopolis qui en sera le chef d’orchestre, et l’école polytechnique fédérale de Lausanne, on y retrouvera des experts de l’institut de recherche pour le développement, de l’école nationale supérieure d’ingénieurs, du pôle mer Bretagne, de l’institut universitaire européen de la mer, d’IFREMER, de Climsat et de Météo France.
 
Des liens indéfectibles
C’est Marc Edouard Landolt qui a permis à Bernard de construire son premier 60 pieds avec lequel il avait pris le départ du Vendée Globe en 2000. Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps. Pour la petite histoire, Bernard Stamm travaillait au chantier ‘l’abordage’ de Pully, après ses années de marine marchande, il préparait le bateau de Marc Edouard Landolt que Bertrand Cardis, le directeur de Décision S.A, skippait… Pierre Landolt, le frère de Marc Edouard, aujourd’hui disparu, a pérennisé le soutien de son frère et décidé, au travers de la fondation familiale, de construire ce nouveau bateau. Quand Bernard Stamm et Pierre Landolt ont pensé à Décision S.A. pour la construction du 60 pieds, la chose est apparue naturelle : «C’est un projet commun» explique Bertrand Cardis.
C’est donc la famille Landolt qui sera armateur du nouveau 60 pieds et, aussitôt que le bateau sera construit, un autre partenaire fidèle rejoindra le projet pour accompagner le programme sportif de Bernard. Il s’agit de Cheminées Poujoulat, sponsor du skipper suisse depuis de longues années.  Affaire à suivre
 
Source : RIVACOM et photos presse
Article et mise en page www.skipinyousea.com


27/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : ACTE DE FIN DE CETTE JACQUES VABRE 2009

Tombés des nues…

©Marcel Mochet photo presse TJV
  Arrivées mouvementées et pluvieuses à Puerto Limon pour les quatre bateaux encore en bagarre pour la cinquième place. Entre W Hotel et Veolia Environnement, tout s'est joué dans les derniers milles avec une différence de moins de cinq minutes sur la ligne d'arrivée. Pour la septième place, la lutte au couteau entre Aviva et Akena Vérandas a tourné finalement à l'avantage de Vincent Riou et Arnaud Boissières. Et pourtant, quelques heures avant l'arrivée Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias, tout comme Dee Caffari et Brian Thompson pensaient avoir partie gagnée. A rebours de toutes leurs certitudes, les circonstances en ont décidé autrement.

Le ciel était de méchante humeur ce matin sur les quais de Puerto Limon : c'est sous une pluie diluvienne que les bateaux en lutte pour la cinquième place se sont présentés sur la ligne d'arrivée. Tout le monde attendait Veolia Environnement, quand la voile de W Hotels est apparue derrière la jetée du port de commerce, à la surprise générale.
Pourtant Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias pensaient avoir fait le plus dur en virant de bord opportunément dans un grain la nuit dernière. Au premières heures de la matinée (en heure française), ils possédaient encore une avance de cinq milles sur leurs adversaires… Leur joli monocoque rouge avançait tranquillement vers la ligne quand sous un grain, ils ont vu revenir à leur vent, Alex Pella et Pepe Ribes lancés comme une fusée… Le temps qu'ils reprennent à leur tour du vent, le tandem espagnol était repassé devant et réussissait à conserver cet avantage jusque l'arrivée. Beaux joueurs, mais un peu estourbis par ce coup du sort, Roland et Jean-Luc choisissaient de s'en remettre à une leurs armes favorites, l'humour… Sur le ponton, ça chambrait sec et le sourire radieux d'Alex Pella était peut-être le meilleur baume au cœur de leurs adversaires malheureux du jour. Quand on peut faire plaisir…
Ils ont dit :
Roland Jourdain, Veolia Environnement, 6ème au classement IMOCA

     « Avant on avait les Anglais maintenant on a les Espagnols ! C'était rude ! On s'est éclaté parce qu'il y avait une belle bagarre pour la première place dans le deuxième groupe ! C'était intense et riche en tout. On savait que ce parcours serait plus varié au niveau des conditions, ça a vraiment été le cas. Nous avons même eu le droit à une petite escale technique, on aime bien avec Jean Luc ! C'est pour ça qu'on envisage de faire des courses par étapes. On aurait bien aimé jouer en première classe. Cet arrêt technique, on aurait aimé s'en passer. On ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. On était optimistes mais on a vu le tain passer. Marco va vraiment très vite. D'accord ils ont pris la bonne direction, les bonnes options mais ils vont vraiment très vite.
Hier matin c'était l'enfer, on attendait du vent d'est et du nord et en fait on a eu du sud. Derrière on a vu un bateau qu'on a réussi à larguer. Hier soir, on l'a retrouvé et on a empanné. Dans un grain, on a viré et on leur a mis 5 milles. Et ce matin, on arrivait tranquille et on a vu un bolide arriver à fond, on a cru que c'était un bateau à moteur ! Ce n'est pas poli ! On voit bien que Veolia a des trous par rapport aux bolides neufs. On arrive encore à faire des coups parce que je connais la mobylette mais c'est frustrant quand même. »


Jean-Luc Nélias : « On a passé W Hotels cette nuit dans un grain. On a mieux négocié les grains ! Quand on est sorti du furtif, on s’est rendu compte qu’on lui avait pris 5 milles et ce matin ils ont pris un grain et sont revenus.  Sportivement ce n’est pas complètement satisfaisant. On aurait pu se bagarrer avec des bateaux comme Mike Golding mais les autres sont plus rapides. C’est frustrant quand même parce qu’on a cassé notre rail. Les premiers ont été servis et grandement servis. On est content d’être allé jusqu’au bout. On a bien rigolé avec Bilou. Ca reste une belle aventure".
 
©Marcel Mochet photo presse TJV
©Marcel Mochet photo presse TJV

Alex Pella, W Hotels, 5ème au classement IMOCA « C'était notre première course en double avec Pepe sur un IMOCA et le fait d'arriver cinquième est vraiment une belle satisfaction. Les dernières heures ont été incroyables avec Veolia Environnement. On ne savait pas où ils étaient, on l'a su seulement ce matin. On était tous en furtif mais avec Veolia on s'est vu toute la nuit. Entre nous deux, ça n'a pas servi à grand-chose. Nous venons de faire un très bon entraînement pour la Barcelona World Race. Nous sommes très contents d'être venus sur cette course. Notre classement est un très bon classement pour nous ! »

Arnaud Boissières, Akena Vérandas, 7ème au classement IMOCA
«Je suis très content d'avoir navigué avec Vincent. J'ai vraiment pu me familiariser avec le bateau, même si sur ces engins, on peut continuer des jours et des jours, il ya toujours à apprendre. Même si le classement ne correspond pas à nos espérances, je garde des bons souvenirs de cette Transat, notamment certains surfs à plus de vingt nœuds. Il existe vraiment une différence de puissance entre mon ancien bateau et celui-là. »

Dee Caffari, Aviva, 8ème au classement IMOCA « Je suis vraiment contente que Brian, Aviva et moi soyons arrivés au Costa Rica. Ça a été une course difficile, non seulement du fait de la météo extrême de la première semaine mais aussi à cause de nos problèmes permanents avec le générateur et le manque d'électricité à bord qui en a découlé. Naviguer avec Brian a été une super expérience, nous nous sommes bien entendus à bord et nous sommes soutenus dans les moments plus difficiles ! »



27/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : 5 MINUTES D'ECART AVEC W HOTELS !

Ils n'ont pas à rougir de cette 6éme place, loin de là. Aprés avoir bataillé dans des vents à plus de 45 noeuds, un arrêt express aux Açores à Horta, voilà enfin notre fidèle duo a bon port au Costa Rica à Puerto Limon! Merci pour cette course passionante qui nous aura encore une fois fait vibrer pendant de longues nuits (et jours!). Les fanyousea sont à l'ecoute concernant votre avenir avec votre formidable partenaire qui est Veolia Environnement, inutile de le rappeler! Une nouveau 60 pieds pour un objectif Vendée Globe 2012 ou bien un VOR 70 avec équipage sur la Volvo Ocean Race 2011? On vous laisse la parole! BON VENT!  Skip
Veolia Environnement est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 5 heures 46 minutes (Heure Locale) soit 12 heures 46 minutes (Heure Française). Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias prennent la sixième place des monocoques avec un temps de course de 18 jours 22 heures 16 minutes à la vitesse moyenne de 10,41 nœuds.

W Hotels est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 5 heures 41 minutes et 44 secondes (Heure Locale) soit 12 heures 41 minutes 44 secondes (Heure Française). Alex Pella et Pepe Ribes prennent la cinquième place des monocoques avec un temps de course de 18 jours 22 heures 11 minutes et 44 secondes à la vitesse moyenne de 10,41 nœuds. Les espagnols sont arrivés 3 jours 2 heures 49 minutes et 34 secondes après le vainqueur Safran.
 


27/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : A QUELQUES ENCABLURE DE PUERTO LIMON

Dis Bilou, c'est quoi une encablure? Demande donc à Jean-Luc! Alors une encablure... L'encablure est un terme nautique utilisé comme unité de longueur. Il y a plusieurs définitions de l'encablure : 1/10 du mille marin, soit 185,2 mètres ; 100 brasses, soit 182,8 mètres ; dans la Royal Navy, 608 pieds, soit 185,3 mètres ; dans l'US Navy, 120 brasses, soit 219,5 mètres.Cette unité est surtout utilisée quand elle se rapporte aux câbles ou chaînes employés dans les systèmes d'amarrage des navires en mer.

Furtif encore 2 heures
Ce que l'on aimerais savoir ce matin, c'est où en sont nos deux capitaines du bord du furtif rouge (enfin bleu d'après les dires de bilou hier à la vacation radio). Alors sont t'ils devant ou bien derrière l'équipe de W Hotels? Bon, les fanyousea ne sont pas en modes furtifs et serrent les dents pour l'arrivée ... Etre 5eme devant la coque blanche de l'hotelier espagnol nous ferais un grand plaisir! Espèrons que nos deux navigateurs prennent du bon temps a bord de Veolia pour les dernières heures de navigation. Vivement que l'on retrouve le mode Open demain à 11h00 heure Française! Pas facile pour les nerfs et pas facile de suivre pour les fidèles! Je me joins a Steven Lambert, redacteur chez canyousea.com pour vous envoyer vers le livre d'or encourager nos deux marins d'exeption pour cette fin de course haletante!  SKIP

26/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : FURTIVEMENT VOTRE ...

Colin-maillard et boules de nerfs

 

Communiqué de Presse - Transat Jacques Vabre 2009

Derniers bords pour une cinquième place qui, au delà de sa valeur symbolique, signifiera aussi pour l'équipage qui la décrochera, qu'il a réussi à prendre le meilleur sur un trio de poursuivants tous aussi motivés les uns que les autres. Pour l'heure, avec un fauteuil pour quatre concurrents entrés en mode furtif, c'est une grande partie de poker menteur qui se met en place. Tous navigueront en « aveugle », concernant les positions respectives des uns et des autres. Il y a un temps pour tout… Après les grandes chevauchées sur la route des alizés, les batailles sous spi à plus de quinze nœuds, les dernières heures de cette Transat Jacques Vabre risquent plutôt de mettre les nerfs à rude épreuve. La faute, d'une part à un alizé qui peine de plus en plus à s'établir et de l'autre, à un bluff engagé entre quatre équipages qui ont décidé simultanément de déclencher le mode furtif.

Et ce, d'autant que dans les conditions de vent rencontrées, les temps de course restant jusqu'à la ligne d'arrivée varient de actuellement de 12 à 24 heures.
Dans ces conditions, on imagine bien le nombre de rebondissements possibles. Ceci expliquant cela, les navigateurs sont aussi d'une discrétion exemplaire à la vacation. Hormis un Roland Jourdain, adepte de la dérision et du second degré, les autres navigateurs sont restés logiquement muets à la vacation de ce midi. Ce n'est pas la peine de trahir d'éventuels états d'âme, lors d'une conversation sur les ondes. On le sait : derrière les paroles, les voix ne trichent pas et nul n'est besoin de montrer aux autres que l'on a un petit coup de faiblesse ou bien à l'inverse, que l'on sent monter une une espérance folle dans son option… Résultat des courses, dans la journée de demain.

Pour Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou (Foncia), arrivés hier peu après 23 heures (heure française), les chemins vont se séparer après une Transat en complicité évidente. Jérémie risque d'être du prochain Trophée Jules Verne à bord du trimaran de Pascal Bidegorry, quand Michel va conduire une expérience inédite  de « coaching » d'un nouvel équipage espagnol issu de l'olympisme pour la prochaine Barcelona World Race. Cette Transat Jacques Vabre n'est pas terminée que beaucoup se projettent déjà vers les prochain rendez-vous d'envergure, dont la Route du Rhum – La Banque Postale 2010 pour certains. A peine le pied posé à terre, qu'ils pensent déjà à repartir… Incorrigibles.

 

 


26/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : SUSPENSE ET DERNIER COUP DE WINCH

15 miles. Voilà la distance qui sépare les deux protagonistes à la 5 éme place de cette édition de le Transat Jacques Vabre. Cette nuit, grâce a leur bord nord-ouest avant les autres, Veolia Environnement semble avoir touché du vent plus stable sur sa route. Ce matin le classement n'a pas changé mais l'écarts se sont considérablement réduit à une peau de chagrin. Ne rien lacher semble le maître mot sur la bateau Rouge N°29 de Bilou et Jean-Luc. Encore des heures de courses les attendent, et bien malin celui qui pourra dire de l'équipage Espagnol ou Concarnois sera en tête dans les eaux de Puerto Limon! Quatre équipages sont déjà à quai, dans l'ordre : Safran, Groupe Bel, Mike Golding yacht racing et Foncia.

Pour vous faire patienter .... http://kerguelen.blogs.liberation.fr/libessart/
Encore une petite découverte pour vous aujourd'hui, retrouvez une magnifique interview de Yann Libessart sur son blog Liberation.fr. Après de longues études dans des domaines aussi variés que la biologie, le management ou la géopolitique, Yann Libessart s'est engagé dans l’action humanitaire tout d’abord avec Action contre la Faim puis Médecins Sans Frontières. Ses périples l’ont conduit au cœur des conflits les plus sanglants de la planète, de la Somalie au Liberia en passant par l’Irak, l’Afghanistan ou dernièrement Haïti. Cette expérience de la gestion de petites équipes isolées en milieu hostile l'a poussé, à 34 ans, à postuler auprès des Terres Australes et Antarctiques Françaises pour devenir disker, chef du district des îles Kerguelen, dites jadis îles de la Désolation…

Morceau choisi... "LES DEUX GRINGOS DE LA JACQUES VABRE"
(© Article de Yann Libéssart - Blog Libération.fr)

Roland, c’est ta sixième transat Jacques Vabre, Jean-Luc ta cinquième. Mais la première ensemble. Pourquoi ?

RJ : Ellen (Mac Arthur) n’était plus libre ! (rires). En réalité, je ne l’ai jamais fait deux fois avec le même !

J’ai couru mes deux premières éditions en tant qu’équipier, vainqueur en 1995 avec Paulo Vatine (disparu en mer lors de l’édition 1999)  puis quatrième avec Francis Joyon  en 1997.  C’est eux qui m’avaient choisi. En 1999 (4e avec Jean Le Cam), je venais de mettre à l’eau mon bateau Sill et j’ai pris Jean parce qu’il avait de longues années de navigation en multicoque derrière lui. En 2001, Gaël Le Cléach’ avait été mon second sur le Vendée Globe quelques mois avant, c’était logique de le prendre avec moi, et nous avons gagné. Deux ans plus tard, c’était pour des raisons de revente de Sill que j’ai embarqué avec Alex Tohmson, qui le rachetait et souhaitait avoir le mode d’emploi en direct. Ca nous a permis de le vendre un peu plus cher et nous avons fini deuxième, Alex était ravi. La dernière fois, en 2005 (vainqueurs avec Ellen Mac Arthur), c’était à la fois des raisons d’amitié, sportives et médiatiques. Elle venait de battre le record du tour du monde, c’était la bonne occase. J’étais ravi.

 

 

Cette année, avec Jean-Luc, c’est une nouvelle occasion d’essayer de gagner enfin une course ensemble ! Avant cela, il était trop occupé avec son multicoque Belgacom. Outre la Barcelona World Race de 2007 (démâtage), nous avons fait deux transats AG2R (3e en 1992, 4e en 2006) et gagné la Calais Round Britain Race en 2005, mais c’était en équipage, nous n’étions pas que tous les deux, en amoureux.

Je vous invite chaleureusement à lire l'article complet qui est d'une grande qualité, bourré d'humour, de sincérité et de chaleur!
Bravo à Yann Libéssart pour cette interview sur nos deux compères ....
Article complet sur
  http://kerguelen.blogs.liberation.fr/libessart/
+++ A lire sur la toile si vous avez 5 minutes un article sur DCNS...
http://www.voilesetvoiliers.com/club/blogs/voir/Olivierchapuis/billet/597

Article complet SKIP_49

 

25/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : VEOLIA ENVIRONNEMENT NE LACHE RIEN!


©Ryan Breymaier - team kaïros Veolia Environnement

 

Course contre le temps

"Oui c’est très bien que Marco ait gagné, ça fait un peu de nouveauté un peu de fraicheur ! Ce n’est pas toujours les mêmes qui dominent! En solitaire, Monsieur Desjoyeaux est un ton au-dessus, mais il reste que de nombreux marins sont capables de remporter une Transat ! Quant à nous, on court contre le temps. Celui qu’on a perdu lors de notre arrêt aux Açores. On subit la loi et la vitesse de W Hotels depuis 10 jours grâce à leur position un peu plus au sud. Ils marchent bien. Cette nuit Akena et nous, on a repris un peu, grâce à des conditions un peu plus viriles, mais bon ce n’est pas grand-chose…"   Jean-Luc Nélias, Veolia Environnement, à la vacation de midi

photo: Merci à Nicola et à Ryan Breymaier du team Kaïros de Roland Jourdain et de son Veolia Environnement d'avoir accepté de donner leur autorisation pour la publicaation de cette photo pour Skip'inYousea. 
Big thank you and my friends every two! ;)



25/11/09 VOLVO OCEAN RACE 2011 : AYRE CHALLENGE POUSSE LA PORTE...

Une nouvelle équipe espagnole, Ayre Challenge, a annoncé son intention de participer à la prochaine édition 2011-2012 de la Volvo Race autour du monde, ainsi qu'aux deux suivantes. Ayre est la quatrième équipe à annoncer sa participation à la 11e édition de cette course en monocoques par étapes et en équipage, après une équipe brésilienne, une équipe italienne (Giovanni Soldini) et l'équipe française Groupama (Franck Cammas). La course partira à l'automne 2011 d'Alicante (sud-est de l'Espagne), quartier général de la course, tout comme les éditions suivantes en 2014 et 2017.   AFP
vidéo à voir sur le site
http://www.ayrechallenge.com/



24/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : BILOU ET JEAN-LUC A LA CHASSE A L'ESPAGNOL!

Un match dans le match
Qu'on se le dise! Rien est fait pour nos deux artistes! Même si les vainqueurs des 2 classes, IMOCA et MULTI 50 sont connus... pour les poursuivants, le groupe mené par W Hotels, suivi de Veolia Environnement, Aviva, Akena Veranda et 1876 n'a pas fini de faire parler de lui. Soyons attentifs a tout ce qu'il va se passer dans les prochains jours.

Rien est fait, Akena Veranda skippé par Arnaud Boissières et Vincent Riou revient trés fort... Le mode furtif risque d'être de sortie d'ici peu... Il faudra etre patient et attendre leurs retours!

L'hommage de Bilou
"Ça va… avec du vent, fort et au portant ! Ça nous rapproche de Puerto Limon, mais on a encore du travail. Le vent est très instable : il monte et il descend. S’il y a quelqu’un pour qui je suis content, c’est sûrement Marco. Il a fait un super parcours sur un super bateau et vu la carrière du bonhomme, cette victoire est largement mérité." Roland Jourdain, Veolia Environnement, à la vacation de midi

A voir le site de la FNOB (Fundació Navegació Oceànica Barcelona)
SKIP


24/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : SAFRAN VAINQUEUR EN MONOCOQUE

 

Safran en grand vainqueur

Safran, le monocoque Imoca skippé par Marc Guillemot et Charles Caudrelier, a coupé la ligne d'arrivée à Puerto Limon à 2 heures 52 minutes et 10 secondes (heure locale) soit 9 heures 52 minutes et 10 secondes (heure française). Il s'impose dans sa catégorie avec un temps de course de 15 jours 19 heures 22 minutes 10 secondes et une vitesse moyenne de 12,46 noeuds.

Bilou et Jean-Luc sont les premiers ravis par cette victoire de "Marco" et de Charles Caudrelier (vacation radio de ce midi)



24/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : INFOS FLASH 6h13 HEURE FRANCAISE

Crêpes Wahou à Puerto Limon!

Après 15 jours, 15 heures, 31 minutes et 50 secondes de course, Crêpes Whaou! a coupé la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre à 5 heures, 31 minutes, 50 secondes (heure de Paris), soit 22 heures 31 minutes 50 secondes (heure Puerto Limon). Vitesse moyenne 13.41 kts.

After 15 days 15 hours 31 minutes and 50 secs at 22:31hrs local time Monday 23rd November, 04:31hrs UTC/GMT Tuesday 24th November, Franck-Yves Escoffier and Erwan Le Roux on the Multi 50 Crêpes Whaou! broke the finish line off Puerto Limon, Costa Rica to take line honours in the ninth edition of the Transat Jacques Vabre transatlantic race from Le Havre. For the 5805 miles sailed their average speed is 13.41 kts.

 


23/11/09 UN BUDGET MAITRISE POUR LA VOLVO OCEAN RACE 2011-2012


©Alex Stoen - flickr

 

Après la lecture du dernier Voile et Voiliers N°466 de décembre 2009 "Spécial Salon Nautic de Paris", une petite note m'est apparue d'une grande importance concernant un eventuel avenir de Veolia sur la Volvo Ocean Race...
Dès le mois de novembre de l’année dernière, le problème préoccupait les organisateurs de la Volvo Ocean Race : la course en équipage autour du monde, devenue (trop) chère, risquait de ne plus attirer de sponsors. Donc de péricliter. En réaction, les tables rondes se sont multipliées… Les idées, distillées au fur et à mesure, n’ont pas manqué : réduction du nombre d’équipiers, du nombre d’étapes, du nombre de voiles… Jusqu’au 9 octobre dernier où la nouvelle jauge des VO 70 et l’avis de course de la prochaine édition 2011-12 sont venus entériner tout ça. D'aprés ce que j'ai pu lire, les équipages sur la prochaine édition (2011-2012) tournerons autour de 17 ou 18 millions d'euros contre 35 millions environs sur la dernière courses. Espérons que ces nouvelles règles de jauges aiderons les sponsors à ce décider pour la prochaine édition, et franchissent le pas comme la fait Groupama avec Franck Cammas.
Retrouvez un article ultra complet sur la prochaine Volvo Ocean race  sur le site "Voile et Voiliers"

La vidéo de Pierre-Yves Lautrou, aura été très instructive et m'aura appris que le "vieux Veolia" devrais courir encore 1 année jusqu'a la Route du Rhum-La banque Postale (départ le 31 octobre 2010 de St Malo). Pas si vieux que ça encore une fois, quand on constate ces performances sur la Transat Jacques Vabre qui se déroule actuellement... Des bateaux neufs, oui mais bon ...

Le circuit Imoca de 2010 sera scindé en trois donc car la Velux 5 Oceans debute le 17 Octobre 2010 (départ de la Rochelle), avec une nouvelle classe, les Eco 60. Cette "nouvelle"catégorie concerne les Open 60 d'ancienne génération, construits avant le 1er janvier 2003, si vieux ...  http://www.voilesetvoiliers.com/course-regate/article/2374/velux-5-oceans-fenetre-sur-course

La Barcelona World Race quand à elle, sera aussi de la partie avec un départ le  31 décembre 2010 de barcelone ! Rien que ça!
Bon début de semaine. SKIP

 

23/11/09 SUBLIME VISITE DE VEOLIA ENVIRONNEMENT PAR PIERRE-YVES LAUTROU!

Ecoutez bien cette interview de Pierre-Yves Lautrou, sublime, belle et pleine d'infos... On en reprends pour 10 ans ! Merci !
Je reprends la route dès ce lundi matin, pour des contrées plus Atlantique que la semaine précédente, mais je vous avais gardé une petite visite sous le coude, avec celle d'un des plus vieux bateaux de la flotte de la Transat Jacques Vabre : Veolia Environnement. Une visite assez détendue, puisque les deux co-skippers du plan Lombard sont des habitués de la caméra. Une visite qui me permet aussi de réparer l'une des plus grosses boulettes de ma jeune vie de vidéaste amateur : j'avais participé à un convoyage entre Concarneau et La Rochelle en septembre 2008, un peu avant le Vendée Globe et... je n'avais plus de batteries dans la caméra ! Boulette réparée, avec cette visite vidéo, tournée exclusivement à l'intérieur du bateau rouge de Veolia, pour cause d'intempéries havraises...

TRACKBACK : http://blogs.lexpress.fr/aularge/2009/11/visite-de-veolia-environnement.php


22/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : ENCORE DE LA ROUTE...

Source transat jacques vabre
Si loin, si proches…
Les premiers concurrents de la Transat Jacques Vabre 2009 sont passés sous la barre symbolique des 500 milles restant à parcourir avant la ligne d’arrivée et la libération attendue à Puerto Limon. A partir de maintenant, les duos vont rentrer dans cette ultime phase de jeu qu’ils connaissent si bien et qu’ils savent chargée en tension et en espoirs. La règle en sera très simple : rester concentré et surtout, surtout, ne rien lâcher, ne pas se départir de cette pression qui fait les conclusions heureuses. En Imoca, on sait trop à quel point Marc Guillemot et Charles Caudrelier-Bénac ont cette saine revanche à prendre sur l’édition passée de l’épreuve et leur deuxième place. A bord de Safran, ils font depuis quelques jours la course idéale mais n’oublient pas qu’ils ont à leurs trousses Kito de Pavant et François Gabart, deux marins qui tenteront tout ce qui est en leur pouvoir pour contrarier les plans des leaders. En Multi 50, le challenge de Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux visant à arriver avant les monocoques est à portée d’étraves…

Dans moins de 48 heures à présent, le premier concurrent de la neuvième Transat Jacques Vabre devrait faire son entrée triomphale dans le port de Limon et inscrire ainsi son nom dans l’histoire de la course au large en étant le premier à se voir coiffer des lauriers costariciens. Si sur le papier, l’issue n’a jamais été aussi proche, sur l’eau, elle se teinte d’incertitudes et de pièges de dernière minute. Quatre monocoques naviguent désormais en mer des Caraïbes, engageant un dernier acte complexe. Soumis à des grains violents et des vents moyens soutenus, ceux qui ouvrent la marche trouvent actuellement des conditions très éloignées de la carte postale idyllique. La faute à une dépression installée dans le golfe de Panama, générant des vents de secteur Est soufflants 25 à 30 nœuds le long des côtes colombiennes. En la matière, les marins étant d’éternels insatisfaits, il leur prend une certaine forme de nostalgie quant à la progression contrariée, au près, qui fût leur quotidien pendant de longues journées en Atlantique. Allez comprendre ! Pour se déjouer des écueils du phénomène actuellement rencontré, les frères ennemis, Safran et Groupe Bel, vont devoir, en théorie, en faire le tour par le Nord, se rallongeant ainsi la route mais échappant à ses effets pervers. Mais la pratique sera-t-elle conforme aux supputations terriennes ? En régatiers acharnés et marins d’expérience, Kito de Pavant et François Gabart choisiront-ils d’emprunter le sillage de ceux qu’ils cherchent à détrôner depuis de nombreux milles ? Quoi qu’il en soit, ces dernières heures de course n’auront rien d’un long fleuve tranquille tant les conditions de navigation s’annoncent usantes et les bateaux difficiles à mener.

Mode furtif : arme fatale ?
Les hommes de Safran, comme ceux de Groupe Bel ont encore un joker dans leur jeu par l’entremise du mode furtif et ce midi, les interrogations ne manquaient pas quant à la possibilité d’y avoir recours. A bord de Safran, Charles Caudrelier-Bénac confiait que l’idée avait un temps été à l’ordre du jour mais que décision avait été prise de garder cet atout pour plus tard… pour les derniers milles avant l’arrivée. L’incroyable scénario d’une flotte disparaissant en partie des écrans de contrôle à quelques encablures de l’arrivée est donc bel et bien à envisager, autant dans la bagarre à couteaux tirés que se livrent les deux prétendants au titre en monocoque, que pour Crêpes Whaou ! qui faute de concurrent direct entend bien aller damner le pion aux camarades de l’autre classe. Une chose est sûre, aucun n’a dit son dernier mot et si tous auront plaisir à refaire la couse dans quelques jours dans les bars de Limon, l’heure n’est pas encore à la camaraderie.

Drames à tous les étages
A bord des montures, on adapte son rythme à l’enjeu et aux conditions.  On se fait mal une dernière fois, restant accroché à la barre, les yeux rivés sur l’apparition des grains et les sens en alerte. Extrêmement sollicitantes, ces ultimes heures de course ne laissent que peu de place au repos. Alors on mise sur le sommeil instantané, on s’économise comme on peut pour garder toute sa fraîcheur pour les derniers milles. Proches de l’arrivée, mais encore si loin comparé à la dureté de la tâche qu’il leur reste à remplir ; les concurrents de la Transat Jacques Vabre n’ont pas fini de livrer bataille. A tous les niveaux le suspense atteint son comble. Malgré son matelas d’avance, Safran réussira-t-il à contenir les assauts de Groupe Bel jusqu’au bout ? Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux remporteront-ils le pari d’arriver avant les Imoca après avoir mené leur toute nouvelle monture de main de maître depuis le départ du Havre ? Qui des espagnols de W Hotels, des français de Veolia Environnement ou des britanniques d’Aviva aura le dessus et sortira vainqueur de cette superbe course dans la course ? La souriante Dee Caffari se verra-t-elle  irrémédiablement pénalisée par son pit-stop à Sainte Lucie ? Autant de questions derrière lesquelles se cache autant d’histoires de mer, d’hommes et de femmes qui depuis le 8 novembre offrent un drame méritant de figurer dans l’œuvre des grands tragédiens. En mer, il leur reste l’épilogue à écrire. A terre, on attend les guerriers et l’émotion de leur retour parmi nous…


22/11/09 LE NAUTIC 2009, LA JACQUES VABRE, LA VOILE...

Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage
Alors qu’Oscar Arias Sanchez, Président du Costa Rica, comparait hier la flotte de cette Transat Jacques Vabre à une constellation en mouvement, sur l’eau, ce matin, on cherchait manifestement surtout à éviter le big bang ! La Mer des Caraïbes semble n’avoir d’accueillante que le nom et les leaders du classement font face actuellement à des conditions plus que musclées.
- Alors Jack Sparrow. Sommes nous donc deux immortels condamnés à un combat épique jusqu’aux trompettes du jugement dernier ?
- Tu peux aussi te rendre…

Cet échange entre Jack Sparrow et Hector Barbosa dans Pirates des Caraïbes pourrait tout à fait convenir au duel que se livre actuellement Safran et Groupe Bel, toujours séparés au classement de 5h00 d’une soixantaine de milles. Mais en écoutant Marc Guillemot ce matin lors de la vacation, on comprenait très vite, que l’urgence était ailleurs et que l’heure n’était pas aux grandes conversations nocturnes :  « Tout va bien, mais je ne vais pas pouvoir rester discuter avec vous. Il y a pas mal de vent, autour des  25, 30 nœuds et c’est un peu musclé… Pour l’instant, Je n’appréhende rien du tout, ce qui m’intéresse, c’est de garder la trajectoire et de sécuriser le bateau et ne pas casser le matériel ! »
Derrière, alors que Foncia fêtait hier soir son passage de l’arc antillais en faisant une bringue d’enfer dixit Michel Desjoyeaux, le deuxième groupe s’apprête lui aussi à franchir cette porte symbolique. Attention à W Hotels, qui grapille tranquillement par le Sud. Souhaitons à Bilou et à Jean-Luc de rester dans le match et de contrer les attaques d'Aviva et de W Hotels.

Le nautic 2009, direction Paris
Quelques infos voile à propos du prochain salon nautique de paris, le Nautic, qui aura lieu du 5 au 13 Décembre 2009, porte de Versailles comme d’habitude. On verra si il y a moins de voiliers que l’année dernière et si les tailles ont diminués.  L’organisation annonce un grand nombre de day boat.  C’est vrai que c’est une tendance forte actuellement et les projets se multiplient.  Cela peut être une manière plus raisonnable financièrement de naviguer et également de s’initier à la croisière.   Certains offrent deux ou trois couchages qui permettent dans un confort sommaire de partir un week-end. Une excellente initiative qu’est l’animation cuisine à bord.  Sur de véritables cuisines de bateaux, installées au milieu du salon, un grand chef et un skipper, feront découvrir au public des recettes sur un plans inclinés à 20 °. Un spectacle sympathique, le salon n’a pas donné la liste des participants. Une autre initiative, qui prouve que malgré la crise l’équipe du Nautic a le moral, est la création d’un arbre de noël du Nautic.  Construit en matériaux high tech par Sparcraft et les fabricants de voiles présents sur le salon, il abritera des cadeaux pour toutes les bourses.

En motonautisme, la vague verte continue avec de nouvelles offres de motorisations 100 % électriques ou hybrides (Nanni Diesel) et des aides à la manœuvre de plus en plus polyvalentes (Cummins et Volvo). Le design se radicalise et propose des silhouettes encore plus surprenantes, comme le spectaculaire UFO, ou le semi rigide présenté par Lancia, tous deux exposés dans le Pavillon 4.

 

Tous les grands acteurs du motonautisme seront là, avec Zodiac, Bénéteau, Jeanneau, Ferretti, Pershing… qui présenteront une quantité impressionnante de nouveautés. Mais aussi les beaux Rhéa et Latitude 46, les White Sharks, Zeppelin, Sillinger, ou encore les Pursuit, Four Winns, Glastron, les indestructibles Triumph et Boston entre autres.

Les voiliers tiennent toujours la vedette dans le Pavillon 1, avec des tendances également confirmées : les day-boats ou bateaux plaisirs font de nouveau une entrée en force cette année, tandis que les voiliers de voyage continuent leur progression. Tous les grands chantiers seront là avec leurs nouveautés : Jeanneau et Bénéteau avec leur nouvelle gamme de grands voiliers, mais aussi Dufour, Wauquiez, X Yachts, Allures, Fora, Alliaura, Alubat, Archambault, J Europe, Hanse, Grand Soleil, CNB, Latitude 46, Bavaria, Delher…sans oublier les multicoques avec les nouveaux Lagoon 400, Fountaine Pajot Lipari, Catana 47 et d’autres grands qui joueront à saute-moutons au dessus des feux rouges parisiens pour atteindre le Nautic.

Le Pavillon 2 sera, comme chaque hiver, envahi par les accastilleurs et les équipementiers qui proposeront cette année, encore plus d’innovations mises en valeur dans un show room spécifique. Citons les nouveaux radars Broadband, la généralisation de l’AIS sur les VHF, des gammes d’électroniques de plus en plus accessibles et faciles à utiliser…et de nombreuses innovations qui ne seront dévoilées qu’au Salon !

Enfin, le pôle tourisme du Nautic prépare un salon exceptionnel : tous les loueurs du marché seront présents, avec des offres irrésistibles pour aller naviguer en toute liberté, de la mer du Nord à la Méditerranée, des Seychelles au Spitzberg. Les régions, les grands ports et les institutions viendront présenter leurs calendriers d’événements, leurs infrastructures, et même parfois leur gastronomie !
Mais le Nautic n’est pas uniquement la plus grande vitrine du nautisme. C’est aussi et surtout un rassemblement de passionnés et un lieu de découverte. Cette année encore, les organisateurs vont donc développer des services et des animations à destination de tous, qu’ils soient marins ou néophytes.


21/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : AU SAUT DU LIT ...

Bilou : "Skip?"... oui? "c'est la fin de mon quart, tu reprends la barre?"  "oui bilou, 30 secondes pour que je me reveil, et j'arrive..." Il y a des rêves comme ça, que l'on fait un samedi matin chez soit, dans le fond de son lit... dans une chambre à 19°C, sans humidité... On aime toucher ces doux rêves du bout du doigt. Je pense que vous me comprendrez ... J'avoue chers fanyousea, avoir loupé un peu le réveil ce matin (je crois l'avoir fait exprès). Un équipage nommé Veolia Environnement qui marche bien, même si la perte en milles commence à faire mal... un coup d'oeil sur les emails, Soavenn que vous commencez à connaitre pour ces nombreux articles, TNT et Bilou Mag à déposé un message à 04h31... Je crois avoir trouvé mon équipier pour la  prochaine Transat Jacques Vabre. A nous deux, nous restons quasiment éveillé 19h/24h. Pas mal non? On finira par un jour se retrouver sur l'eau, pour le plaisir j'en suis sur, bon certes pas pour une transat en double, quoi que, espoir de fou, mais espoir quand même! Voilà ma petite pensée de ce début de week-end, je me suis pris au jeu de la redaction quotidienne "comment vais-je intitulé mon article ce matin?" et bien voilà c'est fait. SKIP

Leurs nuits sont-elles plus belles que nos jours ? On pourrait être tenté de le croire à entendre les navigateurs décrire les conditions idylliques de leur navigation sous les étoiles. Mer plate, vent soutenu, les voiliers filent à belle allure vers le Costa Rica… Si tactiquement, le jeu est pour l'instant figé, les leaders espèrent continuer de bénéficier de ces conditions jusqu'au bout tandis que leurs poursuivants attendent que le jeu s'ouvre.


©skipinyousea.com  record SNSM 2009 - St Nazaire

 

Source transat jacques vabre Des conditions idéales, vent portant, puissant, mer presque plate et le bateau qui glisse à plus de 15 noeuds de moyenne sous les étoiles. C'est l'heure où l'on savoure son bonheur, où l'on peut barrer et laisser son esprit vagabonder. On goûte les petits plaisirs de la vie : se faire un café bien chaud, laisser la moque réchauffer les mains avant de trouver la première gorgée presque brulante. Pouvoir extirper son coéquipier de la bannette sans qu'il y soit question d'une urgence absolue. C'est le genre de nuit où il ne se passe rien et c'est parfois diablement bon.  La course reprendra totalement ses droits plus tard.

Au sien de la flotte des IMOCA, le duel Safran – Groupe Bel  continue d'entretenir le suspense. Marc Guillemot et Charles Caudrelier continuent de tenir la corde, mais Kito de Pavant et François Gabart ne lâchent rien.

Après le passage de l'arc antillais, l'écart entre les deux bateaux s'est à nouveau stabilisé aux alentours des soixante à soixante-dix milles. Un gouffre dans des conditions de navigation stables, un différentiel ridiculement faible si jamais les conditions météorologiques deviennent tordues. Et les deux dernières journées pourraient encore réserver leur lot de rebondissements, tant les conditions sont instables aux abords de Puerto Limon…

Ne pas perdre le nord
Chez les Multi50, les écarts entre les bateaux encore en course n'autorisent plus vraiment de coups stratégiques… Alors, on se donne de nouveaux défis : pour Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux, c'est d'amener leur Crêpes Whaou ! sur la ligne d'arrivée devant l'armada des monocoques. Même dérivatif pour Victorien Erussard et Loïc Féquet (Guyader pour Urgence Climatique) qui se sont fixé comme objectif de parvenir au Costa Rica avant le groupe composé de Veolia Environnement, Aviva et W Hotel… Lesquels doivent surveiller avec beaucoup d'attention, la descente de 1876. Yves Parlier et Pachi Ribero ne se berçaient pourtant guère de beaucoup d'illusions sur leur position très au nord de la flotte. Le fait est que jusque là, ils continuent leur descente à belle allure. L'extra-terrestre, comme l'avait surnommé Michel Desjoyeaux lors d'une Solitaire du Figaro que Yves avait dominée de la tête et des épaules à coups d'options autant radicales qu'audacieuses, serait-il en train de préparer un nouveau tour de magie ?

Marc Guillemot - Safran – 1er au classement de 5h IMOCA
« Vous me prenez au saut du lit ! C'est Charles qui est aux manettes… C'est une bonne nouvelle d'apprendre que l'on maintient l'avance sur nos petits camarades! On a de superbes conditions de glisse ! »

François Gabart – Groupe Bel  – 2ème au classement de 5h IMOCA
« Ça se passe super… On va vite, on a du vent au portant sous spi, ca glisse a toute vitesse… A ce rythme là,  on va y arriver vite au Costa Rica !
Non je plaisante, on sait que les conditions de vent vont beaucoup évoluer jusqu'à la fin et il faudra sans doute faire quelques zig-zag jusqu'à l'arrivée… Tant mieux d'ailleurs, car cela créera peut-être quelques ouvertures pour aller chercher Safran, mais bon, on ne va pas non plus tenter le diable ! »


20/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : TOUT BAIGNE...

Source transat jacques vabre
Nuit difficile pour Safran (Marc Guillemot – Charles Caudrelier), leader de la course depuis plus de sept jours… Le passage dans le canal entre les Saintes et la Dominique s’est soldé par une navigation agitée entre cumulonimbus gorgés de pluie, rafales et trous de vents. Ces conditions ont permis à Kito de Pavant et François Gabart (Groupe Bel) de revenir à une quarantaine de milles du tableau arrière du leader. Le passage de l’arc antillais peut être le théâtre de quelques inversions de tendance, mais ira-t-il jusqu’à provoquer des bouleversements ?

Bagarre de chiffonniers
Pour la cinquième place, c’est plutôt un combat au corps à corps, même si Yves Parlier et Javier Sanso (1876) estimaient qu’ils risquaient de subir la mitraille des trois équipages du sud qui ne sont séparés que par quelques pauvres milles. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias (Veolia environnement) ont d’ailleurs passé quelques heures à naviguer à vue avec Brian Thompson et Dee Caffari (Aviva) qui se seraient bien vus dans le rôle des archers anglais lors de la bataille d’Azincourt. Malheureusement, leurs flèches  risquent de se perdre dans le vide : les deux Britanniques envisagent en effet de faire un arrêt express à Sainte-Lucie pour réparer un générateur défaillant… Il restera aux deux compères cornouaillais à contrer aussi les assauts de W Hotel qui, sur une route un peu plus sud, semble bénéficier d’un peu plus de pression. Mais comme le notait Roland Jourdain à la vacation de midi, cette bagarre est, au bout du compte, stimulante et permet de continuer à se sentir pleinement dans le match.
 
 
Quand Bilou travaille du chapeau
"On sort d’une véritable ambiance pot au noir avec une pétole incroyable. Le but premier était donc de retrouver un peu de pression et du vent et de s’extraire de cette zone de molle. En plus, on s’est battu avec Aviva et dans le sud, on a nos amis espagnols. C’est chaud, ça met un peu d’ambiance dans le bourg et ça risque d’être tendu jusqu’au bout. Un vrai match de deuxième groupe !" "Côté fatigue, ça va bien. On retrouve un deuxième souffle car c’est vrai que l’on a eu un petit contrecoup après les Açores. Et puis avec l’habitude des arrivées aux Antilles, On a l’impression que c’est bientôt fini, mais non, il reste de la route ! On ne va pas s’en plaindre, les conditions de travail sont quand même pas mal. Même si je crains un peu la journée à barrer sous le soleil  d’autant que j’ai oublié mon chapeau. Il va falloir que je sois gentil avec mon camarade pour qu’il me prête le sien. Ça va me coûter quelques vaisselles !" Roland Jourdain, Veolia Environnement, à la vacation de midi
Pour infos vous trouverez ici les dernières images de BT : http://oportodagraciosa.blogspot.com/
et pour finir en beauté, la dernière vidéo de Bilou et de Jean-Luc sur www.canyousea.com


20/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : UN ARC ANTILLAIS PAS SI SIMPLE...

Et pourquoi pas? Il semblerais qu'à l'aube du 12 éme jour de course, les esprits des équipages s'échauffent... Les grains et la mer bleue semble de la partie sans vent ce coup ci. Alors qu'il y a une semaine certains cadors de la flotte des Imoca étaient ballotés dans des vents à plus de 50 noeuds... finalement les conditions actuelles laisse rêveur les terriens et les marins...
Changement de décor et de cadre pour la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009. Dans quelques heures, l’Atlantique sera dans le sillage des premiers concurrents qui emprunteront chacun leur porte d’entrée dans l’arc antillais. Une fois paré le dédale des îles aux noms évocateurs de vacances et de farniente, les marins entameront le dernier acte de la pièce qui se joue depuis plus de dix jours entre Le Havre et Puerto Limon.

Ils s’engageront alors sur un sprint final qui sollicitera les nerfs et les organismes, tant la navigation pourra réserver des surprises. Comme pour leur signifier que le chemin à parcourir est encore semé de nombreux pièges, ce sont des successions de grains qui ont ponctué la nuit des duos et permis ainsi à Kito de Pavant et François Gabart de réduire un peu l’écart sur les leaders en Imoca, Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac.
 
La Guadeloupe, Marie-Galante, La Barbade… autant de noms synonymes d’évasion, de soleil et d’exotisme pour les terriens engoncés dans l’hiver. Pour les marins de la neuvième Transat Jacques Vabre, ces îles paradisiaques marquent avant tout le lever de rideau sur la dernière partie d’un programme complet et sélectif. Nullement épargnés par la météo jusqu’à présent, la négociation de l’arc antillais et la navigation dans la mer des Caraïbes ne vont pas non plus se faire sans heurt pour les concurrents. Preuve en est la nuit qui leur est actuellement infligée. Des grains incessants, des oscillations constantes du vent en direction et ces montées en puissance si brusques qu’elles peuvent à elles seules causer des dégâts irrémédiables. Et généralement derrière, ces zones de calmes qui laissent les boxeurs groggy et engendrent parfois des pertes conséquentes de milles. Le tableau n’a rien de réjouissant mais il est conforme à la réalité du moment. Premier duo à avoir fait les frais de ces caprices météorologiques, celui composé par Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac, leaders installés en tête des Imoca depuis plusieurs jours. N’ayant eu de cesse de creuser l’écart avec leurs poursuivants directs, Kito de Pavant et François Gabart, les hommes de Safran ont vu revenir le souriant Groupe Bel dans la nuit à une cinquantaine de milles. Autant dire que ces phénomènes aussi imprévisibles qu’imparables vont venir pimenter sérieusement le jeu des prochains jours et élargir considérablement le champ des possibles. Pour beaucoup, les espoirs sont donc encore permis de mieux figurer au classement quand pour d’autres, l’angoisse de ternir le tableau d’une conclusion heureuse s’installe. Dans cette navigation vers Puerto Limon, la guerre des nerfs va prendre ses droits…

Eric Gaillard (FRANCE SPORT YACHTING)
 
Un esprit sain dans un corps sain

Si la journée de hier était plutôt culturelle aujourd'hui il y avait éducation physique au programme : roulage du génois puis, dé-hookage et rangement de cette voile, déroulage du solent, roulage et affalage du petit gennaker, envoi du spiroulage du solent, déroulage du solentaffalage du spi, envoie du petit gennaker, re-installation du génois, déroulage du génois, roulage du petit gennaker, déroulage du petit gennaker, roulage du génois, déroulage du génois, roulage du petit gennaker, affalage du petit gennaker, envoi du code 0, déroulage du code 0, roulage du génois, plus une douche et un rasage. Bref un esprit sain dans un corps sain et propre. La nuit s’annonce plus stable et on est content avec nos 6 nds de vent.  

A+ Veolia Environnement


19/11/09  IMOCA:COMMUNIQUE DE PRESSE:Classement du Championnat du monde


COMMUNIQUE DE PRESSE IMOCA
18 Novembre 2009
Classement IMOCA avant la transat Jacques Vabre :
Armel Le Cléac’h (Brit Air), Michel Desjoyeaux (Foncia) ou Marc Guillemot (Safran)
Grâce à sa victoire dans l’Istanbul Europa Race, Michel Desjoyeaux (Foncia) s’est encore rapproché d’Armel le Cléac’h (Brit Air) au classement provisoire IMOCA 2009. La Transat Jacques Vabre qui comptait quatorze duos sur la ligne de départ servira de juge de paix à l’issue de cette saison 2008-2009. Armel Le Cléac’h (Brit Air), fort de ses deux places de deuxième lors de l’Artemis Transat et du Vendée Globe, tenait justement la corde.  Mais son abandon devrait lui coûter son fauteuil de leader.
 
Pour rappel, le classement IMOCA s’établit sur deux années à partir du calendrier des courses validées par l’IMOCA. Pour la saison 2008-2009, les courses retenues étaient donc l’Artemis Challenge (la Transatlantique nord en solitaire), le Vendée Globe, l’Istanbul Europa Race et la Transat Jacques Vabre. Chaque course se voit affectée d’un coefficient multiplicateur. Ainsi la Transat Artemis et l’Istanbul Europa Race sont affectées du coefficient 4...
 
 
... la Transat Jacques Vabre du coefficient 3, tandis que le Vendée Globe se voyait attribué un coefficient 10.Le vainqueur reçoit un nombre de points par course équivalent au nombre de bateaux ayant pris le départ, le second un point de moins et ainsi de suite… Plus la course compte de participants, plus une victoire vaut cher.
 
Pour l’heure, ils sont trois navigateurs à se tenir en moins de vingt points : Armel Le Cléac’h (Brit Air) avec 338 points, voit revenir sur ses basques Michel Desjoyeaux (Foncia) avec 324 points, ainsi que Marc Guillemot (Safran) avec 320 points. Autant dire qu’avec 42 points à distribuer, cette Transat Jacques Vabre peut encore jouer les juges de paix pour le fauteuil de leader, de même que pour le podium que pouvait encore légitimement espérer Sam Davies (Artemis II).

Cette Transat Jacques Vabre au parcours inédit clôturera donc un exercice qui aura débuté par une Transat Artemis atypique, courue principalement aux allures portantes, prolongée par un Vendée Globe en mode majeure avant d’ouvrir la voie par l’intermédiaire de l’Istanbul Europa Race à la pérennisation d’un Tour de l’Europe en équipage… Un calendrier qui aura respecté les volontés affichées par le circuit IMOCA : privilégier les courses en solitaire comme en double, tout en proposant une course en équipage à vocation européenne, pour élargir la notoriété de la classe dans de nouveaux pays. Ce programme, lancé en octobre 2007, aura pu voir le jour en dépit des difficultés qui frappent le monde économique et des aléas qu’elles entrainent. Preuve, s’il en était besoin, de la pertinence des options proposées.
 
A la mi-course, il semble bien que le titre IMOCA se jouera entre Marc Guillemot (Safran), troisième et leader provisoire de la Transat Jacques Vabre et Michel Desjoyeaux (Foncia). Pour que Michel continue de devancer Marc au classement, il faudrait qu’il finisse une seule place derrière le skipper de Safran. Au delà, du résultat brut de la course, le titre de champion 2009 risque de se jouer en mer des Caraïbes.

Classement IMOCA avant la Transat Jacques Vabre
1 Armel Le Cléac’h (Brit Air) 338 pts
2 Michel Desjoyeaux (Foncia) 324 pts
3 Marc Guillemot (Safran) 320 pts
4 Sam Davies (Artemis II) 306 pts
5 Vincent Riou (PRB) 280 pts
6 Dee Caffari (Aviva) 274 pts
7 Arnaud Boissières (Akena Verandas) 268 pts
8 Brian Thompson (Pindar) 260 pts
9 Steve White (Spirit of Weymouth) 250 pts
10 Richard Wilson (Great American III) 220 pts
11 Raphaël Dinelli (Fondation Ocean Vital) 210 pts
12 Norbert Sedlacek (Nauticsport) 200 pts
13 Loïck Peyron (Gitana 80) 52 pts
14 Yann Elies (Générali) 44 pts
15 Yannick Bestaven (Aquarelle.com) 32 pts
16 Kito de Pavant (Groupe Bel) 20 pts
17 Guillermo Altadill (1876) 16 pts
18 Roland Jourdain (Veolia Environnement) 12 pts
 
 
19 Jean-Pierre Dick (Paprec Virbac) 8 pts
20 Marc Thiercelin (DCNS) 4 pts
- Unaï Basurko (Pakéa Biskaïa 2009) 0 pt
- Jérémie Beyou (Delta Dore) 0 pt
- Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) 0 pt
- Mike Golding (Mike Golding Yacht Racing) 0 pt
- Derek Hatfield (Spirit of Canada) 0 pt
- Sébastien Josse (BT) 0 pt
- Jean Le Cam (VM Matériaux) 0 pt
- Jonathan Malbon (Artemis II) 0 pt
- Alex Pella (W-Hotels) 0 pt
- Pachi Rivero (1876) 0 pt
- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) 0 pt
- Alex Thomson (Hugo Boss) 0 pt
- Dominique Wavre (Temenos) 0 pt


Rappel : vainqueur de la transat Jacques Vabre :
42 pts, deuxième : 39 pts, troisième : 36 pts, etc

Un mot de la Transat Jacques vabre : Bientôt, la guerre des nerfs ...
Presque une semaine après la tempête, un calme relatif a gagné la flotte de la Transat Jacques Vabre. Aux abords de l’arc antillais et alors que les concurrents composent avec un Alizé qui joue les filles de l’air, l’humeur est à la satisfaction. En la matière, les motifs ne manquent pas et diffèrent d’un bateau à l’autre. Si certains se réjouissent d’avoir pu se faire un peu la belle dans la nuit, pour d’autres, le spectacle d’un ciel étoilé que rien ne vient ternir relève de l’enchantement permanent. En mer on s’offre une parenthèse poétique alors qu’à terre on se perd en conjectures sur le fait de savoir en quels points la fameuse porte d’entrée antillaise sera pénétrée. A bord de Safran, le sourire est de mise en cette fin de nuit qui a permis aux leaders de creuser l’écart qui les sépare de leurs dauphins.     SKIP
 


18/11/09 SKIPINYOUSEA.COM SUR FACEBOOK...
LA JACQUES VABRE SUIT SON COURS...

   Et bien voilà, c'est fait... aprés Flickr pour les classeurs photos, Twitter pour les infos flash, et dailymotion pour les vidéos... voilà le support de facebook qui fait son entrée parmis le monde des fanyousea... Pour ceux qui ne sont pas encore inscrit, je vous y invite, simplement, afin de retrouver les evenements et toute les infos du site skipinyousea.com et surtout agrandir notre famille autour de Veolia Environnement, Roland Jourdain, et la voile ...
Infos transat jacques vabre communiqués de presse...
Même dans les compétitions les plus intenses, il existe forcément des alternances de temps forts et faibles. Après les conditions exécrables rencontrées pendant les premiers jours de course, puis la chevauchée au triple galop vers des latitudes plus clémentes, il était temps de s’accorder un temps de répit… Chaleur revenue, vents mollissant légèrement, les navigateurs engagés sur cette Transat Jacques Vabre ne boudent pas leur plaisir… d’autant que les jours à venir seront autrement plus tendus.
Bien sûr, pas question de retourner aux vestiaires pour un recadrage tactique et un temps de récupération avant de rentrer dans l’arène. Si les courses de voile n’autorisent pas de vrais temps morts, elles offrent parfois des pauses bienvenues : et celles-ci sont suffisamment peu nombreuses pour tenter d’en profiter à plein. C’est l’heure des petits messages envoyés à la terre pour dire qu’on pense à ses proches, des nuits étoilées où l’on barre en laissant vagabonder son imagination, de la douche d’eau de mer que l’on attendait depuis des jours que l’on macérait dans son ciré… Ces petites attentions personnelles futiles sont souvent déterminantes pour recharger les batteries du corps et de l’âme. D’autant que certains gestes quotidiens deviennent précieux, quand on en a été privé par la force des choses et la volonté des éléments. C’est aussi l’occasion de faire le décompte des petits bobos du bateau et des bonhommes. La mer possède cet art étrange de transformer parfois un fringant jeune homme plein de santé, en une sorte de vieux beau perclus de courbatures, qui voudrait encore faire bonne figure.
Tout vient à point pour qui sait attendre
Pour profiter de ces moments, il convient aussi de ne pas tirer de plans excessifs sur la comète… trop de prospective peut parfois nuire à la récupération. Des premiers à la queue de peloton, on envisage l’atterrage sur l’arc antillais avec une certaine distance. Interrogés à la vacation, tous les navigateurs reconnaissaient ne pas savoir avec certitude quelle passe leur servirait à quitter l’Atlantique pour la mer des Caraïbes. Ou feignaient de ne pas le savoir… Car, même à la mi-temps, l’intox psychologique reste une arme.
Côté classement, c’est le statu quo… Entre Safran (Marc Guillemot – Charles Caudrelier Bénac) et Groupe Bel (Kito de Pavant – François Gabart), l’élastique ne cesse de se tendre et se détendre. Mike Golding et Javier Sanso (Mike Golding Yacht Racing) bataillent pour préserver leur troisième place et gardent encore à distance prudente Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou (Foncia).
Ces deux derniers n’ont toutefois pas baissé la garde et profitent d’un bateau en parfait état pour continuer de grignoter des milles, sur une route un peu plus sud que leurs adversaires. Mais comme le reconnaissait lui-même le double vainqueur du Vendée Globe, ce tandem de furieux devra compter sur un faux pas de ses prédécesseurs pour se hisser sur le podium et plus si affinités. Même son de cloche chez Vincent Riou et Arnaud Boissières (Akena Vérandas) comme Sam Davies et Sidney Gavignet (Artemis) qui se fixent, pour l’heure, des objectifs intermédiaires avant d’envisager de plus hautes ambitions.
 

Roland Jourdain ©www.skipinyousea.com
 
Roland Jourdain,Veolia Environnement
« Cette nuit, contrairement à la nuit d’avant, on a vu des étoiles, mais pas suffisamment pour nous faire avancer assez vite. Le vent était jusqu’à ce matin encore trop irrégulier pour nous permettre de faire des vitesses correctes.
C’est toujours difficile à comprendre car pour Aviva et W Hôtels qui ne sont pourtant pas très loin de nous mais un peu plus sud, le vent semble plus régulier. Avec le soleil, on a toujours tendance à penser que ça sent l’écurie et on oublie qu’il restera encore 1 300 milles à parcourir après les Antilles ! Il y a donc plein de choses à faire ou à tenter pour grappiller des milles. »
Leaders sous la pression de leurs poursuivants, concurrents attardés à la recherche du temps perdu, la qualité des relations entre les navigateurs est le meilleur antidote aux accès de morosité potentiels : une dose de gestes d’attention à l’autre, un zeste d’humour décapant, une manière de ne pas rechigner à la tâche et haut les cœurs ! Les voilà prêts à bouffer le monde par les étraves…
 


18/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : EN 2 GROUPES CHEZ LES IMOCA

Fini les cirés, place aux shorts!
Après les sorties inévitables en ciré sur le pont et le ballottage incessant des hommes et des machines, la tête de la flotte peut enfin savourer les alizés avec ses chaleurs tropicales. Au large du Costa Rica, c'est toujours le tandem Marc Guillemot et Charles Caudrelier sur Safran qui est aux commandes ce mercredi au classement de 8h00 devant le Groupe Bel de Kito de Pavant et François Gabart, qui pointe à 41 milles. Mike Golding et Javier Senso (Yacht Racing) restent troisièmes à 104 milles.
 
Dans cette catégorie des monocoques, nous voilà avec 2 groupes dintincts, le club des trois qui mènent la danse et le deuxième groupe, emmené par Foncia suivi de près par Veolia Environnement et Aviva. Ce duo britannique est bien rentré, lui aussi, dans le match. Espérons que l'arc antillais ait encore des surprises à nous faire... la course n'est terminée qu'au passage de la ligne. Pour l'heure, si la situation reste stable côté météo, il se pourrait que la course soit pliée et le podium soit déjà connu. Restons prudents, 2000 milles sont encore devant l'étrave des premiers avec très certainement quelques mésaventures encore dans une eau bleu turquoise ...

Istanbul Europa Race - Brest ©skipinyousea.com
 
Le classement à 08h00

1. Marc Guillemot-Charles Caudrelier (Safran/FRA) à 1 923.6 milles de l'arrivée
2. Kito de Pavant-François Gabart (Groupe Bel/FRA) à 40,6 milles des premiers
3. Mike Golding-Javier Sanso (Mike Golding yacht racing/ANG-ESP) à 104.4 milles
4. Michel Desjoyeaux-Jérémie Beyou (Foncia/FRA) à 392,3 milles
5. Roland Jourdain-Jean-Luc Nélias (Veolia Environnement/FRA) à 491,2 milles
6. Dee Caffari-Brian Thompson (Aviva/GBR) à 520,1 milles
7. Alex Pella-Pepe Ribes (W Hotels/ESP) à 534,4 milles
8. Yves Parlier-Patchi Rivero (1876/FRA-ESP) à 534,5 milles
9. Arnaud Boissières-Vincent Riou (Akena Verandas/FRA) à 616,9 milles
10. Samantha Davies-Sidney Gavignet à 718,1 milles
Les uns surfs, les autres contruisent...
Petite apparté, ce mercredi matin avec des nouvelles de Jean-Pierre Dick qui manque à la fête. Son ancien Paprec-Virbac 2 lui est en course. C'est W Hotels, mené par Alex Pella et Pepe Ribes qui ont repris la main aprés l'Istanbul Europa Race 2009. JP est en Nouvelle-Zélande pour suivre la construction de son troisième IMOCA 60" en compagnie de son directeur technique Nicolas Abiven. Construire une machine de haute technologie est un travail minutieux et très prenant. Cependant, le skipper azuréen n'oublie pas sa préparation physique en prévision d'une fin d'année chargée avec la Route du Rhum et la Barcelona World Race.
« Je suis arrivé depuis trois semaines en Nouvelle-Zélande et je ne m'ennuie pas ! Je vais tous les jours au chantier Cookson pour travailler sur des détails importants qui feront que le bateau sera fonctionnel : la disposition de l'accastillage sur le pont, les ballasts, le mât. C'est un moment passionnant du projet, je m'éclate. A la fin de l'année, je vais enchainer une transat en solo et un tour du monde en double. Je suis donc très attentif à ma préparation physique. Je fais de la muscu, du vélo, de la gym, du treck et bien sûr de la natation. Je participe tous les mardis soir après le boulot à une compétition à Takapuna (Auckland) où tu nages 1000m en mer. La dernière fois, nous étions plus de 300 et je termine dans les 50èmes. Pas mal, non !»     SKIP


17/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : UNE SEMAINE DE VIDEOS SUR SKIPINYOUSEA.com

source jacques vabre
La nuit est tomber sur la flotte de la Transat Jacques Vabre. Dans l’alizé qui peine à s’installer les concurrents tentent de profiter du black-out de quelques heures pour essayer de grappiller des milles sur leurs adversaires. La lecture du classement du lendemain est pour les uns source de promesses, pour les autres, symbole d’une certaine désillusion…
C’est dans ces heures-là que se révèlent les tempéraments de prédateurs. Ceux qui dans la nuit, se pourlèchent les babines d’un petit décalage, d’une veine de vent que l’on arrive à conserver, d’un réglage assassin… Et qu’importe si le résultat n’est pas demain à la hauteur de leurs espérances. Les grands fauves retrouvent toujours le chemin du marigot.

Pour vous faire patienter, je vous propose les 11 vidéos de la première semaine de course à retrouver sur skipinyousea.com, avec une nouvelle vidéo chaque jour que l'on doit à Pen Duick / Sea Events.

Petit clin d'oeil à Paul, caméraman officiel de Canyousea / Veolia Environnement à qui nous devons une grande partie des vidéos de bilou à terre et sur mer. Une personne toujours disponible et sympathique à chaque rencontre toujours pationnante!
Merci à toi pour ton coup d'oeil averti !
 
 
A l’affût, tapis dans l’ombre des leaders…

Même s’ils assistent plutôt en spectateurs à la bagarre devant, plusieurs de leurs poursuivants rêvent forcément de jouer un remake des Tontons flingueurs où ce n’est jamais celui qu’on attend qui dégaine le premier. Si Mike Golding et Javier Sanso (Mike Golding Yacht Racing) vont tenter de se battre avec leurs armes, à savoir une détermination sans faille malgré leurs soucis techniques, d’autres attendent leur heure à commencer par l’équipage de Foncia. Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou ont choisi de ne rien avoir à regretter sur la ligne d’arrivée. Déjà premiers de l’option sud, ils savent qu’il sera difficile de revenir sur les hommes de tête, mais mettent tout en œuvre pour saisir leur chance, au cas où… Michel penché sur les cartes météos continue de décrypter les fichiers de vent quand Jérémie s’impose de longues heures sur le pont où il fait parler sa réputation de barreur d’exception… 
Quand à Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias (Veolia Environnement), les longues heures de navigation passées ensemble sont un ciment suffisamment solide, pour que les deux compères ne lâchent jamais les bras avant le passage de la ligne. Pour paraphraser les navigateurs de Port la Forêt, c’est bien à la fin de la foire qu’on compte les bouses… Et chacun sait que celui qui l’emporte est, au final, celui qui a fait le moins d’erreurs.  SKIP


17/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : CHALEURS ET ALIZES...

A presque neuf jours de course, le décor a bel et bien changé sur la Transat Jacques Vabre 2009. La tempête de la semaine dernière n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir qui glace encore le dos des concurrents quand il se réveille à eux, mais l'arrivée progressive des Alizés et des chaleurs enviables efface peu à peu le traumatisme. Côté course, les grandes inspirations stratégiques risquent d'être remisées dans les placards pour quelques jours, au moins jusqu'aux abords de l'arc Antillais. Pour les jours à venir, il semble difficile d'imaginer un coup d'état chez les Imoca et le trio de tête, toujours emmené par Safran, devrait maintenir sa suprématie. Même son de cloche du côté des Multi50, qui filent en ordre dispersé vers La Barbade, prochaine marque de parcours à respecter, derrière Crêpes Whaou !
Classement de ce mardi 17 Novembre 2009 à 8h00:
1. Marc Guillemot-Charles Caudrelier (Safran/FRA) à 2.280,60 milles de l'arrivée
2. Kito de Pavant-François Gabart (Groupe Bel/FRA) à +26,2 milles
3. Mike Golding-Javier Sanso (Mike Golding yacht racing/GBR-ESP) à +99,5 milles
4. Michel Desjoyaux-Jeremie Beyou (Foncia/FRA) à +355,2 milles
5. Roland Jourdain-Jean-Luc Nélais (Veolia Environnement/FRA) à +380,1milles
6. Yves Parlier-Pachi Rivero (1876/FRA-ESP) à +413,7 milles
7. Dee Caffari-Brian Thompson (Aviva/GBR) à +465,3 milles

Direction l'Arc Antillais

Ce mardi matin semble un peu capricieux pour Bilou et Jean- Luc, qui, décalés un peu plus dans l'Ouest , semble mettre un peu plus de temps à toucher des alizés stable et plus forte. Veolia Environnement à perdu cette nuit sa 4éme place en faveur de Foncia placé plus Sud. On notera également la différence de distance en 24 h, Foncia a parcouru 330 milles contre 275 milles pour Veolia Environnement. Espérons que le classement de 11h00 nous en dira un peu plus, car la flotte des sudistes n' a pas dis son dernier mot ... 

SKIP
 


16/11/09 TJV : LE DEBUT DES BOULEVERSEMENTS ET DES CHOIX STRATEGIQUES

source site Jacques Vabre
Si la période est actuellement essentiellement à la vitesse et à l'idée de gagner dans l'Ouest sur cette Transat Jacques Vabre 2009, ce lundi matin est également à la récolte des espoirs semés il y a plusieurs jours. Ainsi, alors que les concurrents abordent leur deuxième semaine de course, chacune des flottes a-t-elle connu de petits bouleversements qui pourraient, à terme, avoir de grandes conséquences. Chez les Imoca, si Safran domine toujours son sujet, il a depuis ce matin un nouveau dauphin, et non des moindres, puisque Kito de Pavant et François Gabart sont à présent aux trousses des deux Bretons.
Ca bouge chez les Imoca et la Vache en rougie de plaisir… Tel pourrait être le premier constat d'un lundi qui débute au milieu de l'Atlantique pour les marins. Hier soir encore, Safran faisait cavalier seul en tête de la flotte de la Transat Jacques Vabre, gardant ses poursuivants à une distance raisonnable d'une cinquantaine de milles. Avec des conditions de navigation décidées à rendre plus agréable le quotidien des marins et les prémices des belles glissades, l'avenir proche du duo Marc Guillemot – Charles Caudrelier Bénac semblait parti pour se poursuivre sur cette voie là. Mais c'était sans compter sur la pugnacité de la concurrence directe. Cravachant et tirant le meilleur de leur monture, Kito de Pavant et François Gabart ont profité de la nuit pour jouer les troubles fêtes dans le jeu des leaders, en commençant par griller la politesse au duo Mike Golding – Javier Sanso, auteurs d'un superbe début de course. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les méditerranéens et l'association britannico-espagnole en ont également profité pour réduire l'écart sur Safran de près de vingt milles. A bord du monocoque gris, on commence à sentir le souffle chaud et dangereux de quatre marins affûtés et forcément dangereux dans le tableau arrière. Si en mer, la tension risque de monter d'un cran, à terre, on s'enthousiasme d'ores et déjà à propos du duel atlantique entre les deux sisterships que sont Safran et Groupe Bel. Mais l'intérêt des heures et des jours à venir ne se limitera bien évidemment pas à ça et à la lutte annoncée entre trois bateaux. Est-il en effet besoin de rappeler qu'à mi-course, bien des choses peuvent encore se passer ?
Reste que pour les uns comme pour les autres, si l'heure est aux premières glissades atlantiques et aux prémices d'un semblant d'Alizés, la situation n'a rien de vraiment établie et l'instabilité du vent peut encore relancer le jeu à l'envie. A bord, les hommes ont retrouvé leurs postes de barre et un rythme plus normal. A partir de maintenant plus que jamais, la priorité sera de ne rien lâcher…
Voie d'eau sur Hugo Boss

A environ 19h20 hier soir, le monocoque Hugo Boss mené par Alex Thomson et Ross Daniel, est entré en collision avec un objet flottant non identifié. Quatrième de la flotte des Imoca au moment du choc, l’équipage britannique a fait savoir qu’il avait percuté quelque chose par le tribord et que cela avait occasionné une voie d’eau.
 
 
Les propos d'Alex Thomson :

« Je suis écoeuré ! Nous avions fait le plus dur en passant au travers des coups de vent et la route avait désormais l’air beaucoup plus dégagée. Nous maintenons la situation sous contrôle cette nuit et évaluerons au lever du jour les options qui s’offrent à nous ».
Il y a de quoi être écoeuré, après Brit'Air et DCNS, voilà un troisième monocoques touchés par une avarie (sans compter Véolia Environnement qui lui à pu réparer à notre grand soulagement ...) Ainsi va la course au large, avec ses joies et ses peines... espérons que l'équipage de Hugo Boss puisse au moins conserver le bateau à flot... 
Vidéo : Bilan de la premiètre semaine de course
SKIP


15/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : VEOLIA TOUJOURS DANS LE MATCH

Un dimanche placé sous le signe du repos... même si c'est un bien grand mot, il semblerait que le terme soit juste face au condition que les navigateurs ont rencontrés lors des dernières 72h. La bonne nouvelle du jour pour nous, c'est que Veolia environnement est "pleine balle" ce matin au classement de 8h00. A 283,5 miles du leader, Safran, mené par Marc Guillemot et Charles Caudrelier, Bilou et Jean- Luc mène leur coque avec une vitesse de 18,2 knts, qui n'est autre que la 2éme plus haute vitesse de la flotte pour cette matinée! Le N°29 n'a pas fini de faire parler de lui, et c'est tant mieux!
 
Concentrés, Bilou et Jean-Luc ne se seront guère aventurés plus loin que le ponton pour ne pas perdre le rythme de la course. Une fois, le rail de grand voile réparé et quelques fruits frais embarqués, Veolia Environnement a ainsi repris sa route à 21h30 sous deux ris trinquette dans 30 nœuds de vent vers Puerto Limon au Costa Rica, le nouveau port d’arrivée de cette Transat Jacques Vabre.
« Véolia voit rouge désormais et on est reparti à fond les ballons à 18-20 nœuds avec un bateau presque comme neuf ! On a eu un super accueil ici à notre arrivée de toute l’équipe d’Armando Castro, le capitaine du port de Horta, qui est un passionné de course au large et qui était, par la même occasion, un grand ami de Paul Vatine. Pour les réparations à effectuer, les gars ont assuré comme des chefs. Maintenant que l’on a remplacé le morceau de rail, on devra faire attention pour que cela ne se reproduise pas, mais en même temps, il y a peu de chance que l’on retrouve les mêmes conditions. Les vents devraient quand même être plus normaux dorénavant. On sera quand même vigilant mais on est confiant ! » expliquait Bilou ce samedi soir après avoir largué les amarres.
Le temps de se dérouter… «On lâche un peu le monde de la compétition pour celui de l’aventure » commentait de son côté Jean-Luc dans une vidéo envoyée ce samedi matin. Les voici maintenant de nouveau bien en course. Un nouveau départ et l’histoire continue…

L'aventure est encore longue, et je ne serais pas surpris que Safran qui caracolle en tête soit quelque oeu taquiné dans quelques jours. Rien n'est impossible, tout est jouable! Autre donnée importante, les sudistes ne semblent pas payés de leurs efforts à avoir évités le coeur de la dépréssion qui à balayée la flotte des concurrents. Bon vent à Bilou et Jean-Luc....  "wait and sea" ....  SKIP


14/11/09 JACQUES VABRE : AVIVA, UN EXCELLENT LIEVRE POUR VEOLIA ENVIRONNEMENT

Alors qu'a 22h00 heure française nous sommes toujours sans nouvelles de notre équipage favoris, le site de la Transat Jacques Vabre nous livre tout de même quelques informations... Aviva qui croise non loin du mouillage de Veolia Environnement devrais devenir un bon lièvre de bataille pour Bilou et Jean-Luc. Demain? Nous espérons en savoir plus sur cette opération "coup de point" menée par l'équipe technique de Veolia Environnement, le team Kaïros qui se sont envolés pour Horta aux Açores. Ryan Breymaier, Luis Guervos et Thomas Lebee ont pris l'avion hier aprés midi (vidéo canyousea).

Si l'on en croit la fenêtre Géovoile du site de la Jacques Vabre, c'est vers 16h15 que Véolia s'est arrêté au ponton du port d'Horta pour effectué la réparation du rail de grand voile, afin de pouvoir utiliser la voile "full-batten" au maximum de son potentiel. Selon les informations de Roland hier à la vacation, la séance de bricolage devrait prendre 3 heures, manoeuvres comprises.
A l'heure de son arrivée aux Açores, Véolia pointait en 5ème position d'une flotte qui se réduit d'heure en heure après la perte de BT et l'abandon de DCNS suite à la rupture du pivot de quille. Tous les concurrents font états de problèmes mécaniques plus ou moins importants. Les jobs-lists sont en préparation pour les premières accalmies. L'heure de départ d'Horta sera le début d'une course contre la montre pour recoller au paquet de tête. Entre les sudistes qui vont enfin toucher des alizés, et des Nordistes qui bénéficient d'une confortable avance, mais dont les routages annoncent des difficultés en abordant la mer des Caraïbes, Véolia dispose d'un terrain de jeu suffisant pour jouer des coudes dans le classement. En avant pour de nouvelles aventures !
Communiqué Jacques Vabre
La flotte de l’est a passé la surmultipliée. Au dernier pointage, le groupe Foncia, Akena Vérandas, Artemis pointait à près de quinze nœuds de moyenne sur un cap plus ouest que les hommes du nord. Le trio de tête Safran, Mike Golding Yacht Racing, Groupe Bel continue de descendre pour se placer sur la trajectoire de leurs poursuivants. Aux Açores, on s’active à bord de Veolia Environnement qui pourrait reprendre la mer bord à bord avec Aviva.

Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias devraient pouvoir repartir de Horta aux alentours de 21h (TU+1). L’équipe technique à pied d’œuvre travaille d’arrache-pied pour réduire au maximum le temps d’escale du monocoque rouge. Il devrait retrouver sur sa route Dee Caffari et Brian Thompson qui ont choisi de passer dans le chenal qui sépare l’île de Faial de Pico.

 

Lors mon escapade au Havre mon objectif c'était arrêté sur ce fameau rail de Grand Voile ... intuition?
On a cru un instant que l’équipage britannique allait lui aussi faire escale, mais Dee Caffari, jointe par téléphone, a démenti l’information. C’est un excellent lièvre pour l’équipage de Veolia qui pourra confronter sa vitesse avec un concurrent à proximité. On distingue ainsi quatre groupes distincts au sein de la flotte des IMOCA : au nord Hugo Boss et 1876 risquent de s’aligner dans le sillage du trio de tête. Aviva et Veolia restent calés sur une position intermédiaire derrière le groupe de tête. A l’est, on peut compter sur Foncia, Akena Vérandas, W Hotel et Artemis pour pousser les feux de leur machine. On pourra aussi comparer les vitesses respectives du duo Desjoyeaux – Beyou et de l’équipage de Crêpes Whaou ! sur une même trajectoire.
SKIP et Soavenn !

14/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : JL NELIAS TOUJOURS AUTANT D'HUMOUR...

Jean-Luc Nélias et Mister Spoutnik.  message de la nuit sur www.canyousea.com le site officiel de Veolia Environnement
Que chacun se le dise, ce duo n'a pas fini de faire parler d'eux. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias navigue encore ce matin à 13 knts de moyenne malgré cette avarie lourde en conséquence sur la route directe, les privant ainsi de la meilleur VMG vers Puerto Limon. VMG signifie Velocity Made Good, c'est la vitesse réelle projetée sur la route directe menant au point visé.  Le pit stop aux açores est en phase d'arriver et nous suivrons bien sur ça de près.
Notre trajectoire est comme notre rail de gv sous le 1er ris: brisée. Les méga grosses boules, heureusement que l'on a les bras bien accrochés parce que autrement, ils seraient tombés. Après 2 heures de petits travaux, on a réinstallé la gv au 3ème ris et nous voilà caracolant dans la brafougne direction l'ile de Faial pour un pit stop à Horta. Pointe de l'anemo à 73 noeuds. Normalement à cette vitesse là, le linge, le fil à linge, les poteaux et le ou la menager(e) sont emportés.
Autrement, on remercie Inmar de chez Sat pour la coupure générale de 36 heures environ de l'internet à bord. Il parait que le spoutnick était nické !  

A plus pour la suite...
    Jean-Luc
 
Spoutnik tout une histoire ...
Allez un peu de cellule grise, juste pour se remettre dans le bain (Bilou et JL y sont eux déjà et je ne les envies pas!)
Spoutnik 1 a été le premier satellite artificiel de la Terre. Lancé par l'URSS, et mis sur orbite le 4 octobre 1957, par la fusée R-7, conçue par l'ingénieur Sergueï Korolev. Il s'agissait d'une sphère de 58 cm de diamètre, pesant 83,6 kg. Satellisé sur une orbite elliptique à une altitude comprise entre 230 et 950 km, il tournait autour de la Terre en environ 98 minutes . Sa seule fonctionnalité a été l'émission d'un « bip-bip » sur les fréquences radio de 20,005 et 40,002 MHz.

Alors les fanyousea, Bip, bip Pour Veolia !!  SKIP
 


13/11/09 INFOS FLASH : TRANSAT JACQUES VABRE : RAIL DE GV ARRACHE SUR VEOLIA !

Avarie sur Veolia Environnement -source site Jacques Vabre
Alors qu’ils naviguaient sous voilure réduite dans une mer formée, Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias ont constaté en fin de nuit avoir arraché une partie de leur rail de grand voile. Les deux hommes attendaient le lever du jour pour en savoir plus sur leur avarie, mais ont d’ores et déjà décidé de faire route vers les Açores, qu’ils atteindront dans 24 heures, pour une escale technique où leur équipe les rejoindra sur place.
Croisons les doigts pour cette réparation expresse on l'espère. Pour l'instant le duo de choc fait route à 15.7 noeuds plein sud au 180° vers les Açores. Reste 390 miles (joint à la vacation de 12h30) pour rejoindre Horta au Açores. Bilou et Jean-Luc ont prévus 3h00 d'arrêt. Rien est perdu et c'est tout à leur honneur de continuer cette fabuleuse course! Au sud , il semblerais que le systême météo sera différent ... il viendra completer le groupe Sud, mené pas Foncia. La gagne est toujours possible, reste 3500 miles jusqu'a Puerto Limon et la course réserve encore bien des surprises.
Prenez votre mal en patience en visionnant les 450 photos du départ de la Transat Jacques Vabre!   SKIP


13/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : VIEUX POTS ET MEILLEURES SOUPES
 
 

C’est la guerre ! Annoncé depuis plusieurs jours, le premier gros coup de tabac a touché la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009 aux environs de minuit. En ce vendredi 13, la navigation vers le Costa Rica prend des allures de film d’horreur. 45 à 50 nœuds de vent et une mer formée rendent la navigation périlleuse et dans l’attente de jours meilleurs, les duos semblent avoir mis les enjeux sportifs entre parenthèse tant la préservation du matériel est au centre de leurs préoccupations.

Les bateaux tapent, les voilures sont réduites à leur strict minimum pour éviter les embardées et les hommes souffrent plus pour leurs machines que pour eux-mêmes.
Voilà une introduction qui en dis long sur les trio, duo et machine... Une analyse signé Soavenn...

Existe-il une hiérarchie dans les facteurs nécessaires à la victoire chez les coureurs aux large ?
 

Les conditions météo.
Sans retirer quoi que ce soit à l’exploit de Mich Dej lors du dernier Vendée Globe, un coup de pouce du destin est toujours le bienvenu. Le pot au noir ferme ses portes pour ses concurrents, et notamment grâce à son option ouest, lui libère une autoroute lors de son passage. Le Skipper de Port La Foret reprend près de 24 h à ses adversaires. De même, dans une Transat, il existe deux options classiques, route directe par le nord, ou manœuvre de dégagement par le sud pour attraper les alizés. L’option méridionale fonctionne plus rarement…mais quand la météo est favorable, c’est une autoroute.
Le bateau
Au-delà des qualités intrinsèques du bateau, c’est aussi le degré de préparation qui fait la différence. Chaque chose à sa place, l’optimisation des points de détails technique. La capacité de l’équipe à identifier les points faibles, notamment en terme de production électrique, de matériel informatique et hydraulique. Il est évidemment essentiel d’avoir un bateau adapté à son programme, grosse mer, petit temps…ou de choisir la météo adaptée à son esquif.


C’est parfois dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes.  Jean-Luc, Roland, j'y crois !    Soavenn
      
La gestion de course
Respect du matériel, choisir une route qui économise le bateau, au près comme au portant, choisir un angle de route qui limite l’impact de la mer sur le matériel. Economiser ses voiles, prendre le temps d’anticiper les changements de toile. Trouver un équilibre entre vigilance, sommeil, alimentation. Autant de facteurs clefs sur une course qui dure plusieurs semaines.
Le sens tactique
Ne pas communiquer sur ses avaries, petites ou grosses, embarquer du matériel atypique (ah, la trinquette en cuben fiber de Mich …), épuiser le moral de ses adversaire, choisir de souffler le jour … et exploser les compteurs toutes les nuits quand les autres ont levé le pied… se faire oublier de la concurrence … tous les coups sont bons.Tous ces facteurs conditionnent la victoire. Plus que les qualités intrinsèques du bateau (évidemment, il faut rester dans le match...) ce sont les capacités des hommes à les mener qui font la différence. Voyez Tabarly lors de la Transat en 1976. Un bateau inadapté pour le solitaire, mais pourtant, opiniâtreté, adaptation aux conditions et aléas de course, sens marin…victoire contre toute attente.
 


12/11/09 SKIPINYOUSEA : SKIP_49 AU TRAVAIL !

   
Chers tous, comme vous avez surement pu le constater, les 120 photos chargées dans le classeur flickr de Skipinyousea vous réserve encore des surprises. Je reprends le travail de mise en ligne dés maintenant afin que vous puissiez en profiter pour votre détente du soir au coin du feu, avec votre chat sur les genoux.
Bon, oui Bilou et Jean-Luc sont actuellement en mode "penché" avec du gros temps... Soutenons les à notre façon avec des messages pleins d'encouragements sur le livre d'or de canyousea...
Une nouvelle page à également arrivée dans le menu de gauche ...   je vous laisse découvrir !   
J'oubliais ... 2 vidéos "Transat Jacques Vabre 2009" ont fais leurs apparitions sur dailymotion!
Bon Vent !  SKIP


12/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : ENTRE AVARIE ET ACROBATIE

Autorisation Presse www.skipinyousea.com
AFP© Sébastien Josse et Jean-François Cuzon (BT) en monocoques ainsi que Franck-Yves Escoffier et Erwan Leroux (Crêpes Whaou!) en multis 50, occupaient mercredi la tête des flottes de la Transat Jacques Vabre à la voile, alors que le duo Le Cléac'h-Troussel (Brit Air) a abandonné. Victimes d'une avarie de rail de grand'voile, Armel Le Cléac'h et Nicolas Troussel, qui figuraient parmi les principaux favoris, avaient regagné Concarneau (Finistère) mardi pour réparer en espérant reprendre la mer.
 
"Si nous étions repartis mercredi ou jeudi à la première heure, il nous aurait fallu remonter très au nord pour éviter le mauvais temps qui arrivera sur la Bretagne et surtout dans le Golfe de Gascogne, et nous n'aurions pas pu tenir nos objectifs sportifs", a expliqué Armel Le Cléac'h.
Il ne reste donc plus que 13 monocoques en course, éparpillés sur 10° de latitude et 9° degrés de longitude, où ils affrontent tous une dépression. Les Britanniques Alex Thomson-Ross Damiel (Hugo Boss) et le duo franco-espagnol Yves Parlier-Patchi Rivero (1876) ont choisi de contourner l'obstacle par le nord, alors que Michel Desjoyeaux-Jérémie Beyou (Foncia) ont opté pour le sud. Sébastien Josse et Jean-François Cuzon ont choisi de passer au milieu de la dépression.

Jean-Luc Nélias - Veolia Environnement
Belle prune mais à l’eau de mer. 40 nds rafale à 52 nds, ça ventilait hier après midi. Pas facile de dormir dans la bannette. Quand le bateau monte sur la vague la bannette t'envoie en l’air (tu ne t'envoies pas en l’air dans la bannette, fripon) puis le bateau redescend, toi aussi après un vol hyperbolique et là, la bannette remonte pour venir te cueillir d'une reprise de volée appuyée. A ce moment précis de l’impact tu peux compter tes os. Cela te dirait d'essayer? Dans le même genre, le matossage des voiles dans la soute à voiles lors du dernier virement de bord relève de la pure cascade. Heureusement pas de dommage corporel. On aurait pu tourner une pub pour une boisson gazeuse à l’orange du genre Youri et Povo sont dans leur Soyouz en train de manipuler de lourdes charges et il y a un con qui coupe l’apesanteur toutes les 15 secondes comme Philippe Katerine avec le son au bar du Louxor, J’adore. Bonne journée


11/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : ROLAND JOURDAIN : "CONSERVER LE RYTHME..."

Autorisation Presse www.skipinyousea.com
C'est dans le vif du sujet qu'a débuté ce 11 novembre pour la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009. La dépression placée au centre des conversations depuis plusieurs jours a pris ses aises et déployé sa violence. Résultat, après une parenthèse « confortable » au portant hier, la sanction est tombée en début de nuit entraînant dans son sillage des vents de 30 à 35 nœuds, une mer désordonnée et une navigation au près sous voilure très réduite. Dans ces conditions, au Nord, on assume ses choix et on courbe l'échine, quand les partisans de la voie sudiste se réjouissent d'échapper au brassage permanent. Dans les faits, le duo Sébastien Josse et Jean-François Cuzon joue les premiers rôles chez les Imoca et le Multi50 de Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux tient bon la cadence.

Sébastien Josse – BT – 1er au classement Imoca de 5h
« Ca secoue à bord de BT ! On a entre 30 et 35 nœuds et une mer pas très
organisée donc effectivement ça gigote un petit peu mais il y a eu pire. Ca devrait se renforcer un peu au passage du front, on aura 40 nœuds mais ça ne devrait pas durer trop longtemps. Là nous en sommes au tout début, c'est encore correct, on est assez content. On n'a pas spécialement changé notre rythme car de toutes façons on n'a pas vraiment de quarts précis depuis le début. On a réussi à bien s'alimenter, on s'est fait double ration pendant qu'on était au portant. On est sur notre option, on va jusqu'au bout. On a un plan d'attaque, ce n'est pas parce que Michel est allé dans le sud que nous aussi on doit aller dans le sud, chacun son option ! Ca y est, les options se sont dessinées
pour tout le monde. Ce qui est important c'est qu'on soit dans le paquet, on n'est pas tout seul, le fait d'être en pôle position n'est pas le plus important ».

Roland Jourdain – Veolia Environnement – 2ème  au classement Imoca de 5h
« On commence à entrer dans le vif du sujet, on a dépassé la trentaine de nœuds. Ca y est on est passé du caleçon au string ! Les conditions sont conformes à ce qui nous avait été annoncé. Mais finalement la nuit n'a pas été trop désagréable non plus, c'était étoilé et puis on a mangé notre pain blanc pendant la transition entre le portant et le près. Et maintenant les conditions devraient monter encore un peu. On ne fera pas plus nord pour ne pas en prendre plus mais je ne peux pas dire exactement ce qu'on aura car on n'a pas encore les fichiers du matin. J'espère qu'on n'aura pas au-dessus de 38-40 nœuds. A priori on a un bateau sous notre vent, dans notre nord, nord-est, je pense que c'est Safran. Les jours qui viennent vont être difficiles pour le matos et pour la météo elle-même. Car après cette dépression il y en aura une autre, vraisemblablement nerveuse aussi… Une fois sortis de ce système j'espère qu'on pourra descendre tranquillement. Mais c'est sympa, il y a plein de questions ouvertes. C'est Jean-Luc qui défriche les problèmes en majorité, c'est lui le spécialiste de la météo. Mais on en discute entre nous, on regarde les stratégies ensemble. On se force à respecter des horaires fixes pour s'alimenter car le premier jour on n'a pas été très bon. Mais là ça va on commence à être bien dans le rythme ».


10/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : LA BATAILLE DU RAIL!

 
La voile de haut niveau reste un sport mécanique, le nombre d'abandon sur casse matérielle nous le rappelle à chaque épreuve. Les concurrents des transatlantiques essuient souvent de violentes tempêtes au début de la traversée de l'atlantique Nord.

Au chapitre des pannes, le palmarès du jour revient à l'arrachage de chariot de grand voile. Cette avarie classique des voiles lattées a touchée Bilou lors de son premier Vendée Globe en 2001.

Sur les grand-voiles modernes, la rigidité de la voile est obtenue par des lattes qui donnent de la structure à la voile. La base de ces lattes est fixée à un chariot (voir illustration ci contre) qui coulisse le long d'un rail , fixé lui même sur la tranche du mat dans l'axe de la bome.  Le premier d'entre eux, nommé chariot de grand-voile, intègre le point d'amure de la drisse qui permettra de hisser la toile à la hauteur désirée.
En cas de vents importants, la puissance de la voile peut arracher un segment du rail de grand-voile. C'est le malheur qui frappe ce matin Brit Air et Prince de Bretagne, ne leur permettant plus de bénéficier de toute leur voilure.

Plus que jamais, gérer la "santé" du bateau est une des conditions nécessaires pour qui prétend à la  victoire.
Soavenn

09/11/09 LES PHOTOS DE LA TRANSAT JACQUES VABRE 2009 EN LIGNE TRES BIENTOT...

    
Chers lecteurs et lectrices, amoureux de la mer et de la voile, ou simple curieux ... j'oubliais les fanyousea (rire!) Suite à mon week end au Havre pour le départ de la Transat Jacques Vabre 2009, les images tant attendu sont en post traitement...

Afin de vous faire patienter encore un peu, voici une photo que j'ai selectionné parmis mes 500 clichés que j'ai pu prendre et, les images prises en mer grâce à la gentillesse de Veolia Environnement (ces explications feront l'objet d'un autre articles dans les prochains jours...)



SKIP
 

09/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : BASTON !

 
Classement de 4h00 TU
Sur le fond, le classement d'hier soir ne m'inquiétait pas. Mais quand même, 10ème, ça vous colle un coup au moral ! On les connait nos deux zozos, qu'allaient ils faire en queue de peloton?
Ce matin, "banane à donf ! ", comme l'aurait dit la petite hélène, ancienne coéquipière de Bilou sur la Jacques Vabre (seconds en 2005) : 4ème position pour les deux lascars. Pour nos deux oiseaux de nuit, les dernières heures ont été abordées en mode "baston".

Au nord
Roland l'annonçait sur les pontons hier matin (retrouvez la vidéo sur Canyousea), le parcours s'annonçant au nord était favorable à un bateau comme Véolia environnement. Les deux compères sont effectivement au matin les leaders de l'option nord. Une route qui s'annonce, selon les dires du jovial skipper, du type "casque lourd". Pour résumer, Jean-Luc et Roland se préparent à la baston pour quelques jours encore.
Le retour du Rédac-chef
Je laisse les clefs de la boutique au chef, de retour tard hier soir des pontons du Havre. Il nous fera certainement un beau reportage de son week-end de rêve. Pour ma part, heureux de vous avoir fait suivre le départ du week-end, j'attaque, pour des raisons plus prosaïques, moi aussi, une journée professionnelle...en mode baston
 
Soavenn


08/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : POSITIONS ET PERSPECTIVES A 16H00 TU

 
1er classement
Le classement de 16h00 TU place Véolia à la sixième position. C’est Sébastien Josse et Jean François Cuzon sur BT qui mènent la danse pour le moment :
  • 1 - Sébastien Josse - Jean François Cuzon - 4702.1 miles à parcourir
  • 2 - Kito De Pavant - François Gabart - 0.4 miles du premier
  • 3 - Mike Golding - Javier Sanso - 1.5 miles du premier
  • 4 - Arnaud Boissières - Vincent Riou - 2.4 miles du premier
  • 5 - Michel Desjoyeaux - Jérémie Beyou - 2.6 miles du premier
  • 6 - Roland Jourdain - Jean Luc Nelias - 3.1 miles du premier
  • 7 - Marc Guillemot - Charles Caudrelier Benac - 3.5 miles du premier
  • 8 - Dee Caffari - Brian Thompson - 3.7 miles du premier
  • 9 - Alex Pella - Pepe Ribes - 4.0 miles du premier
  • 10 - Yves Parlier- Pachi Rivero - 4.3 miles du premier
  • 11 - Samantha Davies - Sidney Gavignet - 4.7 miles du premier
  • 12 - Armel Le Cleac'h - Nicolas Troussel - 5.6 miles du premier
  • 13 - Alex Thompson - Ross Daniel - 5.8 miles du premier
  • 14 - Marc Thiercelin - Christopher Pratt - 6.1 miles du premier 
Les écarts restent faibles pour l'instant. De plus les derniers du classement, positionnés au nord, bénéficieront de meilleures conditions de vent dans les heures à venir, les sudistes perdant l’avantage acquis. En toute logique, Véolia, positionné au centre de la flotte sur le plan d’eau, se retrouve…en milieu de tableau. Une situation satisfaisante pour ce départ au portant dans un vent modéré, favorisant les bateaux plus puissants et plus toilés.
Dépression à l’horizon.
Le flux d’Est qui a favorisé les allures portantes avec ce beau départ sous gennaker ne sera que de courte durée. Les équipages vont à la rencontre d’une dépression  classique en cette saison. Celle-ci est néanmoins très perturbée, et les routages semblent présenter d’heure en heure des chemins très différents en fonction de l’évolution de la situation météorologique, comme l’explique  Philippe Le gros sur son excellente analyse sur le site de Canyousea. De la mer d’Irlande jusqu’aux canaries, les options sont nombreuses.
Mode Furtif.
Ces multiples possibilités pousseront peut-être les compétiteurs a utiliser leur ‘mode furtif’. Ce nouveau dispositif permet à un équipage de disparaître des classements pendant 24 heures, afin de masquer leur position aux autres navigateurs. Une sorte de prime à la combativité et à la prise de risque. Dans tous les cas, voici une configuration météo qui permettra à Jean-Luc et Bilou d’exploiter leur machine à son meilleur niveau. En effet, ce temps viril ne favorise pas les bateaux puissants, et les rythmes changeant de régime de vent favorisent les modifications rapides de plan de voilures, et donc les équipages rodés. Une bonne opportunité pour nos deux champions.
Soavenn


08/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : C'EST PARTI POUR BILOU ET JEAN-LUC

Le départ est lancé dans des conditions changeantes, dues à un grain vers 14h15 sur l'embouchure de la Seine. Le départ est bon pour tous les concurrents. Safran a franchi la ligne en tête. Les 14 concurrents sont partis sous Genaker au plus prêt du bateau comité où le vent semblait mieux établi.   Soavenn
 


08/11/09 TRANSAT JACQUES VABRE : ILS ONT QUITTES LE PLANCHER DES VACHES

 
  C'est fait. A l'image des treize autres monocoques IMOCA, Bilou et Jean-Luc ont quittés les pontons pour rejoindre la zone du départ de course, comme en témoigne cette photo mise en ligne par le site Canyousea.

Comme nous l'avait demandé Bilou lors de sa Vidéo "superstition", ne lui souhaitons pas bons vents, mais le plus franc et direct mot d'usage :
MERDE
à vous deux et à notre bateau préféré .

Soavenn
Le lien vers l'émission radio de la Jacques Vabre : http://live.actinext.com/penduick/?transat-jacques-vabre


08/11/09 JACQUES VABRE : DES FANYOUSEAS EMBARQUES GRACE A VEOLIA

 
 
Il y a quelque minutes, j'ai eu la joie d'avoir, en liaison téléphonique, les fanyouseas présents au Havre pour le départ de Bilou. Skip m'a annoncé que Véolia, qui dispose de deux vedettes afin d'embarquer 300 salariés du groupe, a fait une place aux quatres Fanyouseas présents sur place. Nous auront donc un reportage au plus près de l'evenement par l'intermédiaire de notre cher Skip ! De mon côté, c'est en direct sur Canyousea que je suivrai le départ d'ici quelques dizaines de minutes. Un grand merci à Véolia pour avoir embarqué la troupe, et à Canyousea pour ce 'direct'.
Soavenn

06/11/09 SKIP_49 / DEPART DEMAIN 5H00...
                                                 ...DESTINATION : TRANSAT JACQUES VABRE, LE HAVRE

 
Chers tous,

Je vous quitte pour 2 jours... je m'en vais toucher encore un bout de  rêve qui alimente ma passion... je m'en vais respirer le bon air des côtes de la Manche. Je pense qu'il est inutile de vous dire où je vais, car vous le savez déjà (oui, c'est écrit dans le titre !) Pour ma première Jacques Vabre, me voilà servi, 14 monocoques et 6 multicoques sont au départ. Promis, je vais tout faire pour tailler un bout de bavette (ce coup là pas sur notre forum canyousea) en réel avec l'ami Bilou et son fidèle second Jean-Luc... Je sais d'avance qu'ils ne seront sûrement pas aussi accessibles que lors du record SNSM 2009 de St Nazaire ou encore Brest et cette sublime dernière épreuve sur la rade,en septembre, baignée de soleil. Là, au Havre on devrait rencontrer des conditions météorologiques plus musclées ... 15 à 25 noeuds le samedi avec 9°C... et dimanche je vous resserre la même !
Soavenn, mon fidèle second sera sur le net et assurera le relais news sur le site skipinyousea.com (si je prends le temps de l'appeler!)
Sont attendus là-bas, sur place, peu de fanyousea ... malheureusement . Perlstille y sera à mes cotés avec Bicounet. Pas d'inquiétude nous penserons bien aux absents! Sachez que finalement, le plus important, se sont les news plus bas en dessous , si si regardez bien...  L'actualité brûlante de Veolia sur la Volvo Ocean Race 2011, et si c'est le cas, on en reprend au moins pour 2 voir 3 années. C'est ça l'important !
Oui, mes appareils sont prêts. Pour les experts, mon canon 450D sera de sortie ainsi que mon deuxième jouet, mon canon 40 D, monté sur mon nouvel objectif canon série L 70/200 mm f/2.8 . Promis à mon retour, les photos seront mises en ligne dès le début de la semaine prochaine...
En attendant vous pouvez revoir toute mes photos précédentes, Vendée Globe 2004 et 2008 (début du reflex en 2008), le record SNSM 2009, l'Istanbul Europa race, la solitaire du Figaro, la transat BPE... tout y est!
Mon classeur "flickr" c'est là, suivez le guide ! 

  Les vidéos précédentes c'est ici!
Malgré tout mes efforts, toujours pas d'embarquement pour le départ de cette transat ... je ne désespère pas! Y être, sur les côtes du Havre, ou en mer, quoi qu'il advienne j'y serais!  
 
Pour finir, voici la première vidéo de la Jacques Vabre 2009, ainsi que le lien sur la vidéo canyousea "toi ou moi?" sur Bilou et Jean-Luc .... Que du bonheur je vous dis! Bon vent à tous.  SKIP 


05/11/09 VOLVO OCEAN RACE 2011 / MICHEL DESJOYEAUX LACHE LE MORCEAU !

Infos par Soavenn notre renard de la presse ...  Paru à 11h00 ce matin sur le site ouest-france.fr :
"Interrogé ce jeudi matin au Havre sur ses projets après la Transat Jacques-Vabre, dont il s'apprête à prendre le départ dimanche avec Jérémie Beyou, Michel Desjoyeaux a confirmé qu'il tirera, au moins momentanément, un trait sur le solitaire après la Route du Rhum 2010 et qu'il ne participerait pas au prochain Vendée Globe. Le Finistérien se verrait bien en revanche se lancer dans un projet de multicoque à définir avec son sponsor Foncia, sachant que ce dernier n'a ni le budget ni l'intérêt pour s'aligner sur la Volvo Ocean Race.
En revanche, le "Professeur" se verrait bien y participer: "Peut-être que je pourrai prendre mon bâton de pèlerin d'équipier, avec l'accord de Foncia. Une fenêtre de tir est envisageable et si Bilou ne me propose pas une étape, je lui ferais la gueule."

Après Franck Cammas et Groupama, Roland Jourdain et son partenaire Veolia doivent en effet prochainement annoncer qu'ils se lancent aussi sur la Volvo."

Autant dire que c'est quasiment officiel. Les paroles de Michel Desjoyeaux portant loin dans la presse, le message ne devrait pas tarder à faire le tour des rédactions. Du côté de Canypousea, on ne devrait plus pouvoir tenir le silence longtemps.
 
Les Echos.fr emboite également le pas avec un superbe interview de Henri Proglio l'ex PDG de Veolia, d'Isabelle Jahlan. la responsable sponsoring et Roland Jourdain ... plus de secret pour nous, Veolia sera sur la Volvo Ocean Race...  GEANT !  Article à voir : http://www.lesechos.fr/info/energie/020122773923.htm

Extrait : « Notre partenariat avec Roland Jourdain (le skipper du bateau « Veolia-Environnement », NDLR) me tient tout particulièrement à coeur. Ce partenariat repose avant tout sur l'homme en lui-même. C'est Roland Jourdain, l'homme, le skipper, que l'on a envie de soutenir et d'accompagner »,affirme ainsi Henri Proglio, président du leader mondial de services à l'environnement. « Parce que Roland incarne les valeurs fondamentales de Veolia Environnement : le courage, le respect, la conquête et la solidarité. C'est quelqu'un qui sait adapter ses forces à la hauteur du défi qu'il s'est lancé. Ce qui vaut pour un champion vaut aussi pour l'entreprise : la remise en cause des habitudes, l'acceptation du changement, le désir de compétition, la fidélité à ses collaborateurs. Autant d'éléments indispensables à la réussite d'un sportif et d'une entreprise », poursuit le patron, qui ajoute : « Son courage, sa force et sa détermination sont un exemple pour nous tous. »


05/11/09 BEN, UN DESSINATEUR DE TALENT RIEN QUE POUR BILOU ...
                                               UN HOMME A SUIVRE A LA TRANSAT JACQUES VABRE ...

Ben? Est ce que ce nom vous dirais quelques choses? Des indices? Un coup de patte bien à lui, Veolia, canyousea.... Ah ça y est vous y êtes? Un Gars'nYouSea nommé chef du bureau dessin dans le cercle fermé et secret de canyousea!
Le début de l'aventure
Souvenez vous de ce "vendée bulle" magnifique, le vendée Globe de bilou sous les traits de Ben de la Rochefordière ... 

 

Ou cette sublime Istanbul Europa Race 2009
 
          

Puis le record SNSM à St Nazaire
    
Un  nouveau job l'attends chez Canyousea pour cette nouvelle traversée de l'atlantique. Veolia, bilou et Jean-luc seront ses sujets favoris! Afin de vous donner une petite mise en bouche voici sa dernière création pleine d'humour et de bon sens!
N'est ce pas mesdames?
(merci à Isa d'avoir acceptée cette publication)


Bon vent à Ben et a ses crayons, continuons a apprécier ces dessins en allant lui mettre un petit mot sur son site! www.ben-lr.com       Bon vent à tous ....   Skip'inYouSea !

Benoit de La Rochefordiere - canyousea.com - ben-lr.com


04/11/09 "AU LARGE", LE BLOG DE PIERRE YVES LAUTROU ENFONCE LE CLOU...

 
Hier sur son blog "au large", le marin et journaliste Pierre-Yves Lautrou a lâché tout haut ce que d'autres annonçaient en filigrane depuis plusieurs mois.
 
"Bon, et bien maintenant, on attend plus que la décision de Véolia. Ca ne saurait tarder : ils ont commencé à approcher des spécialistes..."

L'annonce de Groupama devrait précipiter les choses, Bilou nous ayant annoncé une réponse quand a son avenir avant la Jacques Vabre. Pourquoi pas ce week-end, sous les projecteurs des média lors du départ de la course en double?

Info by Soavenn (merci à toi!) et merci à Phiver pour cette trouvaille

 
Mean Machine by Antonio.J.F. / © All rights reserved 


03/11/09 FRANCK CAMMAS, PREMIER FRANCAIS SUR ...
                                                 LA PROCHAINE VOLVO OCEAN RACE AVEC GROUPAMA

  
C'est une nouvelle fois le site www.voiles et voiliers.com qui fait sensation avec sa "hune". Le site a rapporté l'info que vous retrouverez avec moults détails sur la page web du skipper et de son sponsor. Frédérique Granado, de Groupama a déclarée :

« Cela fait maintenant plus de 12 ans qu'en tant qu'armateur, nous écrivons une histoire commune avec Franck Cammas et le team Groupama. Aujourd'hui, nous avons décidé de poursuivre cet engagement en participant à la Volvo Ocean Race pour insuffler une dynamique plus internationale à notre projet commun. En effet, Groupama se développe fortement à l'international -où nous réalisons près de 30% de notre activité- et la Volvo Ocean Race est clairement l'épreuve sportive la plus adaptée à ce nouvel essor de notre Groupe.

Partenaire de Franck Cammas depuis 1997, nous avons pu apprécier ses capacités à créer une équipe, à diriger un équipage et à concevoir des bateaux performants. Ces qualités seront décisives dans la Volvo Ocean Race. Encore faut-il, pour les exprimer, que le team Groupama en ait le temps et les moyens. C’est pour ces raisons que nous annonçons aujourd’hui notre soutien à cette épreuve majeure.»
 
L'assureur serait sur les rangs pour acheter Ericsson 4 le dernier vainqueur de la Volvo Race ! Une excellente base signée pas Juan Kouyoumdjan.
Les hostilités sont donc lancées du côté des skippers français. L'habitude du travail en équipe plaide en faveur de Cammas. Du côté de l'école des solitaires, au coeur du Sud-finistère, quel sera le prochain à dégainer?
Notre Bilou peut-être....

Voiles et Voiliers donne un indice ce soir :
"Enfin, un second projet français, très sérieux également, est en cours de finalisation avec un grand groupe français impliqué depuis longtemps dans la course au large, et dont le skipper a terminé sur le podium d'un Vendée Globe…"
A suivre ......
    


page v&v
Soavenn



02/11/09 Délire de GIBUS N°23: TRANSAT JACQUES VABRE :
                                                                                 BILOU PRET A FAIRE PARLER .... LA POUDRE !!!

La section délire vous attends !   

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31/10/09 TRANSAT JACQUES VABRE J-9 : TOP DEPART ET PLACE A LA REGATE !

Samedi 31 octobre à 10h, le Village de la 9ème édition de la Transat Jacques Vabre ouvrira ses portes. Que l’on soit amateur, passionné, ou tout simplement curieux, chacun y trouvera son compte, car cette année encore, le village de départ sera rythmé par de multiples animations, destinées à tous les publics.

Le Trophée Ville du Havre – Paul Vatine : Les Régates entre skippers – samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre
Ce weekend, les skippers de  la Transat Jacques Vabre s’affronteront dans une  série de régates sportives et spectaculaires sur des bateaux monotypes. Ces régates auront lieu sur le bassin de l’Eure, qui à cette occasion sera transformé en véritable stade nautique. Les spectateurs, au cœur de l’événement, sont  attenduS nombreux sur le quai de Marseille pour encourager les marins.
Baptême grand public en 7.5 et animations centre de loisirs
Du lundi 2 au mercredi 4 novembre, de 10 h à 17 h, puis le vendredi 6 novembre de 10 h 30 à 13 h 30  et enfin le samedi 7 novembre de 13 h 30 à 16 h ;  tout le monde est invité à naviguer sur le bassin de l’Eure. Encadré par des professionnels et à bord de first class 7.5,  découvrez le plaisir de naviguer en cœur de ville. Pour embarquer, rendez-vous à l’espace sport nautique situé quai de Marseille. Vous pourrez aussi y croiser Hugues Duboscq ou les joueurs du HAC, puisque de nombreuses rencontres avec les sportifs havrais y seront organisées.
  

Séance de dédicaces – Jeudi 5 novembre
Yann Libessart et Roland Jourdain seront présents de 17 h à 19 h  au bar Pelforth pour une séance de dédicace avec petits et grands.


      
La Planète Jacques Vabre « Une bonne récolte pousse sur une terre préservée »

L’espace Planète Jacques Vabre, véritable cœur du village, offrira aux visiteurs une vision d’ensemble dans le monde du café selon Jacques Vabre, grâce à plusieurs pôles animés. La marque a ainsi le moyen direct de transmettre ses valeurs au plus grand nombre, par des animations pédagogiques et ludiques.

- Le pôle « Planète fertile » permettra aux familles via des ateliers de jardinage, d’être sensibilisées aux problématiques d’agriculture raisonnée et de limitation des pesticides dans la culture du café.
- Le pôle « Planète café » : Une grande maquette toute en courbes de niveaux présentera les différentes configurations géologiques dans lesquelles poussent le café (hauts plateaux volcaniques du Costa Rica, plateaux Colombiens en altitude, forêts humides du Pérou…). L’occasion pour les visiteurs de voyager et d’en apprendre plus sur les terres de café !
 
- Le pôle « Planète saveurs » : Un expert en café fera déguster aux visiteurs plusieurs types de café, leur expliquant les arômes qu’on y perçoit, selon les types de grain de café et leur provenance au travers de la « roue des arômes ». L’histoire du café depuis ses origines sera expliquée aux petits comme aux grands.
- Le pôle « Planète préservée » Un compteur à gobelets permettra d’apprécier de manière quantitative les économies effectuées sur la consommation des gobelets grâce à la nouvelle démarche Ecocups®.
Ecogeste : Réduction des déchets
Eco Cup utilisées, 100 000 gobelets économisés.
La Transat Jacques Vabre s’associe à Ecocup, pour la distribution de gobelets réutilisables. Tous les gobelets mis à disposition pour les utilisateurs sont consignés : la caution s’élève à 1 euro. Le consommateur commande sa boisson. S’il se présente sans gobelet, sa première consommation est majorée de 1 euro. Il peut échanger son verre contre un propre. Si son verre est vide, le bar remplit le verre ou l’échange contre un plein déjà préparé. A tout moment, chaque utilisateur peut récupérer sa caution en rendant son verre. Il récupère alors 1 euro. Tout en œuvrant pour le développement durable, le geste qu’il a accompli ne lui a rien couté. Toutefois, l’utilisateur peut décider de ne pas récupérer sa caution et de garder son gobelet en souvenir.



30/10/09 UNE RENCONTRE INATTENDUE SUR L'EAU A L'ABER WRAC'H
                                               (FINISTERE NORD) AU LARGE DE LA BOUEE LIBENTER ...

Libenter ( surnom fanyousea de Albert), hier soir sur le forum Veolia, Canyousea.com

[...] "les amis, il m'est arrivé un truc cet après midi sur le plan d'eau de l'Aber Wrac'h.... Super sortie, avec un super beau temps, vraiment de très bonnes conditions pour une sortie amateur... Sortie solo pour moi aujourd'hui... parfois c'est un besoin... On avance comme on veut, pas de contraintes... Dans c'est cas là, en général (de mon esquif, je devrais dire amiral) je me donne beaucoup, mes mains s'en souviennent pendant quelques jours...  A l'aller, les éléments sont avec moi marée descendante, vent de SSE, celui qui t'éloigne de la côte, facile, très facile.

La célèbre bouée Bilou en sortie de port de L'Aber Wrac'h
 

La bouée "Libenter", au loin le phare de l'île Vierge...
 
Retour, il faut tirer un peu plus fort sur les avirons, les éléments sont contre moi, et en rentrant je vois l'horizon puisque comme vous le savez on rame dans le sens inverse de la marche. En plein effort, très concentré sur mes mouvements, un mirage, une hallucination (pourtant pas mangé de champignons..!) je distingue un triangle blanc, des voiles, avec un cercle rouge... oui, non, non, oui,... le temps de faire la mise au point avec mes yeux plein de sel, eh oui c'est lui, c'est Véolia qui croise près de la bouée "Libenter" direction NNE. C'est notre ami Bilou qui se dirige vers le Havre, moment magique, je me suis arrêté quelques minutes... le temps d'admirer ce spectacle inattendu..."

Avec des moments comme celui là, comment ne pas être fanyousea?   SKIP_49



14/10/09  VOLVO OCEAN RACE 2011, UN TOUR DU MONDE PROMETTEUR...

Les organisateurs de la Volvo Ocean Race, course à la voile autour du monde en équipages, annoncent que 71 ports de 37 pays souhaitent accueillir l'une des huit escales de la prochaine édition en 2011-2012. Ces marques d'intérêt se sont manifestées lors de la première phase d'un appel d'offre qui va se poursuivre avec une pré-sélection de 32 ports qui à eu lieu en juin 2009. La course comptait dix escales pour la 10e édition, partie en octobre 2008 d'Alicante et qui se termine fin juin 2009 à Saint-Pétersbourg. La prochaine édition devrait compter deux ou trois escales de moins et durer un mois de moins, afin de limiter les coûts, a annoncé le directeur de la Volvo, Knud Frostad. Il a précisé que l'édition 2011-12 partirait d'Europe et s'achèverait en Europe, comme lors de la dernière édition.

A Galway en juin 2009, Roland Jourdain c'était exprimé sur cette course en équipage qui lui rappel de bon souvenirs... ( Jean-Luc Nélias n'était pas bien loin ...) Le patron de la course, Knut Frostad, ancien coureur lui-même, souhaite faire pour rendre cette épreuve plus attractive aux sponsors potentiels. Et notamment aux sponsors français.....

ROLAND JOURDAIN
copyright   http://pumaoceanracingblog.blogspot.com/
   
Quels ont été vos sensations à la barre de Puma ?

« Cela faisait au moins 6 ans que je n’avais pas eu une barre à roue entre les mains en course. Donc, sur Puma, j’avais beaucoup de pression après que Ken Read m’ait passé la barre au moment du départ (de la régate Pro-AM). C’est super. D’abord parce que les Volvo Open 70 sont en fait très proches de nos 60 pieds en réaction, en intensité. Donc je ne suis pas complètement perdu. Mais c’est vrai que lorsqu’on arrive dans des équipages tellement professionnels, en tant que barreur, je n’avais rien à faire. On sent qu’on est dans un orchestre qui travaille vraiment bien. Un des plus grands plaisirs de naviguer sur ce type de bateau c’est de réussir à mettre un équipage en osmose. Techniquement, sportivement, tout ce qui se passe ici est très intéressant. J’ai redécouvert des gens que j’avais connus sur d’autres courses, comme la Whitbread, ou sur multicoques.
 
Seriez-vous intéressé de participer à la prochaine Volvo ?

« …(petite hésitation)… Cela m’intéresse dans le sens où c’est une bonne chose de changer de temps en temps. Cela fait maintenant relativement longtemps que je navigue en solitaire autour du monde. J’ai commencé les tours du monde en équipage avec la Whitbread. Cela m’intéresse de me poser la question de savoir si je suis capable de relever un challenge comme celui-là. De retravailler avec beaucoup de monde… En fait, dans cette réflexion, il y a plus de choses du côté positif que du côté négatif.


Et des équipes françaises dans la prochaine Volvo en général ?
        
    
 
 
 
 
« … (re-hésitation)… Pourquoi pas. Enfin je l’espère. C’est une chose qu’on a réussi à faire dans l’IMOCA. La course en solitaire était devenue très française et nous avons réussi à attirer d’autres nationalités comme Golding, Mc Arthur, Caffari,… Des Espagnols également. Cela serait bien que l’inverse se passe également, c'est-à-dire que des Français reviennent vers l’équipage. J’espère que les Français vont pouvoir monter un, ou deux, ou trois beaux équipages pour la prochaine fois. Pour moi, je pense qu’il ne faut pas que les routes continuent à être parallèles. Il faut se remixer. La Voile c’est cela. C’est se confronter, rencontrer des gens et des cultures différentes. Je pense qu’on peut ne pas être trop mauvais dans la Volvo (rires) … mais il faut rester modeste…

Suite au prochain épisode, affaire à suivre ...  SKIP




© Rick Tomlinson/Volvo Ocean Race
 
 

12/10/09  PAS DE CHOCO-CAFE POUR LA TRANSAT JACQUES VABRE 2009...

L'automne va être animé par deux grandes courses au large. D'un côté la Transat Jacqus Vabre,  Multicoque 50 pieds et IMOCA 60 pieds au départ le 8 novembre 2009 et de l'autre, la Solidaire du Chocolat réservé au Class 40. Cap sur le Costa Rica pour l'un et le Mexique pour l'autre... Pour la prémière fois, la Transat Jacques Vabre sera privée de multicoques de 60 pieds. Les Class 40 préferant désomais leur propre circuit de courses semble t'il. Aol Sports à recueilli les propos du  Directeur général de Pen Duick, qui organise la Jacques Vabre, Pierre Bojic.

VIDEO   Retro Transat Jacques Vabre   © SeaEvents  www.rivacom.fr
 
21 bateaux au départ de cette édition, soit la plus faible participation depuis 1999, peut-on parler de désaffection ou la crise économique explique-t-elle cette participation plus modeste ?
C'est vrai que c'est la plus faible depuis 1999 mais il faut se souvenir que les premières éditions, on avait entre 13 et 18 bateaux et il se trouve que la dernière en 2007, avec 60 bateaux, était un peu atypique, parce que la Class 40, avec 28 bateaux, avait gonflé le nombre artificiellement. Maintenant il y a deux choses pour expliquer cela: d'abord il y a une vraie crise. Sur la Transat BPE en début d'année, on a eu la moitié de la flotte qu'on avait eue deux ans plus tôt et cette année, 60% des événements de la Fédération française de voile ont été annulés en 2009 Là, on a sept-huit bateaux qui n'ont pas eu le financement, c'est le premier élément. Ensuite, il y a la Class 40 en moins.

Il y a un an, vous annonciez pourtant la présence de Class 40, que s'est-il passé entre-temps, y a-t-il eu un bras de fer entre l'organisation et la classe ?
Il n'y a pas eu vraiment de bras de fer. Mais sur la dernière édition, comme ce sont des bateaux qui vont beaucoup moins vite, ils avaient ressenti une vraie frustration d'arriver plus d'une semaine en retard sur les autres. Ils ont donc souhaité aller vers des événements spécifiques Class 40, c'est une tendance lourde. Ensuite, ils avaient un projet de course vers le Mexique, La solidaire du chocolat, prévu initialement en avril 2009. Faute de temps pour partir dès avril, ils ont décidé de la reporter au mois d'octobre. Le bureau de la classe a alors décidé de privilégier l'événement spécifique.

Ça vous laisse des regrets ?
Oui, ils avaient leur place sur la Jacques Vabre. J'ai été le premier à leur ouvrir la porte quand ils sont venus me voir en 2006 pour me demander d'ouvrir un classement spécifique pour la Route du Rhum. Je trouvais un vrai intérêt à cette classe, il y avait une bonne direction avec un bateau d'un bon format dans un budget bien donné. Mais j'ai l'impression que la classe se cherche, il y a des demandes différentes entre ses différents types de marins, amateurs, semi-professionnels et vrais professionnels, elle n'a pas réussi à trouver une ligne directrice. Le problème, c'est que je crains qu'en ne se déterminant pas, la classe finisse par se retrouver en danger.

Cela remet-il en cause la participation de la Class 40 à la Route du Rhum 2010 ?
C'est eux qui remettent leur participation en jeu puisqu'ils ont décidé de ne faire que des courses destinées exclusivement à leur classe... Maintenant, qui demande d'y participer ? Je n'ai pas de discussion pour le moment, il faut laisser les choses se faire, que leur course se passe, qu'ils en tirent le bilan et on verra ensuite.

Transat Jacques Vabre "Notre objectif, aller quatre fois au Costa Rica"


Pour parler d'autre chose, n'est-ce pas un peu triste, une Jacques-Vabre sans multicoques Orma (60 pieds), ce qui est une première ?
Pour moi, le multicoque est un des bateaux-clés de la course océanique, ça a fait une grande partie de sa magie, donc la Route du Rhum ou la Jacques-Vabre sont des courses où il faut qu'il y en ait. Les Orma étaient les plus aboutis, les plus performants, les plus spectaculaires qu'on ait eus, ils nous ont raconté de belles histoires, mais ils n'existent plus. Je regrette forcément qu'il n'y ait pas 10 à 14 Orma comme on a eu par le passé, mais ce sera intéressant de voir ce que vont donner les 50 pieds qui ont énomément évolué, et on a une flotte Imoca (monocoques de 60 pieds, ndlr) vraiment intéressante. A l'arrivée, la course sera sportivement plus lisible, plus cohérente, plus homogène, l'intérêt sportif sera différent.

A terme, pensez-vous ouvrir la Jacques Vabre aux grands multicoques comme vous l'avez fait pour la prochaine Route du Rhum (également organisée par Pen Duick) ?
Notre position, quand on a vu que l'Orma allait disparaître, c'était de dire, comme on avait des courses importantes comme la Route du Rhum et la Transat Jacques-Vabre, qu'on ne pouvait plus se contenter d'être simplement spectateur vu la situation, mais qu'il fallait être un peu acteur en donnant une impulsion, une orientation. L'idée, c'est de donner aux grands multicoques une course forte, c'est notre projet d'Ultime Challenge au départ de Brest, tour du monde en multicoque et en solitaire (fin 2011, ndlr) , et pour que ça ait du sens, on y met un programme en plus. Le premier rendez-vous du programme est la Route du Rhum, le deuxième sera la Transat Jacques-Vabre 2011.

La Jacques-Vabre met le cap cette année sur Puerto Limon, au Costa Rica, pourquoi ce changement ?
Il y a deux points: on avait commencé par quatre éditions en Colombie, avant d'aller au Brésil car on avait pensé un moment que sur le plan de l'intérêt sportif, médiatique et des coureurs, c'était amusant d'ouvrir une autre route et ça avait en effet redonné un regain d'intérêt à la course. Là, après quatre fois au Brésil, on s'est dit la même chose. Le deuxième point, c'est que la dernière édition sur le Brésil a été un peu compliquée, il y a eu des changements au niveau du gouvernement de l'état de Bahia qui font que tous les engagements n'avaient pas été tenus, ça a été un élément accélérateur de l'idée de changer.

Reste que visiblement, les infrastructures sur place semblent quasi-inexistantes, certains se demandant si le Costa Rica n'est pas un «one-shot», qu'en est-il ?
Non, c'est tout à fait le contraire. Puerto Limon est le seul port d'entrée sur le Costa Rica du côté Caraïbes, il y a un million de containers qui y transitent chaque année, c'est un port commercial mais pas industriel, qui reste donc à dimension humaine. C'est vrai qu'il n'y a aucune infrastructure de plaisance car il n'y a pas de culture de plaisance au Costa Rica et parce que c'est un site extrêmement préservé par le gouvernement du Costa Rica. Alors, c'est clair et j'ai prévenu les coureurs, on n'arrive pas dans une marina à Miami, mais lors de la première édition à Carthagène, il n'y avait pas d'infrastructure non plus. Le point important, c'est que la course a été décrétée d'intérêt national par le président de la République, il y a un engagement touristique à long terme: la vocation est de faire de Puerto Limon un port d'entrée sur le Costa Rica pour la plaisance. Le port commercial est en train d'être déplacé à cinq kilomètres en dehors de la ville. Donc nous, on s'inscrit dans un programme de reconversion de ce port, c'est le point de départ, et notre objectif, c'est d'y aller quatre fois.

Pour finir, la Transat Jacques-Vabre a-t-elle, selon vous, encore de beaux jours devant elle ?
Plus que jamais ! Car cette nouvelle destination relance l'intérêt, les marins sont plutôt tentés d'aller vers un nouvel endroit, je pense que les gens vont être contents et très agréablement surpris de l'accueil, et ça relance l'intérêt de la course. Et comme l'économie générale va redémarrer, je pense que la Transat Jacques-Vabre a encore de beaux jours devant elle...


10/10/09  INFOS IMOCA : LA CLASSE IMOCA FAIT SON MARCHE D'AUTOMNE...

Bilou va encore me dire : "mais, tu y passe combien d'heure sur skipinyousea?" Je ne sais pas, je ne compte plus! Il est 3h06. Des infos fraîches viennent d'être trouvées sur la toile, concernant le marché de l'IMOCA des 60 pieds Open.
 
Les ventes vont bon train... Hugo Boss rempile

Forcé de constater que certains n'ont malheureusement plus de sponsors (finalement peu de skippers et c'est tant mieux) alors que d'autres vendent leurs montures, qui pour la plupart étaient au départ du Vendée Globe 2008.
Alex Thomson et son team annonce sur son site http://www.alexthomsonracing.com/ que l'achat du 60 pieds Pindar de Brian Thompson, conçus par Juan Kouyoumdjian est officiel. L'objectif est clair, la Barcelona World Race qui débutera le 31Decembre 2010 et la prochaine édition du Vendée Globe 2012. L'équipe a l'intention de faire de la concurrence au sein du circuit IMOCA.

Pindare a été construit au chantier TP Cookson en Nouvelle-Zélande, et a lancé en 2007. Le bateau est conçu par Juan Kouyoumdjian, autrement connu sous le nom Juan K', qui a dessiné les deux ABN AMRO Volvo 70 et plus récemment, le gagnant de la  Volvo Ocean Race, Ericsson 4. «J'ai envie de travailler aux côtés de Juan pendant un certain temps maintenant, et c'est une excellente occasion de le faire au cours des trois prochaines années", a commenté Alex Thomson.
  
L'IMOCA Pindar 60, qui est conforme à la nouvelle réglementation IMOCA, est l'un des plus puissants de la flotte IMOCA. «Je crois que la puissance est égale à la vitesse, et il est donc logique d'acheter le bateau le plus puissant de la flotte. Je crois que ça va vraiment convenir à mon style de navigation et que le véritable potentiel de ce bateau n'a pas encore été atteint. Je crois que je peux pousser le bateau aux limites pour lequelle il a été conçu. Je suis très excité de commencer à naviguer, et voir ce que lui et moi sommes capables de faire au cours des trois prochaines années.  La Barcelona World Race sera la course majeure  pour  notre première navigation en mode course en espérant faire mieux que la dernière fois! "Les derniers changements de règlement de la classe IMOCA signifie qu'un bateau de même type ne sera pas possible à nouveau dans le avenir."

En liaison avec l'achat de Pindar, Alex Thomson Racing annonce aujourd'hui que l'actuel 60 pieds Open IMOCA Hugo Boss (construit en 2007 plan Finot Conq, construit au chantier naval Neville Hutton à Lymington) est maintenant disponible pour achat. Alex sera à bord  de son actuel Hugo Boss dans la dernière course IMOCA de cette année, la Transat Jacques Vabre, départ le 8 Novembre. En 2008, Alex a battu le record des 24 heures sur un 60 pieds à bord de HUGO BOSS, établissant un nouveau record de 501.3nm à une vitesse moyenne de 20.9knts.

 
Les principaux bateaux en ventes à ce jour sont, Hugo Boss, Roxy (ex-PRB 2000-2004), Akéna Veranda, Delta Dore, Pakea Bizkaia... si cela vous tente et que vous aimez l'aventure... ;) Une page intérressante à consulter de temps en temps  http://www.imoca.org/forsale.asp désormais les transferts de la classe IMOCA n'auront plus de secret pour vous!

SKIP_49   www.skipinyousea.com    extrait traduit par skip_49    



10/10/09  INFOS IMOCA :JEAN LE CAM PRET A EMBARQUE POUR LE VENDEE GLOBE 2012

Il aura été, comme Roland Jourdain, un des grands acteurs, marins, et forts de caractère de ce Vendée Globe 2008-2009... Et comme certains malgré sa navigation sans fautes, l'océan aura eu raison de lui.... récit de son chavirage dans l'onglet "La légende du Vendée Globe" sur skipinyousea.com. On les attendais depuis de long mois les nouvelles fraîches de ce marin jamais trés loin de Roland Jourdain et son Veolia Environnement dans de nombreuses courses, et bien les voilà... je pense que Bilou ne m'en voudra pas de lui dédier ces quelques lignes et cette belle interview à retrouver sur  http://www.jeanlecam.fr/
       
©Ouest-France / Route du Rhum 2006
Ne pas cesser de naviguer est un des leitmotivs de Jean Le Cam depuis des années qu’il écule les circuits de course au large. Quel que soit le support, sur l’eau on continue d’apprendre, d’engranger de l’expérience. Fidèle à ses principes, Jean enchaîne les courses en Figaro comme en multicoque de 50 pieds.  En attendant de pouvoir se relancer dans la construction d’un nouveau bateau pour le Vendée Globe 2012-2013.
 
 
    

Justement, en naviguant avec Nicolas Lunven, tu es au contact d'une nouvelle génération de jeunes coureurs qui débarquent sur le circuit Figaro ?
"Et c'était très, très intéressant. Ça faisait un an et demi, depuis la Transat AG2R avec Gildas Morvan, que je n'avais pas fait de Figaro. J'imaginais, qu'à force, les évolutions étaient un peu figées, avec la monotypie, et j'ai découvert qu'on pouvait encore progresser sur les voiles, sur des détails. Nicolas a beaucoup travaillé ces points-là et on avait un bateau vraiment très rapide. C'est passionnant parce que ça te montre à quel point les marges de progression sont vastes en course au large."

Et maintenant, c'est la préparation de la Transat Jacques Vabre avec Yves Le Blévec...
"On apprend à se connaître... et à découvrir le potentiel du bateau. J'ai navigué à bord une partie du Grand Prix de Fécamp, puis lors du Grand Prix de St Quay Portrieux que nous avons bien terminé. On a fait notre qualification et on va continuer à s'entraîner pour être fins prêts sur la Jacques Vabre. L'objectif reste de finir placé et pourquoi pas, de gagner. Mais, ça se passe bien, on se trouve facilement.
Justement, retourner naviguer sur des multicoques, c'est un retour aux sources ?
"Oui et non. Oui, parce que cela reste des bateaux qui vont vite et que le plaisir de la glisse en multicoque ne change pas. Non, parce que la classe Multi50 a imposé des règles qui font que les bateaux restent assez sages et faciles à naviguer : pas de foils, pas de mâts basculants, des hauteurs de mâts limitées... A l'inverse des dernières évolutions de l'ORMA (les multicoques de 60 pieds), on reste dans des bateaux que l'on peut maîtriser en équipage réduit. Les Multi50 sont bien adaptés à la course au large, ce sont des bateaux très marins."
Mais l'objectif reste toujours le Vendée Globe 2012 ?
"Plus que jamais... On a choisi cette année de partir, en collaboration avec Vincent Riou, sur le montage d'un projet commun. Actuellement, mon équipe technique a rejoint celle de Vincent pour la construction de son nouveau PRB. J'espère bien que d'ici quelques mois, je pourrai lancer la construction de mon propre bateau."
Deux bateaux qui seront donc identiques ?
"Disons, deux bateaux qui seront tous les deux issus de la somme de nos expériences communes avec Vincent. Nous avons déjà, chacun, deux Vendée Globe derrière nous ; nous en avons tiré des enseignements, on compare nos points de vue. A partir du même moule, nous allons essayer de mettre en commun notre expérience. Ensuite, il y aura sûrement des détails qui correspondront à la philosophie de chacun. On sait que plusieurs projets d'envergure se mettent en place. Notre idée est de dire qu'à deux, on est forcément plus intelligents que chacun dans son coin. Sans compter que mutualiser les moyens permet aussi de faire baisser les coûts."
Et ce serait à nouveau VM Matériaux ton partenaire ?
"Ce serait logique... Nous avons de très bonnes relations et je serais ravi de pouvoir porter à nouveau leurs couleurs. Maintenant, le contexte économique n'est pas des plus faciles. Je pense que nous serons en mesure de prendre une décision dans le premier trimestre de l'année 2010. Une chose est sûre, l'envie de repartir ensemble est présente des deux côtés."
A plus court terme, quels sont les projets de Jean Le Cam ?
"Retourner naviguer sur Actual Interim, le bateau d'Yves Le Blévec. Et pour aujourd'hui, embarquer sur le semi-rigide du Centre d'entraînement de Port-la-Forêt pour aller observer les 60 pieds IMOCA qui s'entraînent pour la Transat Jacques Vabre..."

Souhaitons lui bon vent!  SKIP      article sur  http://www.jeanlecam.fr/

07/10/09  www.skipinyousea.com RECOMPENSE PAR ROLAND JOURDAIN ET VEOLIA

Curieux de parler de moi pour une fois, j'aurais plûtot tendance à parler des autres qui font mon bonheur au quotidien... Encore une claque prise ce matin de plein fouet... le colis envoyé par Isabelle de chez Veolia Environnement est arrivé...
Je ne savais pas de quoi il en ressortait, c'était la surprise.  Quelle choc pour ce matin,  et une matinée plutôt ensoleillé... je vais mettre du temps à m'en remettre et hate de vous faire partager ce livre magnifique pour ceux qui ne l'aurais pas....

Une carte Veolia Environnement, pleine d'encouragements pour nous, et moi en particulier autour de Bilou. Tout ça vous est également dédiés, car pour moi, le bonheur ne se partage pas seul, même si notre chouchou Roland Jourdain est parfois en solitaire en plein milieu d'un Océan....mais jamais loin grâce à canyousea ...
Merci Veolia, merci CanYouSea et Merci Bilou pour le bonheur donné à terre et sur les mers, le soleil apporté à nos tristes vies (non, non ne pleurez pas!), les rencontres humaines qui se lient à chaque courses.., le message du flamboyant numéro 29 rouge defenseur de l'environnement est bien passé...
SKIP et les fanyousea


    
 
 
 
 


05/10/09  TOUJOURS PLUS D'INFOS, DE PHOTOS ET DE SOUVENIRS CHEZ LES FANYOUSEA

Info spéciale FanYouSea au lendemain, (ou sur lendemain?) de notre fabuleux week end à Brest avec toute l'équipe des Fanyousea, de Canyousea et de l'équipage de Veolia. De souvenirs en délire, tout ça va bon train grâce a cette chaleureuse ambiance créée de toute piéce par nos hôtes, Libenter(e)! Gibus retraite ses photos avec beaucoup de plaisir, et Soavenn nous ouvre les portes du mystère Phiver! Pour ceux qui n'aurais pas suivi le forum canyousea, nous n'avons toujours pas l'identité de 3 personnes active au sein des fanyousea.
  
Les photos de ©Gibus'inyousea
Reportage souvenirs de L'Istanbul Europa Race à Brest
 
Skip téléphone à Roland Jourdain
(pour de faux! :)
Bilou et Dominique Wavre
en discussion.
Valérie Beaulieu, attaché de presse chez canyousea!

Des fanyousea aux anges, pris au réveil aprés une nuit plus que courte!
Le mystère Phiver, Olive de Marseille et Isa fait toujours couler autant d'encre, ou plutôt user les touches de nos claviers!
Allez arrêtons de vous faire patienter, voilà un bilou mag spécial Octobre par Soavenn!

L'Aber Wrac'h ce petit coin de paradis...
Petite Sirène et Jeannot se retrouve !
 
Du beau monde ... Thomson, Wavre et Altadill


02/10/09  TRANSAT JACQUES VABRE : LE SITE DE LA VILLE DU HAVRE

Besoin d'infos avant votre déplacement? Tout y est !



01/10/09  EN ROUTE VERS LE HAVRE ET LA TRANSAT JACQUES VABRE 2009

"On y sera!!" Le mot est déjà passé sur le forum canyousea de Roland Jourdain... les FanYouSea serons au Havre le 7 et 8 Novembre 2009
La Transat Jacques Vabre, tout en restant fidèle à ses racines, innove. Elle partira de nouveau du Havre, ville résolument tournée vers le large. Novatrice, elle offrira aux navigateurs un nouveau parcours avec en point d’orgue une traversée de la Mer des Caraïbes. Innovation aussi avec une pléiade d’animations pour faire vivre les bassins de la cité normande pendant la semaine précédant le départ, innovation encore avec un nouveau dispositif permettant de relancer le suspense pendant la course.

Un plateau homogène
Première caractéristique de cette neuvième édition : l’homogénéité du plateau entre une flotte IMOCA où les plus affutés des navigateurs se retrouveront pour une confrontation qui s’annonce d’ores et déjà passionnante et une classe Multi50 qui proposera trois nouveaux multicoques au départ.

   
1/ IMOCA : légion étrangère : la relève ?
 
 
 
 



      
Cette nouvelle édition sera marquée par la forte présence d’un contingent étranger rêvant de garnir leur tableau de chasse d’une course française. On surveillera de près Alex Thomson, plus motivé que jamais ou bien encore Mike Golding, sans oublier bien sûr les deux duos ibériques Alex Pella – Pépé Ribes et  Guillermo Altadill – Pachi Ribero qui ont démontré pour leur première participation à une course IMOCA qu’ils n’avaient pas de problème d’adaptation à leur nouveau support. Les femmes seront dignement représentées par les deux icones du dernier Vendée Globe : Samantha Davies qui courra avec Sydney Gavignet et Dee Caffari qui sera associée pour l’occasion à son complice Brian Thompson.
 
Ces 6 tandems étrangers devront faire face à des ténors tels que Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe et récemment vainqueur de l’Istanbul Europa race, qui  viendra défendre son titre en embarquant à ses côtés un Jérémie Beyou fort de deux victoires d’étapes dans la dernière solitaire du Figaro. Ce dernier y retrouvera quelques uns de ses adversaires préférés, Roland Jourdain accompagné de Jean-Luc Nélias, Marc Guillemot et Charles Caudrelier, le duo Armel Le Cléac’h-Nicolas-Troussel ou bien encore Kito De Pavant qui s’est adjoint le talent prometteur du jeune François Gabart. Ajoutons encore Marc Thiercelin et Christopher Pratt, Sébastien Josse et Jean-François Cuzon, vainqueurs de belle manière du Fastnet 2009 ou bien encore Vincent Riou qui fera la passation de son plan Farr auprès d’Arnaud Boissières. On le voit, difficile d’établir un pronostic tant le plateau semble homogène.

Cette nouvelle édition sera marquée par la forte présence d’un contingent étranger rêvant de garnir leur tableau de chasse d’une course française. On surveillera de près Alex Thomson, plus motivé que jamais ou bien encore Mike Golding, sans oublier bien sûr les deux duos ibériques Alex Pella – Pépé Ribes et  Guillermo Altadill – Pachi Ribero qui ont démontré pour leur première participation à une course IMOCA qu’ils n’avaient pas de problème d’adaptation à leur nouveau support. Les femmes seront dignement représentées par les deux icones du dernier Vendée Globe : Samantha Davies qui courra avec Sydney Gavignet et Dee Caffari qui sera associée pour l’occasion à son complice Brian Thompson.
 
2/ Multi50 : des trouble-fêtes bienvenus
La nouvelle classe Multi50, en pleine expansion promet, elle aussi, de faire le spectacle. Tout d’abord parce que le roi incontesté de la série, Franck-Yves Escoffier qui naviguera avec Erwan Leroux, voit en même temps son rêve se réaliser et son hégémonie contestée. Le rêve était que la classe décolle, que de nouveaux projets compétitifs voient le jour. C’est le cas avec l’arrivée d’Yves le Blévec qui sera pour l’occasion  associé à Jean Le Cam : ce duo explosif vient sans l’ombre d’un doute pour la gagne. Autre bateau novateur, celui d’Hervé Cléris qui embarque à ses côtés un navigateur d’expérience en la personne de Christophe Dietsch. Trois nouveaux multicoques, trois architectes différents, la confrontation sera riche d’enseignements.
 
Un nouveau parcours pour une destination insolite

Entre Panama au sud et Nicaragua au nord, le Costa Rica s’apprête à accueillir les concurrents de la Transat Jacques Vabre 2009. Ce  pays d’Amérique centrale mise sur un éco-tourisme maîtrisé, comme en témoigne le célèbre Parc national de Tortuguero, lieu de ponte des tortues de mer et sanctuaire protégé… Au delà de la volonté des autorités de Puerto Limon de proposer un accueil des plus chaleureux aux concurrents de la Transat Jacques Vabre, ce nouveau parcours va proposer une traversée de la mer des Caraïbes, qui demandera sens tactique et qualités d’adaptation. Toutes les options seront possibles, avec un seul impératif : laisser la République Dominicaine à tribord pour les monocoques ; contourner en laissant l’île de la Barbade à tribord pour les multicoques. Un parcours qui laisse présager une arrivée groupée devant Puerto Limon. Au total, le parcours représentera 4730 milles pour les monocoques et 5050 pour les multicoques.
 
***Les nouveautés 2009***
 
1/ Un prologue inédit
Le Trophée Ville du Havre – Paul Vatine, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre.
Les stars de la course au large, à armes égales dans un véritable stade nautique ; qui n’a pas rêvé de voir les marins du grand large en découdre de près, de les soutenir ? Pour 2009, pas de prologue sous les falaises de Sainte-Adresse, les bateaux resteront à disposition de la curiosité du public dans le bassin quand les navigateurs s’affronteront sur des monotypes dans le bassin de l’Eure à proximité immédiate du village. Régates commentées, interviews de skippers et de personnalités, l’ambiance promet d’être chaleureuse dans la semaine qui précède le départ.
 
2/ Le mode furtif
On entend parfois évoquer avec une certaine nostalgie, l’époque des premières courses transatlantiques quand un Eric Tabarly sortait de la brume en vainqueur devant Newport à la surprise générale… Aujourd’hui, les moyens modernes de communications permettent de suivre quasiment en temps réel les routes des concurrents en course… Au détriment parfois du suspense. Pour cette nouvelle édition, chaque bateau aura la possibilité de disparaître des classements et de la cartographie pendant 24 heures. Option tactique que l’on ne souhaite pas révéler, souci technique que l’on préfère masquer temporairement, chacun pourra échapper ainsi temporairement à la vigilance des autres concurrents.
 
3/ Des vacations interactives en direct
Tous les jours de 12h30 à 14h, les vacations en direct sur le site internet permettront de faire le point sur la course. Avec la présence d’invités passionnés par la mer, la possibilité pour le public de poser des questions en direct par l’intermédiaire d’un processus interactif, l’heure et demi de vacation quotidienne est une véritable émission radiophonique sur la toile.
 
4/ La Transat Jacques Vabre Virtuelle
La Transat Jacques Vabre et Many Players proposent à toutes et à tous de courir la Transat Jacques Vabre de chez eux dans les conditions réelles de course : départ du Havre vers le Costa Rica en même temps que les concurrents de la Transat Jacques Vabre et dans les mêmes conditions météo.
Le jeu sera accessible depuis le site internet officiel de la course : www.jacques-vabre.com et sur www.virtualregatta.com, le premier portail mondial dédié aux courses au large virtuelles. Pour la première fois les internautes pourront choisir leur parcours (monocoques ou multicoques) ainsi que le bateau (Imoca ou Multi50).
 
 
 
***Le développement durable au cœur de la course***
 
1/ Prendre la mer, agir pour la terre
Pour cette édition 2009, les concurrents de la Transat Jacques Vabre signeront la charte « Prendre la mer, agir pour la terre » témoignant ainsi de leur attachement à la préservation des océans et de la planète. Les navigateurs qui sont, par essence, très sensibles aux questions d’environnement, car ils peuvent mesurer les effets néfastes de la dégradation des océans à chacune de leur traversée, pourront ainsi concrétiser leur engagement pour aider à la prise de conscience nécessaire en ce domaine.
 
 
2/ Le parrainage du ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer
Le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer parraine la Transat Jacques Vabre 2009 parce qu’elle s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable, de connaissance et de respect des océans. Cette course, évènement sportif de haut niveau, formidable aventure humaine, porte les valeurs du Grenelle de la Mer : passion pour une mer qui oblige à son respect, à sa protection. De plus, la transat se mobilise plus que jamais pour réduire et compenser l’empreinte écologique de cet événement en s’engageant à réduire ses émissions de CO2.
 
3/ Rainforest Alliance
Rainforest Alliance est une ONG internationale dont la mission depuis plus de 20 ans est de préserver la biodiversité, d’assurer des moyens de subsistance durables en transformant les pratiques agricoles, les pratiques commerciales et le comportement des consommateurs.Tout comme en 2007, La Transat Jacques Vabre soutient l’action de Rainforest Alliance et son engagement au service d’une agriculture durable.

Compétition de haut vol, nouvelle destination, dispositif de communication renforcé, valeurs fondamentales conservées, engagement confirmé et renouvelé au service du développement durable,  tout est réuni pour que la cuvée 2009 de la Transat Jacques Vabre soit à nouveau exceptionnelle. Premier grand rendez-vous après le Vendée Globe 2008, elle promet des retrouvailles de qualité entre quelques uns des meilleurs coureurs au large du monde. La Transat Jacques Vabre va aussi porter sur les fonds baptismaux, la première grande course océanique d’une classe Multi50 en plein développement… Vivement novembre.

30/09/09  VEOLIA ET BILOU... L'ENVIRONNEMENT AVANT TOUT

Veolia Environnement est devenu la référence de ce secteur. Il répond aux préoccupations de ses clients de disposer de solutions adaptées et évolutives aux problèmes qu'ils rencontrent dans les domaines de l'eau, des déchets, de l'optimisation énergétique et des transports. Veolia Environnement est capable de prendre en charge l'ensemble des préoccupations environnementales des collectivités locales et des industriels. Fort de cette maîtrise globale et de sa présence dans 64 pays, Veolia Environnement accompagne ses clients dans leur développement. Fort de ces convictions, depuis 2004, Veolia Environnement s’est engagé aux cotés de Roland Jourdain au delà des océans... le bonheur est sur l'eau ... Merci Veolia

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